•                                                            Afficher l’image source                                                                                                                                                                     On n'évolue pas toujours sur un chemin de velours ou un itinéraire plein de douceurs. Il y aura des virages et des pentes. La vie est ainsi faite. Des hauts et des bas sont à surmonter à chaque phase de cheminement. La meilleure prudence est de savoir bien non seulement négocier les virages mais aussi amadouer les pentes qui le plus souvent sont ardus. C'est de ces difficultés d'avancer que surgissent les bonnes volontés de continuer.

    Avant ou après son retour, les choses qui semblent bien bouger, ne font en fait que du surplace. Les défis sont monstrueux face à ce qu'avait laissé supposer son absence comme coté contingenté dans la gestion du pays. Un désordre d'information, voire un déficit criard a été constaté. Cependant, suppléant à cette cimentation communicative, l'ordre du jour en a été ainsi immédiatement établi. Remaniement et dissolution.

    Si Djerad va partir pour être remplacé par un autre, sera-t-on ainsi dans une situation de démission du gouvernement ? Le nouveau nommé comme tel sera t-il dans l'obligation constitutionnelle de présenter son programme d'action par devant l'Assemblée nationale ? Donc, avis de néophyte ; il ne peut être procédé à sa dissolution avant changement de la chefferie du gouvernement. A charge pour ce gouvernement dont le programme aurait été adopté par l'Assemblée appelée à être dissoute peu après ; de mener les élections législatives anticipées. Là ; nous aurons un gouvernement d'étape qui ne va vivre que jusqu'à l'avènement de la nouvelle majorité parlementaire, issue des nouvelles élections. Un quiproquo qui ne va pas pour autant arrêter la machine d'une feuille de route déjà mise en branle.

    Mais bon sang, que se passe-t-il ?

    Il y a des choses, énormément de choses qui se disent, se racontent, se facebookent, se twittent et qui laissent plus d'un dans un doute élevé. Qui croire ? Les analystes pullulent, les commentateurs de plateaux aussi. Les écrits, les vidéos circulent. Certains les prennent pour l'absolue vérité, d'autres en trouvent des fakenews. Qui croire ?

    La politique s'est entremêlée aux scandales lorsque les limogeages font les frais des fausses cohabitations. Le règlement de compte aurait pris ses diverses formules dans les programmes malingres des différents détenteurs de postes de direction des affaires publiques. La blague, tellement vraie et authentique, s'est transformée en une locution caricaturale d'un humour qui ne fait point rire. L'angoisse frôle l'alarme nationale, tant la plus infime expression politique ou au bas mot sociale entraine les affres des prétoires et la foudre des procureurs. L'on voit encore des fois et des fois, réussir les traînards là où échouèrent les grands managers. La marginalisation et l'exclusion ont emporté dans leur élan le mérite, le brio et l'action , ne laissant le soin du mérite qu'aux seuls critères de la caporalisation et le copinage de bas étages. L'on avait fait semblant de remplir les annales quotidiennes d'un ordre du jour politique mal dressé, eu égard aux grands écarts constatés dans l'hégémonie tant du pouvoir que dans la sphère que l'on nous sommes de dénommer, sans crainte, le gotha des décideurs. La sphère se vide pour laisser place à la domination au coude à coude, Chacun tire les rennes de son coté. La corde risque de se briser au mauvais moment tant qu'aucune bouée de sauvetage n'est en vue ou à portée de main. L'apport de vérité est une aubaine dans la satisfaction de revendications demeurées longtemps enfouies au risque de devenir des tabous inabordables. Les déclarations responsables sont le fruit d'une conviction et d'une conscience. Rien ne s'efforce, rien ne s'impose de part et d'autre, tout se concerte et se converse. L'impasse a aussi des issues. Comme la concertation à ses outils. La sagesse idéale n'est-elle pas un moyen juste, légal et légitime pour aplatir tout obstacle ? Alors qui dit vrai, qui prêche le faux ?

    La gestion de l'Etat se confond avec la congélation de nombreuses compétences. Celles-ci, à chaque nouveauté dans la prise de rennes sont fins prêtes pour faire office d'offrande sur l'autel du sacrifice pour raison d'harmonie de méfiance. Elles vont, elles reviennent au gré des familiarités et des aplombs. Le pays est géré d'une façon toute aussi coutumière, qu'il apparaît aux yeux d'autrui souffrir d'un discrédit politique. Le mal qu'emmagasine le plus souvent en silence la forte majorité n'aurait pu faire décider « l'opposition » à plus d'actes et de combat. Celle-ci se confinant dans un veuvage mal en point ou à la limite tend à marquer une présence oppositionnelle de façade à ne voir qu'aux circonstances électorales, n'avait pu hélas remporter les aspirations qu'elle prônait.

    C'est encore le brouillard qui plante son décor sur l'amorce de ce début d'année. Rien n'est clair. L'on brouille les pistes sans vouloir parfois le faire, mais à force de ne pas avoir sous la main les outils de ses ambitions ; l'on essaye de créer l'illusion que ca bouge. Le silence et le dit-on demeurent dans ce cas l'unique preuve des désaccords politiques. La transparence n'a jamais était de la compromission. Elle est l'émanation civilisationnelle d'un comportement responsable. Dire, clamer et communiquer la chose publique doit faire partie dynamique de cette démocratie que l'on appelle participative. Alors qu'elle doit être d'abord synallagmatique, c'est à dire qui s'applique à deux parties ; le peuple et ses dirigeants.

    A voir l'incertitude, l'hésitation, le flou, l'indécision, l'incohésion et la confusion qui caractérisent le fait national, l'on a tendance à croire qu'il y a quelque chose qui grince dans la machine. L'engrenage n'est plus lubrifié de la même huile. Une huile commune et consensuelle peut être complice mais pas compromettante. Les parties la composant craquent les dents, tandis que d'autres font dans l'immobilisme, l'attente. Rien n'arrange la situation à connaître un semblant de changement. Le mal est essentiellement viral. Pas dans les hommes mais bel et bien dans la doctrine qui fait vivre ces hommes. Le mode de gouvernance. Il est pourtant facile de décanter la situation. Il suffit de dire toute la vérité, rien que la vérité et prendre en charge les mauvais coups de cette sacrée vérité.

    Un gouvernement n'est pas un jeu de dominos

    A chaque départ de gouvernement, la faillite comme motif d'éviction est brandie. A chaque arrivée d'un autre la solution est annoncée comme imminente. Le circuit valseur et rotatif se perpétue. Gérer un Etat, voyez-vous n'est pas une simple tournée dans une commune où l'on engueule sans coup férir son élu local ou un speech sur la philosophie d'un sachet de lait. Cela exige bel et bien un niveau de discernement, de punch et de fort gabarit. Mais quand l'on a en face, un peuple qui s'apprête à rejeter tout, la mission est presque difficile. Un gouvernement qui se cherche et peine à rassembler ses impossibles morceaux ne peut faire un moteur de gouvernance. Ainsi, la malchance a rattrapé Djerrad juste au seuil d'une apothéose inaccomplie. Il n'aurait pas mérité un tel sort final, s'il avait un tout p'tit peu équilibré son ardeur et su garder sa longitude professionnelle. Une tête gardée froide est toujours utile dans les grands moments de canicule. Mais hélas, les zéphyrs enivrants du siège et surtout les ovations déloyales qui l'entourent en chant de sirènes en font que l'horloge de son ascension s'arrête là, à cette station de l'an II du Hirak.

    Djerrad ou un autre, le problème n'est plus de personnes, mais de système. De codification et de respect de celle-ci. Le chef du gouvernement joue t-il un rôle mal défini, exerce t-il une haute fonction de l'Etat ou effectue t-il une simple mission de routine? Le questionnement est continuel. Comme le wali et le ministre ; le chef du gouvernement reste tout aussi indéchiffrable. Son profil n'est astreint en apparence à aucune exigence intrinsèque. Aucun critère, si ce n'est ceux définis ostensiblement dans la constitution où l'on parle de majorité parlementaire ou présidentielle. Il doit faire l'objet d'une faveur de circonstance, d'un rappel historique ou d'une compétence conjoncturelle supposée efficiente pour le moment adéquat. , le chef du gouvernement exprime le résultat d'une majorité politique. Il sort des listes de partis. Il devait faire d'abord l'unanimité en son sein. Dans son propre camp. C'est cette consécration « partisane » et « corporatiste » qui à juste titre devrait légitimer la nomination et octroyer par voie de conséquence une caution fortement morale envers la concrétisation d'un programme. La légalité serait ainsi corroborée. Car si le président de la république est censé rechercher l'amplitude de sa « légitimation » dans les urnes, le chef du gouvernement, n'étant assujetti à nulle élection, devrait néanmoins faire un consensus. Une sorte de deal entre les différents acteurs de la scène politique. Pouvoir et opposition. Toute force confondue.

    Ce poste rempli tous les désavantages. Il donne en fin de course un fort sentiment d'aigreur, de nostalgie et de répugnance. Les pauvres Sellal et Ouyahia doivent ronger leurs ongles pour la chute aux enfers des geôles et des humiliations. Le miracle d'un retour subsiste.

    Ce gouvernement de Djerrad I et ii restera dans la rubrique du grand humour national hélas désolant. Des ministres qui n'ont pu se sangler allégrement dans le costume offert par je ne sais qui. Sans citer de noms et presque sans exception, tous sont hors-rang ministériel digne d'une Algérie combattante. La culture, la communication, l'industrie, le commerce, alors la justice l'on se la boucle, le tourisme entre autres excellent dans le ratio-haine populaire.

    Une Assemblée n'est pas une annexe administrative

    Le pays va encore se paver d'une assemblée nationale. Des partis naissent d'autres s'excitent. Les partisans s'affolent et les opposants boudent. La démocratie c'est aussi un face-à-face d'un oui et d'un non. Peut-on provoquer publiquement la question d'à quoi va servir le député ? A bien représenter les citoyens. À défendre leurs intérêts sociaux et politiques. A utiliser sa lourde bourse financière pour les œuvres de bonne charité. À s'éloigner du wali. A ne pas picoler à toutes les cantines gratuites. A éviter le cholestérol des banquets étatiques. A faire taire la grogne émeutière des électeurs. A bien lire et relire les projets de lois et mâcher l'éventuel amendement. A ne pas, dès la première invite du perchoir, lever la main, sans oser quelquefois lever le petit doigt. Eh bien ils se cognent, se refusent l'expression en tentant l'usage de la force des biceps au lieu et place de celle de la conviction et de la tolérance. Si l'assemblée est un mode de gestion communautaire des affaires publiques, toujours en vogue depuis l'humanité, elle a été toujours objet d'enjeux. C'est sa composante humaine qui lui donne les mauvaises nuances et lui cause le rejet. Tout dépend de ceux qui vont agiter son souffle. L'on a vu des assemblées insipides, amorphes à la limite d'une armée composite de fonctionnaires. Obéissants, zélés et bien complaisants. Même le pluralisme politique n'eut pu leur ôter cette fausse hégémonie entretenue becs et ongles par un système trop tendu. La course aux sièges parlementaires, la hargne d'obtenir des fauteuils ministériels ou l'envie chatoyante d'être juché au perchoir de l'APN ou du Sénat n'épargnent personne. L'affichage d'ambitions osées ne se fait plus dans l'opacité du système, il se fait au contraire dans l'embrasement, la clarté et avec précision. Il est de constance que ces gens siègeront à Alger, y crècheront et feront de la figuration au sein de (l'amphi) théâtre où les principaux rôles ne sont détenus que par ceux, en dehors de la scène, qui les ont mis en orbite. La bonne rétribution par la grâce d'un trésor public mis à contribution sait faire figer les luettes et clouer les becs.

    On ne sait intelligemment ce qu'apportera de nouveau ce nouveau code électoral. S'il n'agit pas dans le noyau du « candidat » , la procédure électorale, ses phases de souscription, de contrôle, de dépouillement etc.... n'auront aucun impact. Il faudrait profiler à l'extrême le personnage de ce « candidat » mettre des pré-requis, provoquer des engagements sévères, amoindrir l'immunité, réduire les salaires, éviter les privilèges, le rendre un représentant du peuple quoi ? Le poste que procure la députation n'obéit autrement dit, à nulle circonspection si ce n'est celle de savoir à quelle caisse de retraités, dans cinq ans ; faudrait-il piocher les arrhes et les dividendes engrangés par l'occupation d'un siège dans le cénacle des automates goulus et inassouvis.

    Le dialogue Présidence/Partis n'est pas une pause-café

    Ce qui est étonnant et quasi-populiste dans l'ouverture de ce dialogue, c'est que les partis majoritaires FLN et RND ne sont pas de la mise. Pourquoi ? Ils sont bien là, présents, en hommes et structures à travers tout le pays. S'ils sont indésirables – et ce qui est généralement avéré- que l'on prononce juridiquement leur interdiction. Ces partis dits de l'alliance présidentielle ont été déjà exclus de tout dialogue avec la commission que présidait Karim Younes. L'on argumentait que cette exclusion serait une revendication populaire. L'on ne saurait pas assez sur ceux dits d'opposition, si toutefois ceux-ci avaient une certaine apparence d'existence. Ceux reçus ou en voie de l'être, ont été tous un jour ou l'autre des pièces dans le jeu de « l'ancien système » - pour ne pas dire toujours le même- Puisque ces partis étaient derrière tous les mandats de Bouteflika, qui par sa participation aux élections organisées, qui par soutien, qui par abstention positive. Ils sont par ricochet indésirables dans la construction de l'après-Bouteflika. Cette nouvelle Algérie dont rêve tout le peuple et qui s'est projetée dès le 22 février et qu'avec la compromission, la désinvolture et la propagande de ces partis , elle s'est laissée choir dans les abysses de la médiocrité. Les diplomaties politiques qu'offrent les techniques du dialogue favorisent tout rapprochement, tel qu'il a été ingénieusement expliqué par le FFS. L'essentiel reste le partage de responsabilité de par la concertation flexible, modulable et sereine.

    L'on peut néanmoins admettre qu'un pré-requis de critères conditionnels soit dressé. Que ces partis déclarent en primo et solennellement s'inscrire dans la mouvance du Hirak, de bénir et mettre en exergue les revendications populaires et surtout de désavouer les pratiques de l'ancien régime, en faisant une espèce de mea-culpa. Les plaidoiries déculpabilisant devraient foisonner chez eux. Ils sauront, audacieux qu'ils sont, avoir le verbe pour difficilement se déresponsabiliser des gabegies et des basses besognes commises le long d'une double décennie. Ils trouveront dans la menace, le chantage, l'influence, la domination, l'infiltration pas mal de subterfuges pour ce faire. Secundo, leur appellation, abréviation, initiales doivent être bannies à jamais. C'est sur ce plan de la résonnance et de la phonologie, en dehors de leur substance politique, que le peuple ne veut plus entendre, ni voir aussi se répéter ces indications, noms, sigles, dénominations ou génériques. Juste à les prononcer une nausée vous prend à la gorge et vous fait rappeler le temps des cerises amères. A cet effet, il y a lieu de manipuler modificativement et par ordonnance la loi sur les partis, rendant impératif le changement de dénomination, d'ici à un délai très court, de tous les partis agrées au 22 février. Ainsi un nouveau paysage structurellement politique naitra ou au moins donnera la sensation que nous sommes déjà dans le commencement d'un changement. Un climat quasi-prometteur. Tercio, et c'est le plus fondamental, écarter par la force de la même loi organique sur les partis, avec un truchement de dispositifs toute personne responsable, membre d'une direction politique, partisane, syndicale ou associative, élue nationale ou locale ayant sous l'égide de ces organisations fait à l'excès l'apologie du cadre, brandi ses fausses vertus ou appelé avec exagération à son maintien. Il y aura tout de même des personnes qui ont su garder une distance, une certaine retenue, voire une opposition vague et muette. Nous aurons en finalité, par cette illusion, des partis réaménagés, des personnes neuves.

    Le Hirak n'est pas un épouvantail, il est une « bénédiction »

    Alors pourquoi l'Etat semble épouser l'habit d'une peur ou d'un hérissement face à cette bénédiction qu'il a en lui-même attribuée ? Si cet Etat est l'expression de la souveraineté populaire , rien ne viendra l'empêcher pour être un facteur encourageant à sa maturité. Certes, l'on soupçonne qu'il n'est plus un mouvement plein d'ardeur et de sincérité citoyenne tel que venu à ses premières heures, Il demeure toutefois une idée nationale qui se perpétue à se mettre en œuvre. Kherrata, Khenchela ou toutes les villes font un beau pays d'un peuple si généreux et rebelle qu'il bat le contretemps et refuse à travers tous les temps de rester assis contemplant sa détresse ou ovationnant les concepteurs de son malheur. Il existe encore dans le paysage politique les relents fétides toujours actifs de la Issaba. Parfois ils sont dans le noyau dur du système, sinon agrippés à ses périphéries. Le Hirak, idée ou concept révolutionnaire est né pour balayer la mauvaise odeur qui s'est répandue des années durant. L'on n'a pas idée d'avoir peur. Il suffit de remémorer les doléances initiales non encore satisfaites et les revendications pendantes pour que le ciel s'éclaircisse et la terre Algérie s'étale à tous ces enfants. C'est quand l'opinion politique ne sera pas punie que l'on dira que le pays va bien. C'est quand les prisons ne seront réservées qu'aux bandits et malfrats que l'on dira que la justice va bien. C'est quand le champ médiatique public et privé sera ouvert à la contradiction d'avis que l'on dira que le droit à l'expression est garanti. C'est quand l'on verra le citoyen heureux que l'on dira que le bonheur est général.

    Le 22 février n'est pas une date figée et immobile. Ce n'est pas une journée, mais tout un avenir rédempteur qui se pointe sans discontinuité à l'horizon d'un radieux rêve de jeunesse. Pourvu qu'il ne se fasse pas surplomber par les aigris et le contre-révolutionnaires.

    La crise de légitimité, la méfiance quasi générale, le désespoir, la désespérance, le défaut de projet viable ont gagné sans tergiverser le cœur d'un gouvernement rejeté tant ses membres sont de nature à faire horripiler leurs propres adeptes, ils se sont renforcés dans l'invalidité représentative. Le discours officiel d'un porte-parole à contre sens de l'histoire actuelle ne rapporte rien. Le peuple ne croit plus. La simple croyance reste uniquement dans tout ce qui est palpable. Pas dans la parole ni dans l'agencement des jours moroses qui ont pu investir le grand espace de la masse populaire. Cette masse que l'Etat peinait à définir ne sachant plus comment calculer la moitié des choses. Elle est ainsi devenue un ton et une humeur.

    C'est encore dire que le Hirak n'est pas exclusivement la société civile ,cette mauvaise invention qui ne se fait vivre que par subventions et qui chez nous n'est qu'un cartable, un cachet et un agrément. Son rôle, hélas est loin d'être celui de ses origines. Ni un groupe, ni une organisation, ni un parti, ni un clan, Il n'a aucun propriétaire, sauf ce souffle national qui émane des profondeurs de toute une population avec sa diversité et son pluralisme doit-il cependant être encadré, plus organisé, moins anonyme et impersonnel ? L'avenir le dira.
                                                                                                                                                                          par El Yazid Dib                                                                                                                                                                                                                                                                                                    ♦ Le vrai et le faux                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Le vrai et le faux (lequotidien-oran.com)                           

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    Cette semaine, "Le Samedi Politique" s’intéresse à un sujet particulièrement sensible : les affaires de pédocriminalité qui touchent des personnalités de l’élite parisienne. Les révélations de Camille Kouchner des viols présumés d’Olivier Duhamel sur son frère jumeau (fils de Bernard Kouchner) remettent sur le devant de la scène des pratiques criminelles de certaines personnalités bien connues du grand public. Olivier Duhamel, grand constitutionnaliste, patron du Siècle, de la fondation Sciences Po, tête pensante de l’école du même nom… dont il a démissionné… Olivier Duhamel a également été conseiller du président du Conseil constitutionnel. L’homme a donc trainé dans les plus hautes sphères d'influence. Les accusations de Camille Kouchner sont apparues au grand public comme une révélation. Pourtant, la victime présumée avait déjà porté l’affaire devant la Police. L’enquête avait été rapidement classée sans suite. D’autres affaires ont éclaté récemment. Une accusation d’abus sexuel contre Richard Berry par sa fille, un conseiller de Paris, Christophe Girard, visé par une plainte pour viol… Un an après l’affaire Matzneff et le livre "Consentement" de Vanessa Springora, les têtes continuent de tomber… Jusqu’où et jusqu’à quand ? Pourquoi ces secrets de Polichinelle ont-ils tenu si longtemps ? Quelle est donc cette criminalité endimanchée qui semble bénéficier d’une longue impunité ?                                                                                                                                                                                                                                                                  DEVENONS TOUS JOURNALISTES.1 (canalisations-marie.blogspot.com)

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  •                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Par Charlie Ward et Gene Decode - Partie 1 transmis par Kat

    Ci-joint, des transcriptions partielles de trois vidéos: Charlie Ward et Nicholas Veniamin 2-12-21 - Gene Decode et cirstenw 2-5-21 - et Gene Decode et Michael K. Jaco 2-11-21.

     

    Les sujets essentiels sont:  

    - L'horrible dépravation indicible découverte dans les Tunnels de Washington DC, [Deep Underground Military Bases,] qui sont, selon Gene Decode, les pires des pires. 

    - Le sauvetage des enfants réduits en esclavage dans les tunnels de DC et du nombre de personnes qui y avaient été captives pendant des années sans jamais voir le soleil. 

    - Le démantèlement militaire mondial de la Cabale de niveau intermédiaire et inférieur puisque l'échelon supérieur est déjà parti. Certains dans des prisons sur la Lune.

     - Au moment d'écrire ces lignes, la fausse impeachment x2 est terminée et le président Trump a été acquitté. 

      

     - Le président Trump reviendra sous peu en tant que 19èmee président de la République et toutes les promesses faites seront tenues: RV, GCR (Réévaluation et Réamorçage Monétaire Mondial), NESARA pour les USA et GESARA pour le Monde, Le Système Financier et de Vote Quantique (Quantum Financial and Voting Systems), technologie de guérison instantanée, la Technologie Tesla (énergie libre), 6.000 brevets d'une technologie qui restaurera Gaia et ses royaumes en quelques mois, et tant de merveilles à énumérer. 
    Dans un article à ce jour, vous apprendrez qu'il y a des antennes Tesla partout dans le monde, que notre électricité vient de là et que la Cabale nous la fait payer alors qu'elle est gratuite et bien d'autres scandale (Vidéo de Roch Sauquere). Son livre : "Vivre et mourir dans la matrice artificielle" ....

    - De plus, la lumière flamboyante de l'Ascension et la restauration des Royaumes de Lumière Divine 5D + pour Gaïa, ses Royaumes et l'Humanité arrivent. Gene Decode explique l'Ascension planétaire et comment elle affecte tout et tout le monde. C'est une dissertation magistrale sur l'Ascension comme je n'en ai jamais entendu auparavant.

     

    Q, comme d'habitude, a tout prédit parfaitement. Cet article illustre que depuis le coup d'État de l'État Profond en 1963 et l'assassinat du président John Kennedy, il y a eu depuis des décennies l'élaboration d'un Plan Génial Divin, le Q-Plan pour restaurer la République, pour sauver la Terre des dégoûtants démons sataniques de l'Etat Profond, pour démolir tout leur empire mondial dépravé. CHAQUE ÉTAPE DE LA VOIE a été anticipée et réalisée avec une précision militaire. 

     

    Juan O'Savin 11-7-20 

    «La Q-Operation visait à alerter les électeurs américains, à leur expliquer ce qui se passe, à les éduquer, à les aider à faire des alliances au sein des communautés au sein des groupes qui les entourent… 

    Nous savons comment le jeu se joue maintenant. Il sera évident à la fin de la journée que le président a gagné, mais si ce n'est pas le cas, NOUS NE FAISONS PAS FACE.

    Nous savons comment les ennemis de l'Amérique procèdent. Nous voyons ce qui se passe. Nous n'allons pas laisser notre élection, notre pays nous être volés par un groupe de filous et de magiciens mondialistes avec tous leurs copains arnaqueurs. Nous ne laisserons pas ces 152 milliards de dollars* d'argent Qu'Obama a du verser à des traîtres de l'étranger revenir en Amérique et corrompre nos élections ici en Amérique et par les politiciens et ces mondialistes qui veulent diriger l'Amérique.
    *Sur le site "Profession Gendarme" :
    - Obama/Biden ont versé 152 milliards $ à l’Iran pour couvrir leurs manigances.
    - Des enregistrements explosifs liés au scandale Benghazi en phase de divulgation

    http://www.profession-gendarme.com/vostfr-obamabiden-152-milliards-a-liran-pour-couvrir-les-deces-de-la-seal-team-6-st-6/

    Les gens doivent se renseigner sur ce qui se passe dans le monde juste devant eux avec ces actes magiques que nousd evons à l'Alliance et dire non à cet enfer. Non !!!
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    Gene Decode était sans voix en essayant de décrire la dépravation découverte dans les tunnels de Washington DC, je suis sans voix en essayant d'exprimer mon appréciation pour le génie, céleste et magnifique du Q-Plan qui se déroule sur Gaia. C'est L'HISTOIRE DE L'UNIVERS à laquelle nous avons le privilège de participer et de témoigner, c'est pourquoi tout au long de la Création, tous les yeux sont tournés vers la Terre.

     

    Alors, que se passe-t-il exactement en ce moment? Trop de choses à raconter ici, comme le souligne Melissa dans son Tweet:

    Sans parler de toutes les démissions de PDG, de l'effondrement des gouvernements du monde entier et de nombreux mystérieux «décès» pour des raisons bizarres. De plus, nous ne savons jamais exactement où se trouve le président Trump et c'est pour sa sécurité.

    Mais je vais me concentrer sur Washington DC: 

    Nous voyons les murs de la prison monter. Nous voyons des hélicoptères, des fourgonnettes, des bus, des camions de pompiers, des SUV noircis, des voitures de police, des sacs mortuaires, des dizaines de milliers de Marines et de la Garde nationale affluer dans l'ancienne capitale, etc. Nous lisons des informations sur les explosions. Nous voyons que la Maison Blanche sans lumière. Nous entendons parler d'arrestations. Mais à quoi tout cela revient-il?

    Gene Decode révèle une partie de ce qui se passe et c'est encore plus horrible que quiconque ne pouvait l'imaginait.

    Gene Decode  est un ancien décodeur de l'US Navy. Il est reconnu comme l'une des principales autorités des bases militaires souterraines/DUMB 

    Dans son blog, Gene a de précieux renseignements concernant les agendas de l'état porfond, des lignées de personnes consommant de l'adrénochrome, des cultes sataniques, des races extraterrestres, des civilisations anciennes enterrées sous terre, sur ce qui se passe en Antarctique, sur la récolte d'humains, Dieu, le Grand Eveil, etc. Gene Decode a été formé pour prendre d'énormes quantités d'informations et glaner les fils les plus fins de faits à une myriade de niveaux: galactique, planétaire, cosmique, spirituel, corporel, gouvernemental, médical, numérique, linguistique, mathématique, militaire, civil, technologique, religieux, archaïque, historique, futuriste, etc. - il peut prendre un bourbier d'informations et déchiffrer littéralement les codes. Lorsque Gene rapporte un fait, il peut être compris comme la VÉRITÉ au sens le plus exhaustif et le plus profond. 

    Quand Gene parle d'une nouvelle prison sur la Lune qui a des murs en aluminium transparents, comme il le fait dans une transcription ci-dessous, ce n'est pas un non-sens qu'il crache pour un effet de choc - c'est un fait. 

    Il y a deux points très importants à retenir dans les jours à venir alors que les horribles crimes démoniaques de l'état profond sont révélés. J'avoue que je suis sur la pointe des pieds en territoire inconnu pour moi, mais Charlie Ward, dans sa transcription ci-dessous nous encourage à ne pas nous soucier de faire des erreurs, alors voici:
     

    (1.)  L'état profond , les démons, ne sont PAS des êtres humains.

    Les êtres humains, qui possèdent une âme éternelle créée par Dieu, ne peuvent probablement pas commettre ces meurtres dépravés ou mener ces pratiques de  malades. Juan O'Savin appelle l'État profond sataniste des «monstres». Gene Decode les appelle les «sans âme». Charlie Freak les appelle des «rats». Je les appelle des «démons». Quel que soit le nom que vous leur donnez, ils n'ont pas une âme immaculée. J'ai deux amies qui ne se connaissent pas, toutes deux des femmes intelligentes qui ne sont pas sujettes aux envolées fantaisistes, qui m'ont dit à deux reprises qu'elles avaient vu la reine Elizabeth se transformer en reptile et redevenir humaine.
    A l'inverse, avec un ami, nous avons vu dans le métro à Paris un homme a commencé à avoir la peau qui se transformait comme avec des écailles. Quand il a vu notre regard, il a pris la fuite.

     

    Je suis ouvert d'esprit. C'est tout à fait possible mais je ne l'ai jamais vu. Je le signale uniquement. Cependant, ils ont tous deux vu ce changement de forme royal sur VIDEO et nous savons à quel point il est facile de manipuler les images. Lady Die a vu ce spectacle plus d'une fois au Palais à Londres

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    J'ai parlé avec mon «ami Anonyme Starseed»,  [qui est un guérisseur doué sur le plan galactique et une puissance spirituelle] pour vérifier que les membres de l'état Profond démoniaques ne sont pas des humains. Mon ami a envoyé cette réponse en texto: «Il est impossible pour quelqu'un avec une âme humaine en charge de sa conscience de faire du mal à un autre. Les humains ne peuvent même pas, dans une conscience supérieure, nuire à une mouche. J'ai demandé: «Alors, quand j'ai lu que Barbra Streisand* a été exécutée, elle n'était plus humaine?» Le Starseed a répondu: «C'est exact. L'obscurité a volé le corps et dans son cas par la torture physique et émotionnelle dès le début. Pour être humain, nous devons avoir une âme humaine en charge de notre conscience et de notre corps. Ce n'est pas parce qu'ils ont volé le corps qu'ils en font un véritable humain. 

    *LISTE DES INCULPATIONS, ARRESTATIONS ET EXÉCUTIONS !!! LE DÉMANTÈLEMENT DES AGENTS DE L’ÉTAT SECRET ET LES SOSIES (OU CLONES) !! Des artilste connus ont également été exécutés
    https://vol370.blogspot.com/2020/07/1007-liste-des-inculpations.html 

    Humain = Dieu.

    HU = Univers Harmonique. Homme.

    Nous sommes une expression physique de l'Harmonie de l'Univers, qui est notre créateur. 

    Le processus de perte de notre humanité est graduel, même après la torture, car l'âme restera à proximité, mais si le corps est utilisé pour les ténèbres, l'âme peut se détacher et une entité démoniaque peut entrer et prendre le dessus. C'était beaucoup plus rare, mais les OGM, la télévision MK Ultra, Big Pharma, Monsanto etc. ont tous travaillé ensemble pour corrompre l'ADN humain et rendre plus difficile pour notre esprit de rester dans notre corps. Certains des êtres responsables des torts causés aux enfants et aux esclaves qu'ils ont volés n'étaient JAMAIS humains. Ils n'ont pas été créés par notre Créateur de la Source, car notre Source ne peut que créer de la Lumière. Les ténèbres ont une «technologie» pour ressembler à des humains et pour cloner un humain, mais les clones ne sont pas humains, et ils n'ont pas non plus d'âme humaine ... à moins qu'ils n'en remplissent une âme humaine. C'est compliqué. De nombreuses personnes, en particulier des personnes célèbres, ont été clonées il y a longtemps pour un contrôle total de leur comportement, et certaines ont choisi d'être clonées pour pouvoir laisser un représentant ici, afin qu'elles puissent aller vivre ailleurs en paix. D'autres sont une espèce complètement différente et beaucoup ne remarquent pas que ces êtres ne semblent pas du tout humains. Souvent votre cœur vous alerte quand vous êtes proche d'eux parce que votre esprit vous avertit que votre corps est en danger. D'autres ne peuvent paraître humains que pendant un court moment, puis ils prennent leur forme originale. Hilary et beaucoup d'autres en politique ont changé de forme et ces êtres ont plus de capacités en raison de leur ADN, ils peuvent donc déjouer et lire les énergies et faire beaucoup de mal avec la façon dont ils utilisent leur pouvoir pour percevoir plus que la plupart. Vous avez remarqué des gens dans ces échelons supérieurs qui repèrent tout avec une précision laser... Comme savoir où se trouve le grain de sable rose sur une plage remplie de particules de sable beige. Ils voient et sentent la différence et les fréquences. Ils savent à qui et à quoi ils ont affaire et jusqu'où ils peuvent aller la plupart du temps avec chaque humain et ce qu'ils doivent faire pour manipuler quelqu'un. Ils semblent aimer les défis et choisissent souvent les personnes les plus intelligentes avec lesquelles jouer. C'est un sujet très compliqué et de nombreuses espèces sur Terre se font passer pour des humains et manipulent les humains. Il faudrait un livre pour décrire toutes les façons dont elles le font
    Mais  ce qui est génial, c'est que si vous êtes pur de cœur et que vous aimez les gens et vivez votre vie selon votre cœur, votre joie, et faites toujours des choix par amour, vous êtes protégés, car votre âme restera dans votre corps et votre fréquence restera élevée.

     

    Ce sont les petites choses, comme mentir, tricher, haïr, trop penser, vivre dans la peur ou l'inquiétude et l'utilisation de l'ego pour le pouvoir qui ouvrent les ténèbres. Quand ils endommagent ou inversent le centre sexuel de manière sévère, l'âme humaine ne peut plus s'attacher correctement ... elle ne peut pas reconnaître son propre corps, car la fréquence aura tellement changé. C'est l'une des principales raisons des transgenres. Voler des corps humains, pour en faire des satanistes. C'est leur petite armée. Le corps androgyne est également symbolique pour eux en tant que Dieu de toutes choses. C'est pourquoi ils utilisent la chèvre, comme l'un de leurs symboles sataniques. Mais c'est un autre sujet compliqué et parfois, lorsque nous écrivons sur une chose, cela peut être mal interprété, alors les gens doivent faire leurs propres recherches pour avoir une vue d'ensemble.
    Depuis 2004, la Thaïlande organise le concours « Miss International Queen », un concours de beauté pour les femmes transgenres.
    https://soirmag.lesoir.be/211329/article/2019-03-10/un-concours-de-beaute-transgenre-sacre-une-americaine-noire-pour-la-premiere

     Fin du texte anonyme Starseed 

    -------------------------------------------------------------

    Note de Kat:  Je ne peux pas vérifier si l'article ci-joint est vrai ou non, même si plusieurs personnes me l'ont dit. J'offre l'information mais je répète que JE NE SAIS PAS SI CECI EST LA VÉRITÉ. Ces personnes célèbres que nous pensions être «Humaines» ne l'étaient plus en fait. Sinon, comment un «Tom Hanks» pourrait-il être le principal fournisseur d'adrenochrome pour Hollywood s'il n'était pas un monstre sans âme? Selon Charlie Freak et Charlie Ward, l'Alliance/Chapeaux Blancs et le président Trump étaient clairs: une goutte de sang d'enfant torturé sur vos lèvres et/ou être un pédophile, c'était une condamnation à mort automatique.

    Liste des actes d'accusation, des arrestations et des exécutions - Démantèlement des agents de l'État profond et des doubles. 29 janvier 2021  

    https://amg-news.com/archives/ 10052

    _____________________

    Colleen et Charlie Freak ont ​​également fait valoir que la «confusion entre les sexes» était un programme démoniaque. La raison étant qu'un humain confondu entre les sexes était plus facile à prendre en charge. Nous avons actuellement les  LGBTq.

    protéger vos enfants. Savez-vous ce qui leur est enseigné dans leurs écoles de la Ripoublique. Renseignez-vous sur la théorie du genre dont nous parle l’historienne Marion Sigaut.  

    Je sais que c'est horrible et je le répète encore une fois,  je ne suis PAS un expert à quelque niveau que ce soit des non-humains, des entités extraterrestres, des êtres dimensionnels, des clones, des métamorphes , etc. Je suis curieuse de toutes les informations à ce sujet. 

    Charlie Ward dit toujours: «Je ne suis que Charlie, pas le Messie.» Je dis "Je suis juste Kat" qui essaie de comprendre! J'offre des informations qui me gênent quand je ne peux pas les vérifier, mais ce sont des choses à considérer alors que nous avançons dans les révélations du monde sombre et compliqué. Ces horreurs ne nous seront que partiellement révélées pour notre propre santé mentale. Le peu que je sache de la maltraitance et de la torture des enfants est déjà presque plus que je ne peux supporter. Il m'est inconcevable que je n'ais pas entendu parler de tout cela pendant la majeure partie de ma vie. Cependant, j'ai vu de nombreuses photos d'enfants disparus et n'y ai prêté aucune attention, à ma honte. Ma prière constante est que leur destination ultime ne leur donnera pas  la moindre chance de retour sous cette forme.

     

    (2.) Un autre point:  lorsque vous incluez l'extraordinaire armée américaine dans vos prières, rappelez-vous que lorsque ces courageux hommes et femmes entrent dans les TUNNELS, ils font non seulement face à une mort possible due à la maladie de Kuru qui, nous le savons maintenant, est comme la maladie de la vache folle, maladie qui vient du cannibalisme de ces monstres, mais ils font également face à des lasers qui peuvent les faire s'évaporer. De plus, quand ils descendent dans les rappelez de plusieurs kilomètres de profondeur, c'est désorientant. Ils perdent la netteté de la perception et ils manquent d'air, même avec des réservoirs d'oxygène, mais surtout ils rencontrent des horreurs indescriptibles. Ce ne sont là que quelques-uns des problèmes qui mettent au défi ces incroyables âmes courageuses qui entrent dans les TUNNELS pour sauver des millions d'enfants et de femmes victimes de la traite d'humains. Dieu bénisse tout le monde. Un jour, j'ai fait remarquer à mon ami anonyme Starseed que je ressentais ce que les militaires découvrent dans les TUNNELS, c' est comme ce que les militaires de la Seconde Guerre mondiale ont trouvé en libérant les camps de concentration Nazi: Auschwitz, Bergen-Belsen, Dachau, etc. Le Starseed a répondu: «Non, Kat. Un million de milliards de fois pire. Ce que ces soldats découvrent dans les TUNNELS est incroyable. C'est pourquoi les soldats ont besoin de soins après être entrés dans les TUNNELS. Les lits médicaux guérit les enfants qu'ils ont sauvés en premier, puis les soldats. Gene Decode l'a vérifié dans la transcription ci-dessous.

     


    Ce sont donc deux points à garder à l'esprit lors de la prochaine phase des révélations et lors de la lecture de ces transcriptions:  

    - Les monstres de l'état profond ne sont pas humains.

    - Les militaires sont plus courageux que nous ne le saurons jamais.

    Juan O'Savin* a déclaré que le renseignement militaire qui a élaboré ce plan, la miraculeuse équipe Q qui a découvert comment sauver la Terre et l'humanité, resteront à jamais anonymes. Nous leur devons notre existence même et nous ne pourrons jamais assez les remercier ou les bénir pour leur service à la Lumière de Dieu por tous. 

    *Juan O Savin, au sujet de l'armée
    Vidéo en anglais d'1h20 du 5 février
    https://www.youtube.com/watch?v=s-C96yfNtd4&ab_channel=MELKSHOWOffical

    À la fin du film "Le Seigneur des Anneaux: Le Retour du Roi", quand le sombre démon Suaron est vaincu, lui et sa terrible armée d'«Orcs» deviennent poussière.C'est ainsi que j'ai toujours vu l'Ascension de la Terre - de l'obscurité à la Lumière. Les démons et leur monde sombre deviennent poussière et Gaia, ses royaumes et l'Humanité incarnent à nouveau nos corps immaculés divins de la 5D et plus et existent éternellement dans les royaumes de Lumière paradisiaques d'où nous sommes venus.

     

    Déesse. Souverain. Libérer. 

    Jeunesse. Santé. Force. Éternel. 

    La vie, la liberté et la poursuite du bonheur.

    Pour toujours.

    Et c'est comme ça.

     

    Sachez que le meilleur viendra absolument positivement - et vous pouvez rapporter cela au système financier quantique. Nous avons traversé la nuit la plus noire la plus perverse de l'univers et nous le ferons à travers les dernières images de ce film extraordinaire ou, comme certains l'appellent, cette comédie divine. À travers tout cela, les artisans de lumière et les graines d'étoiles ont retenu et fait briller la Lumière de Dieu. Nous faisons ce pour quoi nous sommes venus ici. 

    Des pluies d'éloges et de bénédictions incessantes pour chacun.

    xo, Kat

    Nicholas Veniamin et Charlie Ward discutent de la désinformation, du GITMO (Prison de Guentanamo), des impeachments contre Trump et de Covid 2-12-21

    https://www.bitchute.com/ video / 4pycoq7IBNeK /

    Charlie Ward:  Nous sommes très très occupés en ce moment ... nous avons été attaqués mais nous avons été incroyablement occupés, ce qui est bien… beaucoup d'informations sortent maintenant… nous sommes dans une période passionnante. Pour ceux qui sont éveillés et conscients, c'est vraiment excitant parce que nous commençons à voir des choses que nous ne voyions pas il y a quelques semaines ou 3 mois… 

    Nicholas Veniamin:  Je vous ai parlé après notre entretien la semaine dernière et  vous avez mentionné que vous étiez utilisé pour désinformer, évidemment pour confondre l'état profond

     

    Charlie Ward:  Quand j'obtiens des informations et j'en reçois beaucoup, j'essaie de les partager avec les gens… afin que nous puissions tous travailler ensemble… Je n'arrête pas de dire que je ne suis pas le Messie, je suis juste Charlie .. J'ai du temps libre et je fait de la recherche et cela permet aux gens de se faire leur propre jugement ... Je ne suis PAS le Messie, je ne suis que Charlie ...

    J'essaie de trouver des informations… certaines ne seront pas correctes… mais j'apprécie quand les gens me le disent plutôt que de simplement m'attaquer… ce n'est pas constructif…

    Pas de problème si c'est une critique constructive… quand c'est une attaque personnelle, peu m'importe… j'ai 60 ans, j'ai eu plus d'attaques personnelles que la plupart des gens dans leur vie alors j'y suis habitué, ça ne me dérange pas, je vais continuer à chercher la vérité… 

    Parfois, je me trompe ... cela ne me dérange pas non plus ... nous ne devrions pas avoir peur de faire des erreurs ... parce que c'est de là que nous apprenons ... nous apprenons de nos erreurs ...

    Vous apprenez très très peu du succès… vous apprenez tout de l'échec… 

    Nicholas Veniamin:  Vous m'avez envoyé une vidéo très intéressante aujourd'hui sur les arrestations et il y a eu une conversation très intéressante entre 2 personnes sur cette vidéo sur BitChute ... elle parlait des démissions, et des arrestations qui avaient eu lieu, et de Gitmo ...

    Charlie Ward:  Eh bien, je sais depuis très longtemps que les arrestations ont eu lieu il y a quelque temps… elles ont eu lieu l'année dernière [2020]… et ils ont été emmenées à Guantanamo Bay pour les Anglais, Gitmo pour les Américains … Et jugés et pour certains exécutés l'année dernière. Mais ce n'était pas dans le domaine public ... quand j'ai demandé quand ce serait dans le domaine public, ils ont dit oh l'année prochaine aux alentours de mars ... eh bien, ça commençait déjà à sortir. Des gens comme James Clapper arrêtés et emmenés à Guantanamo Bay… il y en a tellement… je veux dire que  Byden a été emmené à Gitmo l'année dernière… que ce soit un clone… que ce soit un double… je ne sais pas ce que c'est… ce n'est pas lui qui est représenté en ce moment…
    Selon certaines infos il obéirait aux ordres de Trump

    Kat Note:  9-12-20 Rallye Reno @POTUS, le président Trump a déclaré:  "Sleepy Joe Biden s'est rendu ... Joe est abattu. Avouons-le. Il est abattu."

    9-19-20 @POTUS 'Fayetteville, rassemblement de Caroline du Nord, le président Trump a déclaré:  "Joe est mort."

     

    Pour plus d'images clones:

    https://amg-news.com/archives/ 10329

    _____________________

     

    Charlie Ward suite:  Personne n'a réellement vu le corps du double de Bydin ou CGI ou quoi que ce soit dans la vraie vie de toute façon ... seuls la télévision, les médias, le montrent... personne ne l'a vu dans la vraie vie. Donc, ces gens sont arrêtés ... c'est intéressant de voir comment cela est décrit. Jeff Bezos a été arrêté. Il a déclaré publiquement qu'il avait «démissionné». Mark Zuckerberg, aurait «démissionné». Il a été arrêté. Cela va dans le sens de ce qu'on m'a dit il y a un an, que s'ils coopéraient, ils seraient autorisés à déclarer qu'ils ont démissionné ou autre chose, nous ne les reverrons tout simplement pas. S'ils ne coopéraient pas, il deviendrait public qu'ils ont été arrêtés et exécutés. Donc, ces gens qui ont «démissionné…» nous ne les verrons ni n'entendrons plus parler d'eux, mais nous pouvons comprendre exactement ce qui s'est passé.

    Ce dans quoi ils ont été impliqués… c'est la maltraitance des enfants, la pédophilie, le trafic d'enfants à un niveau que vous ne pouviez même pas commencer à imaginer. 

    La vidéo que je vous ai envoyée [à Nicolas] est de 2 ex-militaires d'Amérique, 2 gars qui parlent, parce qu'ils ont encore des amis dans l'armée à qui ils ont parlé, qui ont  vidé les tunnels sous la Maison Blanche ces dernières semaines. 

    Là où Trump n'était pas autorisé à se rendre pendant qu'il était au pouvoir, il y avait des parties de la Maison Blanche qui étaient interdites. 
    Imaginez la famille Trump, les enfants et petits enfants se promenant dans le parc alors que les adultes savaient ce qui se passait au dessous, sans pouvoir intervenir!!!

    Il s'avère que ces tunnels sont très loin et quand certains, en parlant de… «hot dogs» ou plats à emporter, je ne me souviens plus maintenant, 60 000 $ environ… il parlait d'enfants… 

     

    Des enfants sauvés de la traite  d'enfants par l'équipe Q et Trump. 
    http://mediaverite.blogspot.com/2020/04/0604-des-enfants-sauves-de-la-traite.html

    L'horreur ! La compagnie Wayfair prise dans un scandale de trafic de personnes
    https://vol370.blogspot.com/2020/07/07-lhorreur-compagnie-wayfa1r-pris-dans.html

     

    Charlie Ward:  Il se passait des choses ... Je ne veux même pas les décrire en direct sur la chaîne parce que c'est tellement HORRIBLE...  Tous ces sacs mortuaires qui ont été sortis de la Maison Blanche. Maintenant que nous avons des preuves tangibles, les gens les ont vus sortir… ils ont vu les fourgons noirs les emporter… 

    Ces gens sont là-bas depuis des années… ils n'ont jamais vu la lumière du jour… et la quantité de parties du corps enlevées est… c'est impensable… complètement impensable… 

    Des sacs mortuaires auraient été commandés pour les victimes du virus, en fait pour les corps des enfants. 
    https://www.tomsguide.fr/les-etats-unis-commandent-100000-sacs-mortuaires-pour-les-futures-victimes-du-coronavirus/

     

    Nous commençons à voir les preuves ... et ce qui va se passer maintenant, c'est qu'elles vont s'effacer ... mais les médias grand public sont absolument discrets à ce sujet ... ils ne veulent pas que cela sorte car ils sont en difficulté ... à la minute où ça sort, ils sont finis… parce qu'ils l'ont dissimulé…
    Ils sont au courant depuis longtemps ... ils le dissimulent et cela les rend complices ... 

     

    Nous sommes maintenant dans une période passionnante… j'ai hâte à ce soir parce que j'ai une conversation avec quelqu'un qui travaille réellement pour NESARA… le système NESARA… ils sont sous une NDA (accord de non divulgation) militaire… mais nous discutons un peu, comme nous le faisons. Pour essayer de déchiffrer un peu plus ce qui se passe sans en dévoiler trop (clin d'œil.)

    Nous sommes dans une période incroyable en ce moment ... et vous et moi savons, quand vous avez dépassé la cible, vous vous faites tirer dessus ... et on m'a tiré dessus cette semaine.
    La mise en accusation est une farce complète et totale. Ce qu'ils font est inconstitutionnel… vous ne pouvez pas destituer quelqu'un qui n'est pas en fonction. 

    Il y a deux possibilités: soit il est toujours en fonction,ou, s'il n'est pas en fonction, et qu'ils modifient la Constitution pour l'adapter à leur récit, cela pourrait se retourner contre eux. Parce que cela signifierait alors qu'il pourrait attaquer les Clintons, les Bushes et Obama. 

    C'est une pantomime. Cela ne se produit pas vraiment. C'est un film que nous traversons. C'est pourquoi vous n'avez pas besoin d'avoir peur. Tout cela joue pour réveiller plus de personnes. Et plus tôt les gens se réveilleront, plus tôt ce sera fini. Pour le moment, c'est un véritable cauchemar d'essayer de réveiller les gens. Ils vont se rendormir, certaines personnes. Bien sûr, ils ont eu la vaccination et ils ne peuvent toujours pas continuer leur vie comme avant comme promis. Ils doivent encore porter un masque… 2 masques!… Vous ne pouvez pas l'inventer. Pour les personnes âgées qui regardent ça… vous aviez l'habitude de faire confiance à la BBC, à CNN et aux médecins. Vous aviez l'habitude de le faire. Ils sont devenus complètement contaminés. C'est donc très difficile pour eux d'accepter le fait que les gens en qui ils ont fait confiance toute leur vie sont aussi horribles c'est très très dur. J'en ai vécu dans ma vie où j'ai dû désapprendre des choses et ce n'est pas facile… ça prend du temps.

     

    La folie Covid fait partie de la confusion et de la peur que nous traversons, comme je l'ai dit dès le premier jour comme couverture pour leur RESET 

    Nous devons patienter encore un peu pour le moment de la réinitialisation financière mondiale, car lorsque cela se produira ... le virus, le vaccin, les émeutes, la 5G disparaîtront tous. Les confinements s'arrêteront IMMÉDIATEMENT lorsque la réinitialisation financière globale sera effectuée… elle disparaîtra… COMPLÈTEMENT. C'est pourquoi nous devons nous concentrer sur le moment où le GCR se produira…

     

    Nicholas Veniamin:  Tout le monde est confus et il n'y a pas beaucoup d'informations pour le moment…

     

    Charlie Ward:  Nous sommes dans la phase que j'aime appeler l'éveil politique…  c'était un terme utilisé l'autre jour par Lin Wood… j'ai beaucoup de respect pour Lin Wood… c'est un homme de bon caractère, il est pur dans son âme et son message est clair, il a utilisé le terme "nous sommes dans une période d'illumination politique"  où nous comprenons à quel point le côté politique est corrompu et pervers et la prochaine phase sera l'éveil spirituel au moment où nous serons dans la politique d'Éveil. Tant que nous ne comprenons pas le bien et le mal dans l'arène politique ... nous ne serons pas prêts à entrer dans l'éveil spirituel ... qui est en route ... 

    Comme je le dis toujours:  ne paniquez pas… soyez calme…

    Mais gardez les yeux et les oreilles ouverts sur le côté financier ... le côté bancaire ... le passage au système financier quantique et la réinitialisation financière mondiale ... 

    Nous obtenons de très bonnes informations pour le moment par Jack Kidd, c'est une bonne source d'informations sur le QFS et le GCR… 

    Ne paniquez pas. Passe un bon weekend.  Je continuerai mes recherches pendant mon week-end… 

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    3ème vidéo : 10 jours d'obscurité, la Maison Blanche est la cible principale du réseau pédophile 2-5-21

    Mustang Medic, Cirstenw, décodage de gènes

    https://www.bitchute.com/ video / 0IR7QW3GaJTb /

     

    Description de la vidéo: «Des générations d'enfants sont sauvées des TUNNELS (tunnels souterrains) trouvés sous la Maison Blanche et le Capitole. «Des flots de bus aux fenêtres assombries emmènent les enfants loin de leur enfer souterrain.  

    «Tout le monde apprendra bientôt ce mal satanique qui dure depuis de très nombreuses années sous la connaissance des présidents américains et des parlementaires faussement élus du Congrès.»

     

    Partiellement transcrit par Kat 

    Gene Decode:  Je voulais faire quelques petites mises au point sur plusieurs choses. Premièrement, beaucoup de gens savent que la Maison Blanche est sans lumière depuis dix nuits… il y avait un drapeau de 1776 qui flottait au-dessus pendant ce temps en berne, ce qui est très symbolique. De plus, les gens se demandaient pourquoi il faisait sombre? Peut-être parce que personne n'est à la maison. Mais aussi Mustang Medic a fait une vidéo montrant de nombreux bus se présentant avec des vitres teintées, ce qui est un peu normal. Mais pourquoi des bus touristiques? On aurait dit que des gardes nationaux étaient descendus et remplaçaient [ceux de service]. Puis ils ont attendu un moment. Le dernier jour, la 10ème nuit quand les lumières étaient éteintes, juste au moment où ils finissaient apparemment ce qu'ils faisaient, les lumières se sont allumées, sur le porche. 

    Mais c'était très léger, rose ambré, un très faible éclairage, et vous pouviez voir malgré tout grands gars des Forces spéciales, je sais qu'ils sont grands, mais les gens qui sortaient ne leur arrivaient pas tout à fait à mi-cuisse . Pour moi, cela ressemblait à des centaines d'enfants qui sortaient.

     

    Il y a des tunnels sous le congrès et la Maison Blanche… ces enfants sont là depuis tout ce temps. Maintenant que Trump n'est plus là, ils peuvent sortir les enfants et les médias grand public ne disent rien de ce qui se passe. Il sont là depuis des générations et ils ne peuvent pas supporter la lumière du jour ou même les lampadaires brillants, alors ils les sortent avec les lumières éteintes et les mettent dans des bus et s'assurent qu'ils ont des vitres teintées.

     

    Autre chose, il semble que quelque chose soit prévu…  
    Regardez le coût à Washington DC pour une chambre au Trump International Hotel. le 2 mars: habituellement 695 $. Maintenant, regardez: 5000 $. Que se passe-t-il?

    On dirait que quelque chose est prévu… 4 mars. 

    Message adressé par le président Lincoln au Congrès lors de la cérémonie d'inauguration de son mandat (4 mars 1861)
    https://mjp.univ-perp.fr/textes/lincoln1.htm

    Gene lit à haute voix ce post:

    Le président est déjà installé à la Maison Blanche d'hiver…

    Cirstenw:  Il a déjà déménagé toutes ses affaires hors de la Maison Blanche. Ils devraient juste le détruire au bulldozer.

    Gene Decode:  Ouais, ils le transformeront en musée ou quelque chose comme ça.

     

     par 

    source

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  • Le 25 mai 2000, 22 ans après sa première invasion du Sud-Liban, Israël quitte sans gloire la bande frontalière qu’elle occupait aux côtés de sa milice supplétive, l’Armée du Liban-Sud. Retour sur un évènement qui a changé la donne dans la région

    En ce chaud dimanche de printemps, le village de Khiam, au Sud-Liban, apparaît comme endormi. Le soleil n’est pas encore écrasant, mais les ruelles ont presque été désertées par les habitants, sans doute sous l’effet conjugué du jeûne du Ramadan et du confinement imposé dans tout le pays pour enrayer l’épidémie de coronavirus.

    Un calme à mille lieues de ces journées de mai 2000, durant lesquelles les villageois ont regagné leur liberté, après 22 ans d’occupation israélienne.

    Surplombant le village, le centre de détention de Khiam est toujours debout, offrant un point de vue panoramique – et stratégique – à quelques kilomètres à peine d’Israël et de la Syrie.

    Cet ancien fort de l’armée française, reconverti dans un premier temps en caserne de l’armée libanaise, se situe au cœur de ce qui avait été nommé par Israël « la zone de sécurité » au Sud-Liban. Un large portail rouge et blanc sur lequel flottent des drapeaux libanais et du Hezbollah en barre l’entrée.

    Quelques mètres plus loin, un portrait bienveillant du secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, accueille les visiteurs avec cette mention : « Nous n’abandonnons pas nos détenus en prison. »

    La « prison de la honte », comme l’avait surnommée Amnesty International, est entretenue par le « Parti de Dieu » et d’anciens détenus depuis sa libération, le 23 mai 2000. Depuis sa création en 1985 jusqu’à mai 2000, près de 5 000 Libanais dont 500 femmes, ainsi que des Palestiniens, y ont été incarcérés. Certains y sont morts. D’autres ont disparu.

    Combattants actifs du Front de la résistance nationale libanaise (une coalition de partis de gauche), du Hezbollah, d’organisations palestiniennes, ou simples habitants refusant de collaborer avec Israël y ont été enfermés et torturés, sans aucune forme de procès.

    Parmi eux, des adolescents, dont un jeune garçon du village de Houla âgé de 12 ans, mais aussi des vieillards (le plus vieux détenu était âgé de 77 ans, accusé d’avoir caché des membres de la résistance), des mères ou des sœurs, emprisonnées parfois uniquement dans le but de faire parler un père, un frère, un fils.

    Dans la grande cour d’entrée, trois affiches ont été placardées sur les murs des bâtiments encore debout.

    L’une d’elles, représentant le sombre couloir menant aux cellules, égrène méthodiquement les noms des collaborateurs libanais qui ont officié dans le centre de détention pour le compte de l’Armée du Liban-Sud (ALS), la milice supplétive des forces israéliennes fondée en octobre 1976 par Saad Haddad, un dissident de l’armée libanaise, dans un Liban alors en pleine guerre civile (1975-1990).

    Une autre affiche a été érigée en mémoire des martyrs tombés à Khiam, sous la torture et les coups. Le dernier panneau met en scène Amer Fakhoury, le visage goguenard, aux côtés de deux photos du centre de détention, surmontées de l’inscription « Made in USA ».

    Surnommé le « boucher de Khiam » par d’anciens détenus, ce Libanais est l’un des anciens responsables de la prison, récemment exfiltré par les États-Unis après son retour sur le territoire libanais en septembre 2019, se pensant couvert par la prescription, vingt ans après sa fuite du pays dans la foulée du retrait israélien du Sud-Liban. Il était notamment poursuivi pour torture, enlèvement et meurtres.

    Si certains des membres de l’ALS se sont enfuis en Israël avec leurs familles (environ 7 500 y résident toujours et ne peuvent pas rentrer au Liban), d’autres ont été jugés et ont passé quelques mois en prison. Certains d’entre eux ont depuis été incorporés dans les forces de sécurité régulières.

    TORTURE ET HARCÈLEMENT

    Âgé d’une soixantaine d’années, Ahmed Hussein al-Amine promène sa silhouette fourbue dans l’enceinte de la prison, où le Hezbollah a entreposé quelques-unes de ses prises de guerre israéliennes, comme des chars Merkava.

    De la prison originelle, il ne reste plus que des monceaux de gravats et quelques murs chancelants, après qu’elle a été dévastée par les bombes israéliennes, dans la nuit du 19 au 20 juillet 2006, lors des 33 jours de guerre durant lesquels le Hezbollah et Israël se sont affrontés.

    L’homme raconte à Middle East Eye ses quatre années d’incarcération à Khiam. Arrêté en septembre 1996 alors qu’il participait à des opérations avec le Hezbollah, al-Amine n’en ressortira libre que le 23 mai 2000, quand les habitants du village et les combattants du Parti de Dieu déferlent comme une marée humaine sur la prison pour les libérer, lui et ses 143 codétenus, dont trois femmes.

    De sa détention, Ahmed Hussein al-Amine garde gravées dans sa mémoire et dans son corps les tortures qu’il a subies.

    « Pour nous faire parler, ils [les geôliers de l’ALS] nous suspendaient nus à un poteau dans la cour, surnommé ‘’la colonne des souffrances’’, puis nous aspergeaient en alternance d’eau chaude et d’eau froide ; d’autres fois, ils nous envoyaient des décharges électriques. Après, ils mettaient du sel sur nos blessures », témoigne-t-il, la mémoire vive.

    Il confie aussi avoir été placé en isolement durant cinq longs mois, dans une cellule d’un mètre carré sans fenêtre, verrouillée par une lourde porte en métal. Jusqu’à aujourd’hui, son corps perclus de douleurs lui rappelle les sévices subis.

    Pourtant, avoue-t-il, « le pire, c’était la torture psychologique, d’entendre les cris de souffrance, les hurlements, les menaces permanentes : ils nous disaient qu’ils s’en prendraient à nos familles, à nos proches ».

    Vue de la cour de la prison de Khiam le 24 mai 2000, un jour après la libération des détenus (AFP)Vue de la cour de la prison de Khiam le 24 mai 2000, un jour après la libération des détenus (AFP)

    À leur arrivée à Khiam, les détenus menottés se voyaient infliger par les miliciens de l’ALS ou les soldats israéliens le supplice du sac en toile de jute sur la tête, les privant de tout contact avec le monde extérieur.

    D’autres ont connu les privations de lumière pendant des jours ou l’enfermement au « nid », comme le relate la journaliste Véronique Ruggirello dans son livre Khiam, la prison de la honte, un ouvrage qui rassemble les récits d’une douzaine de détenus.

    « Une boîte de 90 cm de haut dans laquelle on était placé pour rester en position fœtale pendant des heures, parfois des jours entiers », raconte ainsi Afif, l’un des anciens détenus de Khiam.

    EN 1978, 25 000 SOLDATS ISRAÉLIENS DÉFERLENT SUR LE LIBAN

    Si ce lieu de sinistre mémoire reste emblématique jusqu’à aujourd’hui de la marque israélienne et de sa milice supplétive, l’occupation du Sud-Liban a connu plusieurs phases.

    Dans la nuit du 14 au 15 mars 1978, 25 000 soldats israéliens envahissent le territoire sur une profondeur d’environ 40 km, jusqu’au fleuve Litani, lors d’une opération entachée de massacres. L’objectif est de repousser les combattants palestiniens et de constituer une « ceinture de sécurité » frontalière. 

    Des soldats israéliens près du fleuve Litani après l’invasion israélienne du Sud-Liban, le 20 mars 1978 (AFP)Des soldats israéliens près du fleuve Litani après l’invasion israélienne du Sud-Liban, le 20 mars 1978 (AFP)

    Quelques jours plus tard, le Conseil de sécurité des Nations unies enjoint Israël, via la résolution 425, de retirer « sans délai » ses troupes de « la totalité » du Liban jusqu’à la frontière internationale, simultanément avec la création d’une force intérimaire de l’ONU au Liban, la FINUL.

    Les troupes israéliennes se replient mais, au lieu de confier leurs positions à la FINUL, elles les remettent à l’Armée du Liban libre créée par Saad Haddad, sous la supervision d’Israël.

    En juin 1982, nouvelle invasion israélienne avec l’opération « Paix en Galilée » pour, cette fois, détruire l’infrastructure de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

    Deux ans plus tard, Antoine Lahad succède à Saad Haddad, mort d’un cancer, à la tête de ce qui est devenu l’Armée du Liban-Sud.

    Ce n’est qu’en 1985 qu’Israël se retire de Saïda, Tyr et du sud de la Békaa pour conserver ce que les Israéliens nomment la « zone de sécurité » : un millier de km2 le long de leur frontière avec le Liban, ainsi que la région de Jezzine, plus au nord, sous contrôle de l’ALS.

    DES VEXATIONS AU QUOTIDIEN

    Dans le territoire occupé par Israël, c’est le règne de la terreur. Au Sud-Liban, les habitants sont nombreux à se remémorer les humiliations, la peur permanente, les proches enlevés par les miliciens de l’ALS ou par les soldats israéliens.

    « Ils ont fait sortir tous les garçons pour les fouiller et les ont plaqués au sol en les frappant, comme ça, pour rien »

    – Nawal, témoin

    Âgée de 20 ans en 1983, Nawal* se souvient avec effroi de ces années noires. Habitant avec sa famille dans une localité proche de Tyr, elle se remémore l’angoisse permanente : « Nous préférions dormir tout habillés, avec nos papiers d’identité sous l’oreiller, au cas où les Israéliens décidaient de faire une descente. »

    « Un jour, ma sœur s’est retrouvée nez à nez, sur le balcon, avec la tourelle d’un tank israélien. Des soldats sont sortis et ont pénétré dans notre maison, où mon frère jouait aux cartes avec ses amis. Ils ont fait sortir tous les garçons pour les fouiller et les ont plaqués au sol en les frappant, comme ça, pour rien », raconte-t-elle à Middle East Eye.

    Quelques années plus tard, après le retrait d’Israël de Tyr, Nawal se rappelle aussi des obus qui s’abattaient sur la ville, lancés par les miliciens de l’ALS, sans raison valable.

    « Nous avions tout le temps peur de nous déplacer ; pour les filles seules, c’était hors de question. »

    UNE DÉFAITE SANS PRÉCÉDENT POUR ISRAËL

    Soumaya* conserve des souvenirs d’un ordre différent. Mariée en 1990 à un Libanais originaire de Khiam, mais partie vivre en dehors de la zone occupée car elle « ne supportai[t] pas de voir les Israéliens se balader là, comme chez eux », elle raconte le parcours du combattant chaque fois qu’ils souhaitaient visiter leurs proches au village.

    « Pour obtenir un laissez-passer, nous devions nous y prendre au moins une semaine avant, nous attendions parfois plus de trois heures devant la porte à Kfar Tebnine [permettant d’accéder en zone occupée] pour savoir s’ils nous laisseraient entrer dans la zone ou pas, c’était comme une grande prison, sans aucune liberté », dit-elle.

    Avec la peur, chaque fois, de ne plus en revenir. Les renseignements israéliens proposent à son mari, médecin, d’espionner pour eux, sans quoi ils lui interdiront de revenir dans le village. Soumaya et son époux ne reviendront plus, jusqu’à la libération.

    Des Libanaises célèbrent le retrait de l’Armée du Liban-Sud (ALS), supplétif d’Israël, du village de Marqaba, le 22 mai 2000 (AFP)Des Libanaises célèbrent le retrait de l’Armée du Liban-Sud (ALS), supplétif d’Israël, du village de Marqaba, le 22 mai 2000 (AFP)

    Quand elle évoque le retrait israélien, Soumaya a la chair de poule.

    « Je n’oublierai jamais ce jour-là. Nous sommes partis de Beyrouth à 5 h du matin. Nous voulions venir avant le 23 mai mais il y avait encore des collaborateurs [l’ALS]. C’était magnifique, dans les maisons, les femmes criaient de joie en faisant la zalghouta [bénédiction chantée d’un mariage], pleuraient », confie-t-elle à MEE.

    Ahmed Hussein al-Amine a vécu ce jour depuis sa cellule.

    « C’était magnifique, dans les maisons, les femmes criaient de joie

    – Soumaya, témoin

    « Une semaine avant la libération, nos geôliers sont soudainement devenus très gentils, très polis. Ils sentaient que c’était fini. On a eu peur qu’ils se vengent. Le 23 mai, avant la tombée de la nuit, les gardiens ont pris la fuite en Israël, les habitants et le Hezbollah sont rentrés et ont cassé les portes pour nous libérer », se souvient-il avec émotion.

    Si, dès l’invasion israélienne, des opérations de résistance sont menées par divers groupuscules, le Hezbollah se distingue à partir de novembre 1982 – avec l’attentat kamikaze perpétré par Ahmad Kassir contre le QG militaire israélien à Tyr, qui fera 74 victimes, dont des haut gradés israéliens – par son organisation, ses attaques de grande envergure, le courage de ses combattants, sa guérilla contre l’occupant.

    Il est soutenu par une résistance populaire qui s’organise, elle aussi. Les coups de boutoir du mouvement chiite au fil des ans pousseront Israël à se retirer de la région dans la débandade, sans le moindre accord politique, tandis que l’ALS se délite.

    DES TENSIONS ENCORE FRÉQUENTES

    Le 25 mai 2000, le retrait israélien du Liban s’achève, au terme de dix jours qui voient les villages être libérés les uns après les autres par la Résistance. La porte de Fatima, au niveau de Kfar Kila, par laquelle les derniers soldats israéliens et les miliciens de l’ALS sont partis, est fermée définitivement.

    « C’est la première fois qu’Israël a dû se retirer inconditionnellement d’un territoire occupé, c’était une vraie défaite, dans des conditions extrêmement humiliantes, c’est pour cela qu’il s’est vengé en 2006 », explique à MEE Walid Charara, chercheur au Centre consultatif pour les études et la recherche.

    « Cela a d’ailleurs encouragé les Palestiniens à lancer la deuxième Intifada en septembre 2000 », estime-t-il.

    « Israël teste en permanence la détermination du Hezbollah en faisant des démonstrations de force. Mais [les Israéliens] savent que s’ils dépassent le seuil, la riposte sera immédiate »

    – Walid Charara, chercheur

    Si l’occupation israélienne du Sud-Liban prend fin, les violations de la souveraineté libanaise se poursuivent, suscitant de fréquentes montées de tension, comme récemment en août 2019.

    « Le Liban subit un véritable blocus en armement pour permettre à Israël de conserver sa suprématie. Tant qu’on ne lui permet pas d’acquérir des moyens défensifs dignes de ce nom pour empêcher les incursions israéliennes, le Hezbollah prendra en charge la défense du territoire, avec ses moyens », prévient l’analyste.

    « Israël, qui foule aux pieds les résolutions de l’ONU, teste en permanence la détermination du Hezbollah en faisant des démonstrations de force. Mais [les Israéliens] savent que s’ils dépassent le seuil, la riposte sera immédiate », conclut Walid Charara.

    * Les prénoms ont été modifiés.

    Par Jenny Saleh – Khiam, SUD-LIBAN Published date: Lundi 25 mai 2020

    « Je n’oublierai jamais ce jour-là » : il y a vingt ans, le retrait humiliant d’Israël du Sud-Liban   | Middle East Eye édition française

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    Par Ojim.fr

    21 JANVIER 2021

    Source: Ojim.fr

     

    Connaissez-vous Coalition for a Safer Web  ? (Coalition pour un Web plus sûr ?) Le 17 janvier 2021, cette association américaine, s’est lancée dans un procès contre Apple les accusant de laisser l’application Telegram répandre des discours « néo-nazis », « antisémites » et « suprématistes au sein de la population. Ces propos circuleraient librement et seraient à l’origine d’une montée de violence de la part d’individus « exttrémistes ».

    LE SUCCÈS DE TELEGRAM GÊNE LES ANTIFAS

    D’après cette association, Telegram aurait notamment été utilisé pour organiser la prise du capitole le 6 janvier dernier en permettant aux différents groupes de communiquer et de s’organiser à l’abri de toute censure.

    Le 24 septembre 2020 le président de cette association déclarait que les torrents de haine en provenance des extrémistes sur les réseaux sociaux menaçaient le peuple américain. Dénonçant un phénomène de « détournement » et « d’armement » du web au profit de groupes extrémistes qui incitent à la violence et à commettre des « actes de terreurs domestiques »

    UNE ONG ENTRE GUEPEOU ET GESTAPO

    L’association s’est donné comme objectif d’identifier et soutenir le démantèlement de tous les réseaux sociaux extrémistes incitant à la haine ainsi que ceux qui participent au commerce de substances illicites (manifestement, vendre de la drogue ou avoir une opinion différente c’est un délit de même niveau pour cette association). Ils veulent développer une politique pour contrer la croissante menace des sites web « extrémistes » et promouvoir la création d’une norme à laquelle seraient soumis tous les réseaux sociaux (remplacer « norme » par « censure »).

    Ils recommandent une nouvelle politique et de nouveaux logiciels qui permettraient aux réseaux sociaux d’interdire et censurer plus facilement les contenus jugés extrémistes car incitant à la violence ou au terrorisme. Et enfin ils veulent interdire l’usage de tous les réseaux sociaux au groupe État-islamique ainsi qu’à toutes les organisations terroristes similaires.

    TELEGRAM SE DÉFEND

    Ce nouveau fait vient s’inscrire dans la forte dynamique lancée il y a plusieurs semaines qui consiste à museler les voix « réactionnaires » partout autant que possible. Peu après le scandale de la mise à mort de l’application PARLER par Amazon, que nous avons déjà évoqué, Pavel Durov le fondateur de l’application Telegram, s’était adressé à tous les utilisateurs d’iOS (Apple) en leur recommandant de passer sur Androïd, estimant qu’Apple pourrait bientôt nuire à leur liberté. Pavel Durov déclarait ainsi :

    « Apple et Google posent un problème de liberté bien plus important que Twitter. Apple est le plus dangereux des deux, car il peut limiter complètement votre accès aux applications ».

    En effet, contrairement à Androïd dont il est possible de modifier aisément les paramètres, Apple ne permet pas d’installer des applications depuis une autre source que l’AppStore sur les iPhones. Cela se passait le 12 janvier 2021, au moment où Telegram rencontrait une très forte hausse du nombre d’utilisateurs, dépassant même les 500 millions, dont 25 millions d’inscrits en 72h seulement.

    In fine, les exigences de « Coalition for a safer web » sont simples : ils veulent qu’Apple applique le même sort à l’application Telegram qu’ils ont fait subir à PARLER, puisque dans le fond la problématique est exactement la même selon eux. C’est-à-dire, celle de la censure préventive, partout et toujours. À bon entendeur…


    PS : vous pouvez évidemment retrouver l’Ojim sur Telegram, c’est ici.


    Source: https://www.ojim.fr/qui-veut-pousser-apple-a-supprimer-telegram/

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  •                Combattants Ouïghour dans la province d’Idlib en Syrie [CR: al-Manar]                                                                                                                                                                                                                Ils sont devenus la préoccupation première des responsables politiques américains qui jusqu’ici se souciaient peu, pour ne pas dire pas du tout, des peuples opprimés. Selon Donald Trump des entreprises chinoises exploitent la communauté Ouïghour. Même ton chez Joe Biden, qui parle de répression. En France, les chantres des réseaux acquis à l’Amérique impérialiste relaient comme ils l’ont toujours fait quel que soit le pouvoir en place la rhétorique étasunienne sans jamais y apporter la moindre correction.

    Sur les chaînes de télévision et dans les grands médias en général, seuls “les spécialistes” favorables aux affirmations américaines sont tolérés. Pourtant, il existe des voix dissonantes. Le journaliste Maxime Vivas, l’un des rares à s’être vraiment rendu sur place, publie un livre-enquête : Ouïghour pour en finir avec les fake news. L’historien André Lacroix écrit : Après le Tibet, place au Xinjiang pour discréditer la Chine. Docteur en information et en communication, Emmanuel Wathelet, sans toutefois nier les dérives du capitalisme chinois, revient méthodiquement sur les mensonges d’Amnesty International sur la Chine.

    Difficile pour nous de trancher définitivement, mais une chose est sûre : les réseaux inféodés à Washington nous ont appris à nous méfier de leurs affirmations. Quoi de plus légitime de douter d’un pays qui dans son histoire n’a eu de préoccupations que pour l’hégémonie de son Dollar ? Partant de ce principe, il nous a semblé, en attendant un éventuel débat contradictoire à la télévision entre débatteurs avisés, de revenir sur la carrière d’un supporter inconditionnel de la cause Ouïghour si l’on s’en tient à ses dires.

     La méthode à papa 

                                                                                                  Romain Goupil, Bernard-Henri Levy and Andre Glucksmann

                                                                                                                                                                    Fils du nouveau philosophe André Glucksmann, Raphaël s’est particulièrement inspiré jusqu’alors de l’approche intellectuelle de son père. Ce dernier, qualifié par le sociologue Claude Grignonde de « révolutionnaire conservateur », qui « met l’est à la place de l’ouest, la gauche à la place de la droite, la droite à la gauche de la gauche […], transforme les révolutions victorieuses en révolutions manquées et les révolutions manquées en révolutions réussies », s’était fait remarquer dans les années 70/80 en devenant la figure de proue de l’accueil des « Boat People » vietnamiens. Cela sans jamais rappeler que le malheur des réfugiés vietnamiens était pour l’essentiel le fruit d’un Apocalypse créé par les Américains. (Plusieurs millions de morts et de mutilés). Ainsi, le journaliste John Pilger démontre avec une grande pertinence la similitude entre l’apparition des Khmers rouges au Cambodge et celle de Daech en Irak et Syrie. Deux sectes insignifiantes au départ qui ont émergé à la suite des désastres engendrés par l’intervention américaine.

    Dans la période post 11-Septembre qui a fait sombrer indéniablement le monde dans l’idéologie bushiste, la famille Glucksmann, André en tête, a contribué à légitimer l’idéologie néo-conservatrice. Partisans zélés de l’interventionnisme américain, le père, le fils Glucksmann, et leurs amis de la mouvance atlantiste seront à l’origine d’un projet politique qui prendra la forme d’une revue intitulée ”Le Meilleur des mondes”. Impulsée par le Cercle de l’Oratoire, un think tank acquis à l’Amérique imperialiste, cette publication s’avérera être le porte-voix de la propagande des va-t-en guerre, avec le résultat que l’on sait : plus d’un million de morts. Ce chiffre hallucinant et non définitif émane d’un rapport publié par un groupe de médecins lauréats du prix Nobel. La « guerre mondiale contre le terrorisme » a tué plus d‘un million de civils.

    Le conseiller de Sarkozy

    En 2019, lors de l’élection européenne, Raphaël Glucksmann assure qu’avec lui « La gauche n’est pas morte” et qu’ “il y a une opportunité historique qu’elle gagne au niveau européen ». Dans la campagne qui précéda un échec qui était quasi certain (6,19 %), Raphaël Glucksmann, affaibli par son parcours politique sinueux, refusa que l’on évoque sa proximité avec Nicolas Sarkozy en 2007. Néanmoins, contacté par France Inter, l’entourage de l’époque de Nicolas Sarkozy affirma que Raphaël Glucksmann et l’ancien président “s’appréciaient”. “Ils s’entretenaient régulièrement et Raphaël Glucksmann le conseillait sur la Géorgie.” Nous les voyons même ensemble sur des photos en 2008.

    A vrai dire Raphaël Glucksmann connaissait les rouages atlantistes, jusqu’à devenir en 2009 conseiller du chef d’État géorgien, Mikheïl Saakachvili. Qui est donc Monsieur Saakachvili ? Dans le genre aventurier sans scrupule, l’ancien président géorgien se pose là. En 2008, il fait pénétrer son armée dans Tskhinvali, la petite capitale de la région séparatiste d’Ossétie du Sud qualifiée en occident de “pro-russe”. Au bout de 24 heures les troupes géorgiennes refluent en désordre balayées par les troupes Russes. Résultat : Le cessez-le-feu intervient 3 jours plus tard avec le retrait des troupes russes. Saakachvili fut lui aussi un bushiste convaincu. D’ailleurs il enverra ses soldats aux côtés des américains en Irak. Expulsé de Géorgie en 2013 où il est passible de prison pour quatre chefs d’accusation, nous retrouvons comme par enchantement Mikheïl Saakachvili recyclé par un truchement mystérieux en gouverneur de la région d’Odessa en Ukraine.

                                                                                                                                                                                                                                

    Une femme sous influence

    En Ukraine, Raphaël Glucksmann a également ses entrées. Après le putsch du Maïdan, sous couvert de rétablir la démocratie, il devient l’un des nouveaux préposés en charge du catéchisme libéral-fasciste ukrainien. Libéral, car totalement inféodé au capitalisme occidental. Fasciste, car pour parvenir à leurs fins, les dirigeants se sont agglomérés à des miliciens d’extrême droite. Des activistes ultra-violents qui depuis 2014 font régner la terreur en Ukraine. Ukraine : une milice d’extrême droite détruit un camp de Roms à la hache.

    Or qui était l’épouse de Raphaël Glucksmann de 2009 à 2014, lors de cette période de violence en Ukraine ? Eka Zgouladze, celle-là même qui, de décembre 2014 à mai 2016, allait devenir vice-ministre de l’Intérieur de l’Ukraine. Lorsqu’elle rencontre Raphaël Glucksmann, elle est vice-ministre de l’Intérieur de Géorgie, alors dirigée par l’atlantiste Saakachvili (2005-2012) dont Raphaël Glucksmann est un conseiller officieux depuis 2004. Aussi comprenons que notre donneur de leçons en série fut marié à une femme qui allait devenir ministre à la tête d’une véritable organisation militaire et maffieuse parallèle, capable d’employer des régiments néonazis pour ses basses œuvres et ainsi faire basculer la pseudo-révolution de l’Euro-maïdan dans le camp atlantiste.

    L’indignation à géométrie variable

    Raphaël Glucksmann soutient également la cause des Tchétchènes, nous dit-il. Dans le même temps, il soutient aussi l’ultranationaliste Alexeï Navalny, crédité de 2 à 3 % d’intentions de vote en 2017. Nos médias nous le présentent toujours comme l’unique opposant à Poutine en omettant constamment de parler du Parti Communiste russe, qui est en fait le véritable principal parti d’opposition avec 11,7 % des voix obtenues par son candidat Pavel Groudinine en 2017. Ceci étant, le cas “Navalny coqueluche des occidentaux” est intéressant pour plusieurs raisons dont nous retiendrons ici la plus significative : Dans une vidéo de 2018, Navalny s’est en effet exhibé avec un pistolet automatique pour promouvoir l’autorisation d’utiliser les armes à feu contre les Tchétchènes, qu’il a comparé à des cafards. Alexeï Navalny et les cafards Tchétchènes. Nous sommes donc face à un cas d’école du “paradoxe néocons” : D’un côté tenir un discours empreint de droitdelhommisme et de l’autre copiner avec les pires extrémistes, du moment qu’ils servent les intérêts américains. Avez-vous déjà entendu Raphaël Glucksmann s’exprimer sur les drones secrets du tandem Obama/Biden qui leur ont permis d’assassiner au nom de la Sécurité nationale des milliers d’innocents ? Et là, une fois encore il s’agit d’informations prouvées et même confessées, accessibles à tous.

    Il n’y a donc aucune originalité dans le « procès néocons » que Raphaël Glucksmann livre contre la Chine. Sa démarche consiste à constamment stigmatiser les cibles désignées au préalable par l’administration américaine, la Chine nous avons vu, mais aussi la Russie, Cuba, l’Iran, ou le Venezuela, tout en omettant de mentionner des informations capitales sur les dérives autoritaires de nombreux alliés de l’Amérique. En conformité avec le logiciel atlantiste, Raphaël Glucksmann délaisse volontairement les dérives et bavures du Pentagone et de la CIA à qui l’appareil politico-économique demande de conduire des guerres pour des motifs extrêmement contestables.

    Pleutre et minimaliste

    A contrario, prenons deux exemples emblématiques: Bien qu’il ait été présenté lors de la campagne des élections européennes de mai 2019 comme la “tête de gondole” du groupe de “l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates” au Parlement européen, Glucksmann, l’auto proclamé défenseur des opprimés, ne semble pas réagir immédiatement à la famine au Yémen qui est créée de toute pièce par Washington et Riyad, nous explique le magazine américain Counterpunch. A la question “Doit-on vendre des armes à l’Arabie saoudite, un état qui pratique la charia en étant un allié indéfectible des puissances dites démocratiques ?” Raphaël Glucksmann se contente dans un communiqué lapidaire de demander timidement au président de la République “de « faire toute la «transparence» (…) sur les exportations d’armes françaises et sur les liens de la France avec les régimes autoritaires comme l’Arabie saoudite et l’Egypte.”

    De la transparence et pas plus pour contenter Raphaël, alors qu’une ONG pourtant acquise aux intérêts de l’occident comme Human Rights Watch déclare « Le gouvernement ne peut plus nier le risque de complicité dans des crimes de guerre ». Depuis 2015, la guerre au Yémen a fait au moins 10.000 morts, et poussé des millions de Yéménites à la famine. La question sera d’ailleurs complètement éclaircie par Amnesty International, une autre ONG à la solde de l’occident, qui malgré tout nous signale que la France « pays des droits de l’Homme » est l’un des plus gros fournisseurs d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. La transparence est assurément faite, et visiblement elle suffit à Raphaël Glucksmann.

    Récemment sur RMC, à la question “La France doit-elle accueillir Julian Assange ?”, le journaliste lanceur d’alertes emprisonné et torturé dans les geôles de l’occident, Glucksmann répond oui en précisant toutefois qu’ “il n’a aucune sympathie pour Julian Assange qui travaille pour la chaine TV Russia Today et qui en plus a une mentalité un peu complotiste“.

    Cette discussion avec Bourdin se conclut d’ailleurs par un lapsus oh combien révélateur : Glucksmann confond l’organisation WikiLeaks fondée par Julian Assange qui nous informe sur les bavures américaines, avec l’encyclopédie Wikipédia “noyautée par la CIA” nous dit le journal 20minutes. Une information édulcorée mais malgré tout présente aussi sur le site du Nouvelobs. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : Pour que Glucksmann nous sorte quelques mots sur les crimes de guerre au Yemen ou sur l’acharnement tortionnaire que subit Julian Assange, il faut les lui arracher de la bouche.

    Jeter le discrédit sur quelqu’un en le traitant de complotiste est, comme nous venons de le voir, une autre spécificité de Glucksmann. Ainsi nous avons écrit en préambule qu’il s’était surtout fait connaître en tant que contributeur de la revue néocons / atlantiste “Le Meilleur des Mondes”. Or le bien fondé de cette publication s’appuyait sur le fait que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive et qu’il avait l’intention de les utiliser. Ce mensonge vendu à l’époque par Colin Powell, secrétaire d’État des États-Unis, fut à l’origine de la destruction de l’Irak. Dès lors, ouvrons les yeux et comprenons qu’il s’agit là de l’une des pires théories du complot, puisque ce mensonge à caractère paranoïaque a eu pour conséquence d’occasionner la destruction d’un pays dont la population et singulièrement ses enfants, étaient déjà ravagés par un strict embargo imposé par les mêmes Etats-Unis.

    Conclusion 

    Il fit ses premiers pas aux côtés des membres du Cercle de l’Oratoire, la principale structure de rayonnement de la propagande néocons en France. Il fut ensuite le collaborateur de Saakachvili, un pantin à la solde de l’Amérique. Aujourd’hui il cautionne les allégations de Trump et Biden. Bref, à l’instar de Robert Ménard qui fut à la pointe de la campagne anti-JO de Pékin, Raphaël Glucksmann a résolument orienté sa carrière vers les intérêts américains. Si les Ouïghours ont vraiment besoin d’un porte parole crédible, il va sans dire qu’avec Raphaël Glucksmann leur avocat commis d’office, il n’ont pas touché le gros lot.

    Habitué aux semblants de débats dépourvus de contradicteurs, notre homme évolue depuis toujours dans un entre-soi qui lui procure l’assurance de ne jamais être vraiment mis en difficulté. Or sans opposer les différents points de vue pour démêler le vrai du faux, il est difficile de pouvoir valider ou pas les différentes déclarations sur la question des conditions de vie des Ouïghours en Chine. Surtout quand les accusations viennent d’un camp qui au nom des droits de l’homme a plongé des parties importantes du monde dans un chaos indescriptible. Une chose est certaine, l’ascension fulgurante de la Chine ne plaide pas en sa faveur.

    Ainsi, les vociférations de Raphaël Glucksmann sont en accord avec la position commune des pays occidentaux à l’égard du pouvoir politique chinois. Elles se propagent parallèlement au fond ancestral de racisme anti-asiatique qui puise sa force dans l’histoire sordide de nos guerres coloniales. Il est préoccupant de constater combien les messages haineux d’incitation à la violence envers la Chine se multiplient. Ainsi l’Association des Jeunes Chinois de France (AJCFt), nous alertait dernièrement que “les chinois” sont accusés entre autres d’être à l’origine de la propagation du nouveau coronavirus.

    Par Anticons

    Source: https://anticons.wordpress.com/2021/01/21/raphael-glucksmann-le-nouveau-substitut-de-la-cause-ouighour/

          

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  • Il est clair et d’usage de dire que les institutions ne valent que ce que valent leurs représentants. Améliorer le confort d’une maison et négliger la qualité de l’utilisateur ne va qu’en créant un dysfonctionnement dans l’une et une inutilité dans l autre.

    L’Algérie est plus qu’un simple territoire au sens physique, c’est une géographie à multiples équations. A lui seul, le sud est un pays avec ses besoins, ses aspirations et ses conditions. Donc, porter le même dessin, le calquer et le transposer identiquement sur le tout ne constituera pas une solution. C’est la nature du problème qui aura à recommander la solution idoine Repenser le territoire équivaudrait à l’acte de ne plus le laisser dans sa portion statique mais le rendre plus dynamique. Rentable dans son espace, efficace dans son temps. Le découpage esquissé par Bedoui dans ses agonies de dernier quart d’heure n’étaient aux yeux de tous qu’un ultime coup de pouce à une politique basée uniquement sur le populisme loin de toute norme de management des territoires. C’était, avec l’insertion des jeunes du filet social ; un carburant frelaté qu’il croyait de booster et passionner l’aller vers le mandat de trop.

    Voilà que le ministre actuel et le pouvoir en place, peinent à réaliser ses engagements irréfléchis. Que faire ? Il se dit dans la rue et dans les réseaux sociaux que l’Algérie en fait ne vit pas trop une crise exclusivement économique, mais bel et bien une crise de confiance qui n’arrive plus à faire fédérer tous les acteurs de la nation. L’Etat est toujours présent de par ses instituions, ses démembrements extérieurs. C’est une évidence vitale. Ses représentants exercent des missions de professionnels et non des mandats électifs. Ils assurent et garantissent la permanence de l’Etat et non d’organisations politiques en valorisant le rôle et les missions polymorphes de l’Etat en tout domaine notamment ceux destinés à l’amélioration des conditions de vie (logements, scolarité, santé, loisirs, administration électronique etc…). Alors qua ces missions semblent continuer à se faire ; la présence de l’Etat plus particulièrement sur les réseaux virtuels ne tient en vérité qu’à un langage de protocole et de solennité, incapable de s’intégrer dans celui que les internautes.

    Sans le rétablissement de cette confiance, cette justice territoriale, cette justesse de vison, ce bon choix des hommes ; il serait difficile de dépasser les impasses et les couacs qui minent le paysage national. Parlant du projet relatif à la loi sur les collectivités locales, le ministre a fait remarquer que les lois relatives à « la commune et à la wilaya avaient montré leurs limites, eu égard aux mutations politiques et socioéconomiques et aux nouvelles exigences du pays », ajoutant qu’il « est impératif de revoir leurs dispositions», d’autant plus que les collectivités territoriales, étant des structures publiques de l’Etat par excellence, constituent «la pierre angulaire pour l’exécution des dispositions constitutionnelles, voire un espace adéquat pour l’exercice de la démocratie.

    Il ne suffit pas de raccommoder le territoire ou lui faire des découpes selon l’humeur locale, il faudrait surtout réinventer la vie dans ces espaces. Il ne suffit pas non plus de toiletter les textes et donner des arguments a des dispositions qui n’auront pas de réalité sur le terrain. Prenons le temps de scanner superficiellement les piliers organiques dans l’architecture du territoire.

    L’APC, la zone d’ombre de la république

    La préoccupation, disons classique d’une commune se confine dans ce souci de pouvoir rendre plus agréable et attractif le cadre de vie citoyen. – Si c’est l’Etat qui crée les communes, ce sont en effet les partis qui procréent ses élus. D’où la nécessité de revoir impérativement la loi sur les partis et légiférer aussi le profil de leurs adhérents qui forcement doivent être exclusivement leurs futurs candidats et non pas recruter des gens sans militantisme et à la veille des dépôts de candidatures. Le salut c’est d’avoir une commune qui agit et ne subit pas l’ordre extra-populaire. C’est de la commune, de la base populaire que doit démarrer toute croissance car elle symbolise l’expression des principes généraux de l’organisation territoriale et n’est pas simplement une assemblée d’élus, mais une partie de la république algérienne, une pièce foncière de la nation. Elle doit sortir de la zone d’ombre de l’organigramme territorial.

    L’on doit creuser pour renouveler les critères d’admission au statut de commune. Le taux démographique doit changer de lecture. Toutes nos villes, nos douars ; en termes de population sont en pleine adéquation, seulement la ressource naturelle, les possibilités de progrès font défaut dans l’évaluation d’admission. Comme il y a des communes qui dépassent largement le cadre d’une commune. Sétif ; à l’exemple chaque quartier est en lui une commune. Ainsi la vile se meurt. Elle a perdu ses palmes et ses atouts.

    On ne la chante plus aux multiples sons de propreté et de ville accueillante. Sétif se meurt sous l’œil borné de ceux qui sont à la tête de la municipalité. Un maire ne doit pas se confiner dans un ancien costume obsolète d’un ex-chef de daïra ou se pendre pour un haut fonctionnaire. Si c’en était le cas, il aurait pu grimper et réussir la tangente dans la carrière professionnelle et non pas croire l’allonger sur les bords d’un mandat électif obtenu par défaut d’acariâtres postulants. Ne pas comprendre que la commune est le trône où s’assoit par excellence le consensus populaire local, vous laissera la voie libre de la vendre à toute hiérarchie illégitime.

    Une commune à qui l’on refuse d’être le socle solide et durable d’où s’érige et s’élève tout le bonheur social national, qui n’incarne pas la volonté citoyenne, qui ne s’implique pas dans la dynamique économique, qui ne fédère ni consolide la cohésion, qui n’avance pas est une commune tout à fait commune, banale et insignifiante. Enfin une Commune est une commune avec un maire qui sourit et sème l’espoir debout, rentable et pleinement responsable.

    L’APW, une coquille vide

    On a beau avoir les textes tant de fois triturés, voire torturés pour donner l’illusion que le pouvoir fonctionne en autogestion. Les assemblées élues, dites populaires sont là, au sens de l’idéologie et de la phraséologie légale comme une plate-forme où viennent s’exprimer les attentes du peuple et rêver voir ses projets s’y épanouir. La façade étayée et argumentée est belle, la morphologie organique est d’un noble sentiment de centralisme démocratique ; mais la réalité est tout, sauf ce qui est visé par l’esprit d’une certaine escroquerie de législateur. En fait, c’est un leurre de croire prendre cette assemblée comme l’authentique habit d’un exercice citoyen. Elle est ficelée dans ses figurantes attributions comme l’est sa sœur ainée l’assemblée nationale. Au moins la commune touche le terrain et reste en contact d’une amère réalité malgré sa précarité attributive. Il se dit qu’elle est aussi l’expression populaire du pouvoir local par le peuple local. Là, le citoyen local se retrouve triplement représenté. Il l’est au niveau de sa commune, de sa wilaya et de son pays. Avec trois niveaux de défenseurs, trois représentations de sa personne , il n’arrive pas le pauvre à faire toutefois entendre sa p’tite voix ni encore avoir de vraies réponses pour ce qui se passe dans sa localité.

    Cette assemblée sensée être un contrepoids et un outil de contrôle face à l’exercice en devoirs et en droits du wali, n’est même pas une chambre d’enregistrement. C’est un faire valoir souple et adéquat, son utilité pas trop importante, nullement contraignante est démontrée par ces impasses, voire ces inerties qui se greffent à certains assemblées de wilaya où la vie ne bat que dans le cœur, d’un président et d’un wali. Il ne s’agit pas de différence idéologique, de courants politiques ou de différends personnels. Le mal se nicherait dans cet appât de gain, dans cette militance « gratifiée et payée » Il s’agit de ces sacrées maudites indemnités instituées en 2012 et allouant grassement les postes organiques dans cette auguste assemblée. Auguste ; si elle était telle qu’imaginée dans l’esprit de sa loi, dans se genèse. Cette assemblée au niveau des wilayas n’est qu’une façade politique tiède, molle et pâle à un immeuble politique qui tend à donner du crédit et de l’illusion à une démocratie en peine d’éclosion. En l’état actuel, l’on peut s’en passer et passer à autre chose plus consistante, autant que la constitution n’en évoque nullement. La régionalisation ? On verra.

    Le wali, le tout saint patron

    A défaut d’avoir de bons maires, forts, résistants, ayant du punch et du gabarit, le wali continue à diriger toutes les communes qui sont dans sa géographie. C’est à lui seul qu’échoit la création du bonheur social ou le renforcement de la pauvreté communale. Toutes les décisions qui se prennent à tout niveau ministériel tombent, pour application sur son bureau. Toutes les fiches techniques d’inscription de projets se filtrent sur le même bureau. Le chef de daïra comme le téléphone est un instrument de travail. Le maire comme l’élu mal élu est un mobilier urbain servant de décor à la façade démocratique. Le wali ainsi est un fournisseur de légitimité à ceux qui en manquent, une solution encore problématique aux problèmes qu’auraient créés ses prédécesseurs.

    Depuis Bedoui, ce corps s’est métastasé, il s’est pétri de fausses valeurs où la noblesse du poste n’est plus une valeur républicaine, mais une adjonction de connivence et de complaisance. Il y a ceux qui parlent trop, promettent, engagent l’Etat et partent. Il y a ceux qui font passer le temps, s’enferment ou s’articulent autour des sujets uniquement du jour. L’illustration s’est faite à Sétif entre autres. Chacun des passants à laissé une ardoise de dires et de contes. Certains en caricatures, en anecdotes, d’autres en esbroufe, canular et inaptitude.

    Voyez-vous, chaque agglomération à ses propres témoins, ses enregistreurs mémoriels. Cette ville à connu des walis en totale incohérence avec sa dimension. Ils n’égalaient en rien son altitude autant ils étaient petits cherchant à s’agrandir par sa hauteur. Elle en a fait des noms, des ministres et même un premier ministre. Les situations d’évincement, de renvoi, voire d’humiliation, en plus des cas d’emprisonnement, de déboires judiciaires, de santé, d’isolement social, de rejet familial, de solitude amicale ne semblent pas avoir eu d’impact ou de redressement, de vigilance ou de faire prendre attention chez certains qui perdurent à s’apposer muscles, indifférence et insouciance. Heureusement pour la félicité de la patrie, qu’il subsiste bien, des hommes aptes à relever les défis de la fonction, autant, ils sont à leur propre mesure, à leur propre rang de simples travailleurs au service d’une nation. Sinon au nom de quel artifice légal ou managérial ; justifient-ils la continuité dans la pratique obsolète, de diriger les affaires publiques ? Autre temps, autres hommes.

    C’est dire…

    La prochaine révision des lois sur les collectivités locales, notamment les codes de la wilaya et de la commune doit se débarrasser de cette terminologie rébarbative usitée jusqu’à présent et qui sent le souffre de la propagande. C’est quoi en vrai, cette « démocratie participative » ? Qu’elle est la relation entre un citoyen et son élu ? Beaucoup de notions politiciennes ont supplanté celles de raison juridique. Le droit et la politique ne forment par tout le temps le bon ménage. L’on parle de l’Etat de Droit et non de l’Etat politique.

    Devant la compétitivité des territoires et à la faveur d’un climat plus ou moins concurrentiel ; la Commune demeure dans l’obligation de s’inscrire dans cette trajectoire d’accompagnement et de mise en disponibilité de l’ensemble de ses atouts. C’est ce qu’en fait recherche le ministre de l’intérieur. De la flexibilité des instruments juridiques jusqu’au devoir de la prise de décision ; elle est au-devant d’une exigence devenue maintenant irrésistible et à ne point reporter. Il parle, comme tous ses prédécesseurs et aussi dans le discours officiel même celui de la culture, de termes génériques de « investisseur », « operateur économique », « homme d’affaires » alors qu’il faudrait parler d’entreprise. Car L’entreprise est un projet. Elle fait toujours appel à la créativité et à l’innovation pour satisfaire dans les meilleures conditions un besoin ressenti. C’est à elle qu’échoit la croissance locale et à travers elle que se réalisent la politique du gouvernement et les ambitions citoyennes. Elle est appelée, une fois constituée à exercer son activité dans un espace donné obligatoirement situé dans la compétence territoriale d’une collectivité locale. Par conséquent, la commune pour son développement et afin de booster ses potentialités pour les rendre fructueuses et rentables se doit d’offrir un contexte précis en plus d’un environnement des plus propices en vue de faire réussir « l’entreprise ». Elle sera comme un citoyen. Elle a ses ambitions, ses aspirations et ses besoins.

    Il est donc facile de remodeler les textes, alors que l’essentiel est aussi dans le remodelage des profils de ces hommes appelés à gérer, appliquer et contrôler ces mêmes textes. L’aménagement du territoire n’est pas un trait de crayon par-là et un coup de gomme par-ci. C’est un projet. Une anticipation dans le long terme qui ne se soumet qu’à une intelligence de bonheur incessant et non pas à un agenda politique.

    « Un nouveau découpage administratif avant la fin 2021 » aurait lancé l’actuel ministre de l’intérieur face aux sénateurs. C’est là, un autre défi lancé, alors que celui lancé par Bedoui pour le même propos fait encore du surplace. Changer l’appellation d’une localité donnée sans l’octroi des conditions de viabilité et d’évolution se terminera par avoir la même localité seulement sous un autre nom, plus pompeux, plus gonflant. La dimension de wilaya ou wilaya déléguée s’exprime d’abord dans sa capacité à déconstruire la bureaucratie et se placer ensuite en un centre autonome de décision. Si la wilaya déléguée El-Eulma, par exemple aura toujours besoin de Sétif ; elle sera toujours une simple antenne administrative avec cependant une très belle enseigne lumineuse. Découper pour découper, mieux vaut couper le lien ombilical et recouper admirablement les cartes.

    Par El-Yazid Dib ..

    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5298511

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  •                                       

    Depuis le 26 août 2014, date à laquelle l’espoir français de la finance internationale a été nommé ministre de l’Économie et nous a pris en main, nous assistons au match titanesque qui oppose Macron et les nantis à 80% du peuple français.

    Jusqu’en décembre 2018, notre petit marquis s’est pris pour Alice au pays des merveilles.

    Tout lui a réussi. Somptueusement élu grâce à Marine le Pen, doté d’une introuvable majorité grâce à Sarkozy qui a modifié la Constitution pour que la Chambre soit élue dans la foulée de la présidentielle [ en vérité c’est Jospin. Note du GS] , il a fait absolument tout ce qu’il voulait pendant 4 ans. Il n’a jamais douté que le peuple français se plierait à tous ses désirs de gré ou de force. Il s’est cru si invincible, si intouchable, qu’il nous a même nargués : « Venez me chercher ! » a-t-il clapi depuis sa tanière imprenable.

    La première manche

    Aussitôt arrivé à Bercy, le cœur du pouvoir, ce « symbole du virage social-libéral de l’exécutif » (mené par l’inodore et incolore Hollande et la girouette Valls) a fait passer la « loi Macron », avec le 49-3. Cette loi, vous vous en souvenez peut-être, assouplit le travail le dimanche et la nuit, les règles de licenciement et la justice prud’homale, et crée accessoirement des lignes de car pour amuser la galerie et détourner l’attention de la destruction des acquis sociaux.

    C’était la première étape du Grand nettoyage à la Macron qui doit être, il en a la volonté fanatique et la certitude absolue, l’ultime nettoyage de la France, celui qui la délivrera enfin des archaïsmes qui l’empêche de rentrer triomphalement dans la mondialisation au son des trompettes de la finance spéculative. Ces archaïsmes, vous l’avez deviné, ce sont :

    — – notre modèle social trop couteux, trop redistributif, trop sécurisant,

    — – notre style de vie, trop latin, trop humain, trop indépendant.

    Imaginez-vous que la plupart des Français ne parlent même pas Franglais !

    Le 8 aout 2016, la loi travail, appelée hypocritement loi El Khomri, qui continue le travail de sape en s’attaquant au code du travail, est promulguée par un 3ième recours au 49-3. Elle suscite une opposition farouche et des manifestations incroyables et, pour la première fois depuis la guerre d’Algérie, une forte répression. Les coups de matraque et les tirs de flashball ne pleuvent pas encore autant qu’aujourd’hui, mais il devient presque impossible de se rendre sur le parcours des manifs, la police fermant tous les accès.

    Puis aussitôt arrivé à la présidence, l’extrémiste libéral Macron assuré du pouvoir absolu par une majorité de playmobils largement achetés et la collusion des pouvoirs institutionnels et privés, impose une nouvelle « réforme » du Code du travail, cette fois par ordonnances. C’est plus simple !

    Nous l’avons alors compris, Macron ne nous fera pas de quartier. Même si son discours change avec ses interlocuteurs, nous savons maintenant ce qu’il veut. Il veut que plus rien, plus aucun bien, aucun service, aucune opération n’échappe au marché soi-disant libre et non faussé (quelle imposture !), et donc au bout du compte à la finance, puisque toute l’économie est financiarisée. Pour cela, il faut détruire la Sécurité sociale, les retraites, l’assurance chômage, l’école publique et tout ce qui est mutuel, associatif, bénévole. Pour « s’adapter » à la mondialisation (comprendre : nourrir l’ogre Finance international), il faut tout privatiser : la santé, l’éducation, les retraites, l’eau, le vivant, bref tout ce qu’il est possible de s’approprier et de vendre. Il faut réduire le rôle de l’État à lever les impôts pour « subventionner » les entreprises privées, car il ne faut qu’un seul centime échappe à l’ogre Finance qui en a besoin pour spéculer.

    C’est une réforme spoliatrice relativement bénigne, l’augmentation des taxes du diésel, sous couvert d’écologie, qui provoquera la révolte des gueux, les Gilets jaunes. Elle durera six mois [En fait elle dure depuis novembre 2018. Note du GS] et sera sauvagement réprimée, mais Macron aura si peur qu’en décembre 2018, il fera venir un hélicoptère à l’Élysée pour pouvoir s’enfuir au cas où les Gilets jaunes réussiraient à approcher de son palais.

    Macron a perdu la première manche. Il est obligé de mettre de l’eau dans son vin. Il est profondément humilié, mais pas découragé. Il a perdu une bataille mais pas la guerre. Il change de stratégie et passe de l’attaque frontale à l’enfumage (grand débat, grand ci et grand ça), en attendant une opportunité. Et comme c’est un grand veinard et que la manipulation de masse n’a pas de secret pour lui et ses commanditaires, elle se présente bientôt : l’épidémie du Covid-19.

    La seconde manche

    Elle est en cours, mais le score n’est pas bon du tout pour nous. Nous voilà réduits à l’impuissance par toute une série de lois liberticides instaurant des états d’urgence, des couvre-feux, des assignations à résidence, de la surveillance généralisée et une répression sans limites. Nous sommes totalement soumis aux pulsions totalitaires du potentat Macron. Nous vivons sous la menace perpétuelle de nouvelles interdictions. Nous ne pouvons quasiment plus bouger pendant que Macron détruit allégrement ce qui reste de notre richesse. Certes elle a été globalement mal acquise, à travers la spoliation et l’exploitation des colonies et la destruction de nombreuses civilisations d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie, mais ce n’est pas la raison pour laquelle Macron veut détruire notre économie.

    Qui ? Comment ? Pourquoi ?

    Devant chaque événement, surtout les plus surprenants, voilà les trois questions que l’on doit se poser. Notre époque, qui a tout sacrifié à la technologie, s’intéresse surtout au Comment et néglige souvent le Pourquoi et le Qui.

    Toutes les personnes qui ont un peu de jugeote se sont désormais rendu compte que l’épidémie était instrumentalisée pour atteindre des objectifs qui n’ont rien de sanitaire. Tous ceux que l’intérêt personnel ou l’apathie ne rendent pas sourds et aveugles ont constaté que les mesures prises étaient presque exactement le contraire de ce qu’il aurait fallu faire si on avait vraiment voulu combattre une épidémie. La logique sanitaire commandait d’améliorer la prévention et le traitement de la maladie ainsi que la surveillance et l’accueil des personnes âgées presque exclusivement visées par le virus, et de laisser tranquille le reste de la population qui ne risquait rien, mais Macron a fait tout autre chose.

    Pourquoi et pour qui ?

    J’ai commencé à répondre à ces questions dans la première partie de l’article. Macron, l’âme damnée de la Finance, veut lui faire don de la France, corps et âme. Mais pourquoi et comment est-il devenu possible de détruire notre économie pour réaliser un pareil objectif, sans nuire à la Finance ?

    C’est la question sur laquelle je butais comme Gilles Amiel de Ménard, et bien d’autres. D’accord, je me disais, Macron est prêt à tout, mais tout de même pas à scier la branche sur laquelle le Capital est assis, à savoir l’économie réelle. Mais si, justement, et c’est Gilles Amiel de Ménard qui nous l’explique le mieux dans une vidéo intitulée : Instrumentaliser la crise sanitaire. 3/3. Une crise économique sans crise financière. En 2008, la crise des subprimes, venue des Etats-Unis, a tout fait voler en éclats. Elle a obligé les banques centrales à sortir la planche à billets pour empêcher le secteur financier de s’effondrer. Et, depuis, la planche à billets tourne à plein régime. Cet « argent magique » que les banques centrales injectent à grands flots, ne va pas dans l’économie réelle, il reste dans le secteur bancaire/boursier et alimente la spéculation. Le secteur financier s’est déconnecté totalement de l’économie réelle. Il fonctionne avec l’argent magique des Banques centrales.

    Pour mieux comprendre ce que spéculer veut dire, on regardera avec profit la vidéo Gamestop : tout savoir sur l’armée Reddit qui a vaincu les fonds EU dans laquelle le financier Julien Messias explique comment les petits porteurs ont contré les gros fonds de pension qui spéculaient à la baisse sur l’entreprise Gamestop. C’est passionnant ! Nous, Français, à la différence des Étasuniens, ne nous intéressons pas à la finance car nos retraites ne sont pas capitalisées. Il est temps de s’y mettre…

    Bref, désormais l’ogre Finance n’a plus besoin de l’économie réelle. Il a « piégé » les banques centrales qui sont obligées de le financer (amusant, n’est-ce pas, de devoir financer la finance !) pour que le système ne s’effondre pas.

    Macron peut donc, sans problème immédiat, détruire l’économie française, en maintenant fermés des secteurs entiers de notre économie dans l’unique but de parachever ses « réformes » qui attendent sagement qu’il ait fini de transformer la France en une grande prison à ciel ouvert – c’est possible, les Israéliens l’ont fait en Palestine –, pour pouvoir les faire passer sans risque de révolte.

    Tous les dirigeants occidentaux ont tenté d’instrumentaliser le Covid à divers degrés, mais nulle part, sauf en Belgique, notre alter ego, les mesures restrictives et répressives n’ont pris une telle ampleur. Au contraire, quand les peuples ont commencé à s’opposer à l’escalade sécuritaire, le pouvoir a dû céder et presque partout la vie a repris son cours normal, comme en témoigne cette vidéo tout à fait rafraîchissante de Slobadan Despot. Il nous offre une délicieuse promenade à travers Belgrade. Tout est ouvert, même les bars et les restaurants et les gens circulent sans masque. Les dirigeants serbes ont réussi à imposer un premier confinement grâce à l’effet de surprise, mais quand ils ont voulu en décréter un second, les Serbes ont dit non.

    Hélas en France, Macron a la situation est bien en main et il avance ses pions. La loi d’urgence sanitaire sera reconduite jusqu’à la réélection de Macron. D’ores et déjà, Marine le Pen se prépare à jouer son rôle de repoussoir ; les véritables opposants, même petits, qui ont le vent en poupe, comme Asselineau depuis le Brexit, sont calomniés et traînés devant les tribunaux (pour Mélenchon, c’est déjà fait) ; la loi sur le séparatisme islamiste détourne habilement la colère des Français, terrorisés et désespérés, sur les malheureux musulmans et l’apparition vraiment providentielle de Didier Lemaire sur les médias permet à toute la classe politique, des socialistes à l’extrême-droite, en passant par l’extrême centre et la droite, de faire assaut d’islamophobie sur les plateaux TV ; les médias se préparent à assurer la réélection de Macron ; Google et les médias sociaux polissent leurs instruments de censure sacralisés par les progressistes depuis qu’ils ont permis de rendre Trump « discret » comme ils disent pudiquement ; la police et l’armée sont prêtes à intervenir en cas de révolte. Franchement, on ne voit pas ce qui pourrait mal tourner pour Macron.

    C’est triste à dire, mais Emmanuel est à nouveau roi au pays des merveilles. Et gageons qu’il ne se contentera pas de faire couper quelques têtes comme la Reine rouge, non, quand il en aura fini avec nous, le sort des Grecs nous paraîtra enviable.

    A moins que…

    A moins que nous n’arrêtions de regarder passer les balles et que nous ne sortions tous dans la rue, comme les Tunisiens (mais il est vrai qu’en Tunisie on ne tire pas sur les manifestants), pour réclamer notre part de pouvoir et de richesses, avec, pour commencer – allez, soyons fous ! – un premier niveau de salaire inconditionnel (PNSI) équivalent au SMIC pour tous à partir de 18 ans. Un salaire inconditionnel qui serait pris en charge par la Sécurité sociale, comme les retraites, l’assurance chômage, les soins de santé, et les allocations familiales qui, en nous libérant de la peur du lendemain, ont été, après la guerre, le fondement de notre émancipation et de notre bonheur.

    Note :
    Pour les liens vers les sources, se reporter au site salaireavie.fr

    Dominique MUSELET

    »» https://www.salaireavie.fr/single-post/emmanuel-au-pays-des-merveilles

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  •                                                   Moretti intellectuels français                                                                   Eric Dupond-Moretti, un ministre français au service de l’entité sioniste.

                                                                                                                                                                  Des intellectuels français ont adressé une lettre ouverte au ministre français de la Justice pour lui demander des explications sur une note dont il s’est fendu pour réprimer le boycott des produits israéliens. «Vous avez récemment diffusé une circulaire à l’attention de tous les procureurs et des présidents de tribunaux dans laquelle il leur est demandé de condamner les appels au boycott des produits israéliens qui correspondraient à une provocation à la discrimination à l’égard d’une nation, et cela en dépit de l’arrêt du 11 juin 2020 de la Cour européenne des droits de l’Homme», lit-on dans le texte.

    «Les quelques précautions de rédaction contenues dans votre circulaire – où vous conseillez notamment aux magistrats de mieux motiver leurs condamnations – cachent mal le fait que vous revenez à la charge en tentant d’assimiler le boycott d’Israël à de l’antisémitisme, comme le réclament des groupes de pression pro-israéliens», déplorent les signataires de la lettre, selon lesquels Eric Dupond-Moretti en apporte la preuve «en recommandant aux magistrats, dans le paragraphe sur les pénalités, d’obliger les boycotteurs – sauf comportement réitéré – à effectuer un « stage Shoah».

    «Non content de faire peu de cas de l’indépendance de la magistrature – en vous adressant aux présidents des tribunaux – et des jugements de la CEDH auxquels la France a pourtant l’obligation de se conformer, en tant que membre de l’Union européenne, et a fortiori du Conseil de l’Europe, vous venez […] quand on veut se porter au secours du peuple palestinien sous occupation, colonisé, ghettoïsé, martyrisé, nous parler des persécutions subies par les Juifs ? C’est une démarche absolument abjecte, c’est une insulte», s’indignent les auteurs de la lettre.

    «Vous montrez par-là, non seulement votre mépris pour un peuple opprimé, mais aussi pour les femmes et les hommes de conscience qui sont contraints de recourir, comme l’ont fait Gandhi, Martin Luther King ou Mandela, à l’appel au boycott, parce que nos gouvernants n’ont aucun respect pour les résolutions et conventions qu’ils ont signées en matière de droits de l’Homme et de droit international dès qu’il s’agit d’Israël», ajoutent les signataires, parmi lesquels le journaliste et écrivain Jacques-Marie Bourget.

    «L’Etat français est déjà tombé bien bas en inquiétant des personnalités comme Stéphane Hessel, Edgar Morin ou Daniel Mermet pour leurs critiques sur la politique israélienne», déplorent encore les auteurs de la lettre pour lesquels Noam Chomsky, Norman Finkielstein, Ken Loach, Roger Waters, Desmond Tutu, Ronnie Kasrils et bien d’autres auraient subi le même sort s’ils vivaient en France.

    «Pensez-vous qu’un stage Shoah pourrait convenir aux Israéliens juifs qui, eux aussi, appellent au boycott de ce même Etat», interrogent ces intellectuels antisionistes, en acculant le ministre : «Que feriez-vous de l’ancien président du Parlement israélien, Avraham Burg, qui a tellement honte de la politique israélienne qu’il a demandé à ce que sa nationalité juive soit supprimée ? Quelle sentence pour les jeunes Israéliens juifs, ces refuzniks, qui préfèrent aller en prison plutôt que de servir dans une armée d’occupation ?» «Ce serait une grave erreur de penser que tous les juifs sont coulés dans un même moule et qu’ils soutiennent tous un Etat qui commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, uniquement parce qu’il se prétend juif», notent-ils, en relevant que «ce n’est pas parce qu’on ne leur donne jamais la parole que les juifs sachant reconnaître l’injustice et l’oppression n’existent pas».

    «Vous osez parler de discrimination à l’égard d’une nation (Israël, ndlr) quand un peuple entier est privé de ses droits les plus fondamentaux, dont sa liberté de mouvement, depuis des décennies, par un occupant brutal, qui viole en permanence les droits de l’Homme et le droit international, en remettant au goût du jour la notion de race supérieure ?» s’insurgent encore les intellectuels français qui mettent en garde le destinataire de leur missive de «ne pas contribuer au développement de l’antisémitisme en France […] en érigeant Israël au-dessus des lois, en lui garantissant l’impunité, en envoyant aux magistrats une circulaire qui ne traite que du boycott d’Israël, et d’aucun autre pays, en vous soumettant aux volontés d’un lobby pro-israélien sans scrupules, qui encourage en France les agissements violents des nervis d’extrême-droite de la Ligue de défense juive». En agissant ainsi, «on répand l’idée malsaine, et au final antisémite, que les juifs forment une catégorie de gens à part, au-dessus des lois», estiment-ils.

    «Au lieu de vouloir nous bâillonner parce que nous appelons à des sanctions contre Israël visant à donner du sens à vos plus jamais cela de façade, vous devriez comprendre […] que les actions BDS, qui réunissent des personnes de toutes confessions (y compris juive) et athées, sont, au contraire, de nature à lutter contre le racisme, dont l’antisémitisme», concluent les auteurs de la lettre ouverte signée par des historiens, des sociologues, des militants antiracistes, des avocats, des scientifiques, des hommes de religion et des artistes.

    Par Houari A.

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  •                 Cette photo publiée par l’agence de presse semi-officielle Fars montre la scène où Mohsen Fakhrizadeh a été tué à Absard, une petite ville juste à l’est de la capitale, Téhéran, Iran, vendredi 27 novembre 2020. Fakhrizadeh, un scientifique iranien qui, selon Israël, dirigeait le programme nucléaire militaire de la République islamique jusqu’à sa dissolution au début des années 2000, a été « assassiné » vendredi, a annoncé la télévision d’Etat. (Agence de presse Fars via AP)

    ... par Jonas E. Alexis, rédacteur en chef de VT

    La Chronique juive a récemment fourni suffisamment de preuves qui montrent incontestablement que le scientifique iranien, Mohsen Fakhrisadeh, a été assassiné par nul autre que le Mossad israélien. Stephen Farrell de Reuters, citant la Chronique juive, déclare:

    « Le scientifique nucléaire iranien assassiné près de Téhéran en novembre a été tué par un canon d’une tonne introduit clandestinement en Iran en morceaux par l’agence de renseignement israélienne Mossad... une équipe de plus de 20 agents, dont des ressortissants israéliens et iraniens, a mené l’embuscade contre le scientifique Mohsen Fakhrizadeh après huit mois de surveillance. » [1]

    Ne confondez pas « ressortissants iraniens » avec des Iraniens décents ici. Le journal ne nous a jamais dit que ces soi-disant ressortissants iraniens sont connus sous le nom mek, un groupe terroriste qui a travaillé pour Israël et les États-Unis dans l’intérêt de prendre des gens qu’ils n’aiment pas en Iran. George W. Bush lui-même a formé des membres de MEK dans le Nevada. [2] Les membres du MEK sont des groupes terroristesviolents [3] qui ont également été formés par le Mossad israélien pour tuer des scientifiques iraniens. Un responsable américain a déclaré : « Nous les avons entraînés ici, et nous les avons lavés par le département de l’Énergie parce que le D.O.E. possède toutes ces terres dans le sud du Nevada. » [5]

    Selon le département d’État américain, le MEK est une organisation terroriste qui « a été fondée à l’origine par des étudiants universitaires de gauche en tant que groupe islamo-marxiste en 1965. Il a ensuite organisé des attaques contre la République islamique de l’intérieur de l’Irak, sous Saddam Hussein. Roberto Toscano, ancien ambassadeur d’Italie à Téhéran de 2003 à 2008 et aujourd’hui chercheur au Woodrow Wilson International Center for Scholars, a déclaré que l’intérêt du groupe « est une étrange combinaison de marxisme et de fondamentalisme islamique »[6]. [7] Le groupe a finalement été retiré du département d’État américain en tant qu’organisation terroriste en 2009,[8]mais assez d’indignation semblait avoir gardé le groupe sous le radar.

    Toutefois, au printemps 2012, les responsables américains se sont demandé s’ils voulaient continuer à classer le MEK comme groupe terroriste; la suppression du MEK en tant que groupe terroriste a été préconisée par des gens comme le lieutenant-général Thomas McInerney de la Force aérienneà la retraite[9] et bien sûr par les Néocons. [10]

    Cela a été fait exclusivement à des fins idéologiques, car le MEK était responsable du meurtre de six Américains en Iran dans les années 1970.[11] Le même groupe terroriste a blessé le général Harold L. Price de l’armée de l’air et a tenté d’enlever l’ambassadeur américain Douglas MacArthur II. [12] En septembre 2012, les États-Unis ont retiré l’étiquette terroriste de MEK[13], bien qu’il reste une organisation terroriste violente. [14]

    Le MEK a également joué un rôle vital pendant la guerre Irak-Iran de 1980 à 1988, une guerre qui a tué des milliers d’Iraniens. Saddam a utilisé le MEK pendant cette période ainsi et même après la guerre du Golfe en 1991. [15]

    Pourtant, les mêmes néoconservateurs qui poussaient la guerre contre Saddam n’ont rien dit sur le retrait des États-Unis du MEK en tant que groupe terroriste! En fait, certains Néocons avaient l’intention de soutenir le groupe terroriste et l’utilisaient comme pion dans la région. [16]

    Lee Smith de la Neoconservative Weekly Standard a fait valoir qu’en maintenant le MEK sur une liste terroriste, les responsables américains servent réellement l’Iran! Même après la guerre Irak-Iran, le MEK a installé des bombes en Iran qui ont pris la vie d’Ali Shirazi, commandant adjoint de l’Iran. [18] Les responsables américains savent très bien que le MEK a été impliqué dans des actes terroristes effrayants depuis sa création. [19]

    Trente-trois hauts responsables américains et néocons , dont l’ancien maire de New York Rudy Giuliani, l’ancien chef d’état-major de la Maison Blanche Andy Card, l’ancien secrétaire à la Sécurité intérieure de Bush Tom Ridge, l’ancien conseiller à la sécurité nationale d’Obama, le général James Jones, les anciens directeurs de la CIA Porter Goss et James R. Woolsey, et Howard Dean , ont tous donné des entretiens amicaux à l’organisation terroriste depuis 2010, et certains ont recueilli une grande somme d’argent pour ce faire. [20]

    Mitchell Reiss, l’un des principaux conseillers en politique étrangère de Mitt Romney, a donné des conférences à la conférence MEK. À un moment donné, il a dit à l’organisation : « Nous sommes restés avec vous hier, nous sommes à vos vos têtes aujourd’hui, et nous serons à vos vos ad vos jours. » [21]

    En 2012, des responsables iraniens avaient arrêté au moins quinze espions et terroristes liés au Mossad. Le MEK a été impliqué dans des « représailles sauvages contre ceux qui se sont levés contre le tyran irakien en 1991 »[22]. [23] Les membres du groupe ont été impliqués dans « des attentats à la bombe, des enlèvements et des assassinats en Irak... Le MEK a fait ses preuves pendant la Première Guerre du Golfe et par la suite comme un groupe terroriste impitoyable et immoral qui pourrait être engagé pour tuer. » [24]

    Comme le MEK avait commis des actes terroristes contre l’Iran à de nombreuses reprises, l’Iran voulait que les Américains traitent le groupe comme une organisation terroriste lorsqu’ils se rendaient en Irak. L’Iran était si désireux de coopérer avec les États-Unis sur cette question particulière que « en échange de la destruction des Moudjahidines e-Khalq ... ils collaboreraient avec les États-Unis contre Al-Qaïda. [25]

    Qu’ont fait les États-Unis ? « Au lieu de cela, des soldats américains ont désarmé des membres du MEK, mais ne les ont pas arrêtés. » Devons-nous alors croire que la soi-disant guerre contre le terrorisme est une entreprise sérieuse?                                                                                                                                                                                                                                  

                                                                                                                                                                                                                                               

    • [1] « Scientifique nucléaire iranien tué par un pistolet automatisé d’une tonne dans le coup israélien : Chronique juive, » Reuters.com, 11 février 2021.
    • Seymour M. Hersh, « Our Men in Iran? », New Yorker, 5 avril 2012; « Us trained Iranian 'terrorist' group – report », Russia Today, 11 avril 2012; Max Fisher, « Blowback: In Aiding Iranian Terrorists, the U.S. Repeats a Dangerous Mistake », Atlantic, 6 avril 2012; Michael B Kelley, « US Special Forces Trained Foreign Terrorists in Nevada to Fight Iran », Business Insider, 9 avril 2012.
    • [3] Paul R. Pillar, « More Posturing on Iran », National Interest, 23 septembre 2012.
    • [4] « Mossad formation des terroristes à tuer les scientifiques nucléaires de l’Iran, les responsables américains prétendent ... mais est la véritable cible d’Israël Obama?, » Daily Mail, Février 10, 2012; « Report: U.S., Israel Helped Trained Iranian Dissidents », Haaretz, 7 avril 2012.
    • [5] Hersh, « Our Men in Iran? », New Yorker, 5 avril 2012.
    • [6] Ibid.
    • [7] Ibid; « Report: U.S., Israel Helped Train Iranian Dissidents », Haaretz, 7 avril 2012.
    • [8] « Report: U.S., Israel Helped Train Iranian Dissidents », Haaretz, 7 avril 2012.
    • [9] Philip Giraldi, « The MEK’s Useful Idiots », Antiwar.com, 8 mars 2012.
    • Christina Wilkie, « Mujahideen-e Khalq: Former U.S. Officials Make Millions Advocating For Terrorist Organization », Huffington Post, 8 août 2011.
    • [11] Ibid.
    • [12] Justin Raimondo, « Hillary’s Terrorists », Antiwar.com, 16 mai 2012.
    • [13] Scott Shane, « Iranian Dissidents Convince U.S. to Drop Terror Label », NY Times, 21 septembre 2012.
    • [14] Paul R. Pillar, « More Posturing on Iran », National Interest, 23 septembre 2012; voir aussi « Mossad formation des terroristes à tuer les scientifiques nucléaires de l’Iran, les responsables américains prétendent ... mais est la véritable cible d’Israël Obama?, » Daily Mail, Février 10, 2012.
    • Raimondo, « Hillary’s Terrorists », Antiwar.com .
    • [16] Ibid.
    • [17] Lee Smith, « The MEK Muddle », Weekly Standard, 16 mai 2012.
    • [18] Barbara Slavin, « Iranian Terrorist Group Courts Friends in High Places », Antiwar.com, 2 mars 2011.
    • [19] « Israel Teams with Terror Group to Kill Iran’s Nuclear Scientists, U.S. Officials Tell NBC News », NBC News, 9 février 2012.
    • Wilkie, « Former U.S. Officials Make Millions Advocating for Terrorist Organization », Huffington Post, 8 août 2011; Philip Giraldi, « The MEK’s Useful Idiots », Antiwar.com, 8 mars 2012.
    • [21] Suzanne Maloney, « How to Contain a Nuclear Iran », American Prospect, 5 mars 2012.
    • [22] « Iran Has Foiled Israeli Terrorist Plots », Tehran Times, 17 avril 2012.
    • Matthew Partridge, « Britain and America Should Beware Supporting the Mujahidden-e-Khalq », Guardian, 9 janvier 2011.
    • Anne Singleton et Massoud Khodabandeh, The Life of Camp Ashraf: Mojahedeene-Khalq—Victims of Many Masters (Iran-Interlink, 2011), p. 129-130.
    • [25] George Friedman, America’s Secret War: Inside the Hidden Worldwide Struggle Between America and Its Enemies (New York: Doubleday, 2004), p. 246.
    • [26] David E. Sanger, The Inheritance: The World Obama Confronts and the Challenge to American Power (New York: Crown Publishing, 2009), 39-50.                                                                                                                                                                                                                                          Jewish Chronicle: Israeli Mossad killed Mohsen Fakhrizadeh – Veterans Today | Military Foreign Affairs Policy Journal for Clandestine Services 

                                                                                      

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  • Bernard GENSANE

    L’université de Leicester en Grande-Bretagne a décidé d’abandonner les enseignements de littérature anglaise (ne parlons pas de celles d’autres pays) antérieure à 1500. Afin de répondre aux “ attentes des étudiants ”. Vont ainsi passer à la trappe les célèbrissimes Contes de Canterbury de Chaucer. Aussi importante que La Chanson de Roland en France, cette œuvre est le premier texte écrit en langue anglaise. Pour les linguistes et, plus prosaïquement, pour les amateurs et les amoureux de cette langue, il s’agit d’un outil irremplaçable.

    D’origine sri-lankaise, le “ boss ” (soyons modernes) de cette université est un spécialiste du multimédia et de l’informatique. Il se fait des balls en or comme consultant pour British Telecom, la BBC, Thales, Toshiba. Cet homme d’affaires a sûrement une âme puisqu’il est membre d’une association qui lutte contre le harcèlement racial dans l’enseignement supérieur. Mais cette âme connait ses limites car, en janvier 2021, il a fait l’objet d’une motion de défiance quasi unanime de la part du principal syndicat de l’université suite à sa proposition d’un licenciement massif d’enseignants. Il faut bien licencier quand on coupe la tête de Chaucer...

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  • Un texte très fort, écrit par l’avocat israélien juif Michael Sfard, conseiller juridique de l’ONG israélienne Yesh Din (« Il y a une limite »), et publié par le quotidien Haaretz.

    « Des milices juives attaquent généralement la nuit. Dans la grande tradition des pogroms racistes, à la tombée de la nuit, des bandes de colons masqués descendent sur les routes et les villages de Cisjordanie à la recherche des garçons et des filles de la race méprisée. Leurs membres bloquent les routes pour effectuer des « sélections » et identifier les voitures avec des plaques d’immatriculation palestiniennes afin de pouvoir attaquer les passagers. Ils prennent d’assaut les maisons, brisent les fenêtres et mettent le feu.

    "Comment dit-on Klu Klux Klan en hébreu ?", par Michael Sfard

    Cela se produit tous les soirs depuis plus d’un mois, car les amis d’Ahuvia Sandak – un jeune de la colline qui a malheureusement été tué alors qu’il était poursuivi par la police israélienne – ont décidé que les Palestiniens devaient payer pour sa mort.

    L’organisation israélienne de défense des droits humains Yesh Din (pour laquelle je suis conseiller juridique) a jusqu’à présent documenté 47 attaques nocturnes différentes ces dernières semaines qui ont causé des dommages matériels considérables et blessé au moins 14 personnes. Des centaines d’émeutiers, peu d’arrestations. Récemment, une fillette de 11 ans a été blessée à la tête dans son village, Madama, et des pierres ont été lancées au visage d’un garçon de 5 ans sur la route 60.

    Le groupe Yesh Din WhatsApp, dont je suis membre, commence à bourdonner tous les soirs vers 19h ou 20h, avec les rapports préliminaires des chercheurs de terrain de l’organisation, suivis 30 à 60 minutes plus tard par un flux de clips vidéo et de photos. Une autre famille dont les vitres de la maison ont été brisées pendant le dîner, un autre chauffeur palestinien a failli être tué sur la route, une autre voiture incendiée par des émeutiers, d’autres embouteillages empêchant les ouvriers de rentrer chez eux après une journée de travail.

    En même temps que la violence des colons se poursuit, les émissions de nouvelles nocturnes commencent. Mais les organes de presse israéliens n’envoient pas leurs équipes dans les villages palestiniens, ni même sur l’autoroute 60, la principale artère de Cisjordanie. Lorsque les journalistes rapportent les émeutes des bataillons de suprémacistes juifs (et la plupart ne le font pas), ils le font très brièvement, à moins que les émeutiers n’attaquent les policiers ou ne renversent des voitures de patrouille. C’est également à ce moment qu’il y aura des arrestations massives.

     Tant que les victimes ne sont pas juives, tant que les maisons prises d’assaut n’ont pas de mezouza sur le montant de la porte, le flash aura du mal à se transformer en un rapport à part entière.

    Mais l’information est accessible à toute personne intéressée : sur les sites des médias sociaux des organisations de défense des droits de l’homme ou sur les sites d’information « de gauche », y compris celui de ce journal (Haaretz), on peut voir des séquences vidéo effrayantes de passagers palestiniens frappés par des rocs qui brisent leur pare-brise pendant qu’ils conduisent. On peut voir des photos de maisons après que les gangs juifs les ont pris d’assaut, avec des éclats de verre éparpillés dans la cuisine et les chambres, et les empreintes sanglantes des blessés tachant le sol. On peut également trouver des images d’enfants blessés, d’une fille dont le nez saigne et enfle, d’un petit garçon à peine à la maternelle pleurant dans une ambulance du Croissant-Rouge, le visage du bambin abîmé et saignant là où il a été frappé par une pierre.

    Enfant palestinien enlevé par un colon et retrouvé mort

    Et même si je m’efforce de bannir ces pensées de ma tête, les images de ces enfants et de leurs parents évoquent d’autres images. Le regard terrifié dans les yeux de ceux qui n’ont nulle part où courir et probablement personne pour les protéger, me rappelle les images de d’autres lieux et époques. Photos de juifs. Autres juifs.Photos des vitres brisées des maisons et des magasins juifs. La pensée même que les descendants de ceux qui ont été persécutés à cette époque sont passés de l’autre côté du rocher et de la fenêtre brisée – cette pensée est à glacer le sang.

    Il appartient à tout le monde de déterminer si la soi-disant armée la plus puissante du Moyen-Orient n’est pas capable ou n’essaie pas vraiment d’arrêter ce Ku Klux Klan hébreu. En fin de compte, il est clair que les personnes soumises à l’occupation israélienne ont été abandonnées à la cruauté des occupants, en raison de la faiblesse de l’armée et des forces de l’ordre. Les faits sur le terrain montrent que l’establishment sécuritaire ne fournit pas de protection efficace, que les chaînes de télévision israéliennes le rapportent à peine et que la plupart des Israéliens – qui ne participent pas à ces attaques et y sont probablement opposés- sont tout simplement apathiques.

    La droite va gagner les prochaines élections. Les sondages d’opinion donnent l’impression que, d’un point de vue politique, il s’agit d’une élection pour le comité interne du Conseil de Judée-Samarie. Les médias se concentrent sur les différences internes concernant le premier ministre Benjamin Netanyahou. Mais au-delà de ce différend concernant une personne spécifique (ce qui est sans aucun doute important et a de réelles conséquences) – la vérité doit être dite : quand il s’agit du conflit israélo-palestinien, la droite colonialiste a créé un réseau de partis qui sont des clones idéologiques.

    C’est une tactique brillante. Comme un monopole qui met en place des filiales se faisant passer pour des concurrents, et prend l’argent des consommateurs qui en ont assez de la marque dominante. Hélas, l’argent se retrouve dans la même poche. La poche qui vibre avec la perpétuation de l’occupation, niant les droits des occupés, faisant avancer l’annexion et l’apartheid. Il n’est pas étonnant qu’aucun des dirigeants des partis « alternatifs » n’ait déchiré ses vêtements ou porté des toiles à sacs et des cendres à la vue des compatriotes juifs qui ont brutalement pris d’assaut des personnes sous occupation sans défense.

    Gideon Saar, Naftali Bennett, Avigdor Lieberman (il ne sert à rien de mentionner Bezalel Smotrich, qui a appelé à bloquer les routes aux Palestiniens) – n’osez pas dire plus tard que « nos mains n’ont pas versé ce sang. »

    Le silence signifie l’abandon. Votre silence est entendu par les policiers, les soldats, les officiers, les journalistes et tout le public israélien. »

    PAR MICHAEL SFARD

    Source : https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-how-do-you-say-ku-klux-klan-in-hebrew-1.9500745?

    DISTRIBUÉ PAR PAJU (PALESTINIENS ET JUIFS UNIS) http://PAJUMONTREAL.ORG/FR

    CAPJPO-EuroPalestine

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  •                                                                                                                                                                                                                            

    LE CONFLIT DU HAUT KARABAH, NOUVEAU POINT DE JONCTION STRATÉGIQUE ENTRE LA TURQUIE ET ISRAËL.

    1 – Vers une possible réactivation de la relation Turquie-Israël

    Le président Recep Tayyip Erdoğan a laissé entendre, fin décembre 2020, qu’il envisageait de renouer avec Israël, en vue de sortir de son isolement diplomatique, alors que la Turquie se trouve en phase de délitement de ses relations avec l’Otan; en concurrence directe avec la Russie tant en Syrie que dans le Caucase; en conflit frontal avec la France en Méditerranée; Et, sur le plan interne, en rupture avec ses anciens compagnons de route.

    Mais une éventuelle reprise des relations diplomatiques entre Israël et la Turquie, la principale puissance sunnite régionale, placerait les Frères Musulmans devant un véritable défi de leur crédibilité dans leur engagement dans la défense de la cause palestinienne en ce que la Turquie néo ottomane islamiste constitue le principal parrain de la confrérie, avec le Qatar.

    Sans retard, Israël a coupé court à toutes ses supputations en posant une condition dirimante à toute éventuelle réactivation des relations israélo-turques: La rupture des liens entre Ankara et le Hamas. Si une telle condition était satisfaite, elle pourrait saborder la crédibilité de diplomatie néo islamiste de la Turquie.

    Contrairement à l’Égypte, qui a fait la paix avec Israël, après avoir mené 4 guerres contre l’État Hébreu, détruit la ligne de défense Bar Lev sur le Canal de Suez et récupéré le Sinaï, les pétromonarchies se sont, elles, acharnées à détruire la Syrie, sans jamais tiré le moindre coup de feu contre Israël, concentrant leur répression contre leurs propres peuples. Il en a été de même de la Turquie, l’ancien allié stratégique d’Israël du temps de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990).

    La Turquie a reconnu Israël dès la proclamation unilatérale d’indépendance de l’État Hébreu en 1949.

    L’alliance de l’unique pays musulman de l’OTAN avec Israël avait été présentée par les propagandistes occidentaux comme «l’alliance des grandes démocraties du Moyen Orient» pour masquer en fait l’alliance contre nature entre le premier état génocideur du XX me siècle (Turquie-Arméniens) et les descendants du génocide hitlérien (Israël). Et justifier une alliance de revers contre la Syrie, l’ultime pays du champ de bataille avec le Liban à ne pas souscrire à la pax americana sous égide israélienne dans la zone.

    En dépit de l’attaque par la marine israélienne du bateau humanitaire turc Navy Marmara, en 2010, qui avait fait dix morts parmi les activistes pro-palestiniens, les relations israélo turques n’avaient jamais cessé, particulièrement dans le domaine du renseignement.

    Israël a été un gros pourvoyeur d’armes à la Turquie, notamment lors de l’invasion turque du nord de Chypre et l’espace aérien turc a longtemps servi de terrain d’entraînement à l’aviation militaire israélienne. Avant la rupture, Turkish Airways assurait 60 vols hebdomadaires à destination de Tel Aviv et le volume des échanges économiques s’est élevé à 10 milliards de dollars en 2019.

    L’État hébreu disposait en outre d’un poste d’écoute en Turquie et les deux pays travaillaient main dans la main pour espionner leur ennemi commun, la Syrie. La Turquie a parfois reçu l’assistance du Mossad dans sa bataille contre les Kurdes turcs. La livraison du matériel israélien portait essentiellement sur du matériel de renseignement, des missiles, de l’avionique ainsi que des chars et avions de pointe.

    Par un curieuse ironie du sort, parmi les systèmes vendus à la Turquie figuraient des drones et technologies conçus par Israel Aerospace Industries (IAI), qui ont aidé Ankara à développer son propre secteur. Les drones turcs Bayraktar sont désormais utilisés sur les champs de bataille du Haut-Karabakh ainsi qu’en Irak, en Syrie et en Libye.

    Certes, M. Erdogan n’a pas hésité à traiter Israël d’ «état voyou et criminel» et accordé son plein soutien au Hamas, au point que les Frères Musulmans considéraient la Turquie comme un exemple.

    La donne a changé à l’automne 2020, avec la guerre du Haut Karabagh, la normalisation collective arabe avec Israël (Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Maroc, Soudan) et l’arrivée de Joe Biden au pouvoir aux États Unis.

    2 – Le conflit du Haut Karabagh, nouveau point de jonction stratégique entre la Turquie et Israël.

    La Turquie et Israël ont opéré leur nouvelle jonction stratégique à l’occasion du conflit du Haut Karabagh où les deux pseudo démocrates du Moyen Orient se sont acharnés sur l’enclave arménienne en soutien du président Ilham Alief, un autocrate ayant accédé à la présidence de l’Azerbaïdjan par hérédité en digne successeur de son paternel autocrate.

    Israël, qui se considère comme le rempart contre un nouvel Holocauste, refuse de reconnaître le génocide des Arméniens lors de la Première Guerre mondiale sous prétexte de ne pas contrarier la Turquie, au nom de la «centralité d’Israël».

    À la recherche d’un nouveau marché pour ses armements militaires et d’un nouvel allié musulman dans la région, Israël est tombé sur l’Azerbaïdjan. Depuis 2010 en particulier, les deux pays ont formé une alliance stratégique, soutenus par les États-Unis, contre leur ennemi mutuel l’Iran. Ce volume s’est accru et est estimé aujourd’hui à 7 milliards de dollars.

    Toutes les grandes entreprises de sécurité et militaires israéliennes tirent profit de la volonté de l’Azerbaïdjan de s’armer jusqu’aux dents. La quasi-totalité des sociétés israéliennes qui produisent des drones, y compris les drones d’attaque ou les «drones suicide» qui s’autodétruisent, ont vendu leur matériel à l’armée azérie.

    Pour couvrir et équilibrer le coût en hausse des armements, Israël achète du pétrole à l’Azerbaïdjan.

    3 – Ilham Aliev, Monsieur Bons offices du rapprochement Israël- Turquie, en toile de fond du soutien de Joe Biden aux Kurdes et l’instrumentalisation du dossier Fethullah Gulen.

    La nouvelle convergence israélo-turque a été initiée par le Président Ilham Alief en vue concilier ses deux alliés. Le président Erdogan cherche à atténuer les rigueurs de la politique occidentale à son égard, notamment avec l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, connu pour son soutien aux Kurdes, en vue de neutraliser toute éventuelle instrumentalisation du dossier Fethullah Gûlen. Cet Intellectuel musulman turc est l’inspirateur du mouvement Gülen, aussi appelé le mouvement Hizme. Apatride vivant aux États Unis, il est accusé par M. Erdogan, dont il est le rival idéologique, d’avoir fomenté un coup d’état contre lui en 2015.
    Par ce rapprochement avec Israël, le président turc espère compter sur le soutien du lobby juif en Europe et aux États Unis en vue de neutraliser les effets des sanctions économiques de l’Union européenne et des États Unis.

    Jusqu’en 1999, la Turquie a été le troisième pays bénéficiaire de l’aide militaire américaine après Israël et l’Égypte. Rien qu’en 1997 l’aide américaine à la Turquie en guerre contre les autonomistes Kurdes a dépassé celle que ce pays a obtenue pendant la totalité de la période 1950-1983 de la guerre froide. cf. «Les États-Unis entre hyper puissance et hyper hégémonie, le terrorisme, l’arme des puissants» Noam Chomsky-Le Monde Diplomatique Décembre 2001.
    Au delà, la normalisation israélo-turque devrait, dans l’esprit d’Ankara, favoriser une normalisation entre la Turquie et les pétromonarchies du Golfe, notamment l’Arabie saoudite auquel un vif contentieux oppose à propos de l’équarrissage du journaliste Jamal Kashoggi au consulat saoudien à Istanbul, en octobre 2018, ainsi que l’Égypte, en guerre larvée avec la Turquie depuis la destitution du président néo islamiste Mohamad Morsi.

    Il n’est pas indifférent de noter à ce propos que la Turquie, habituellement en pointe dans la défense des Palestiniens, n’a pas pipé mot lors de la normalisation entre Israël et le Maroc.

    4 – Les Frères Musulmans ; Un phénomène de scissiparité en perspective.

    Les Frères Musulmans ont considéré jusqu’à présent la Turquie comme un guide, un exemple, un rempart à toute normalisation avec Israël.
    La réactivation des relations entre la Turquie et Israël paraît devoir mettre à rude épreuve la cohésion des Frères Musulmans… dans un remake comparable au débat qui a agité la confrérie lors de la conclusion des accords égypto-israéliens de Camp David, qui ont débouché sur le Traité de Washington en Mars 1979.

    A cette époque, les Frères musulmans avaient été secoués par un phénomène de scissiparité, enregistrant plusieurs scissions dans leurs rangs donnant naissance notamment au mouvement du Jihad islamique égyptien et au «Takfir wa Hojra». Fondé dans la décennie 1970, ce mouvement «Anathème et Exil» prône une idéologie violente. Le terme takfiri signifie littéralement «excommunication. Les takfiristes considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques.

    Par radicalisation successive, ces groupements ont rejoint, dans la décennie 1980 la grande centrale d’Al Qaida, dont la branche égyptienne constituait le volet politique (Aymane Al Zawahiri) et la branche syrienne, la branche militaire (Mohamad Al Joulani).

    5- Une désertion du leadership sunnite du champ de bataille contre Israël.

    Rétrospectivement, la confrérie des Frères Musulmans apparaît comme la roue dentée de la stratégie atlantiste dans la sphère arabo-musulmane. D’abord contre les républiques progressistes arabes (Égypte-Syrie), à l’apogée du nassérisme, dans les décennies 1950-1970, puis comme mercenaires des pétro monarchies dans l’implosion de l’Union soviétique, lors de la guerre d’Afghanistan, dans la décennie 1980;
    Enfin comme «chairs à canon» dans la destruction des régimes arabes à structure républicaine (Libye, Syrie, Égypte, Yémen), dans la séquence dite du «printemps arabe»……avant d’être criminalisé par l’Arabie saoudite, leur premier incubateur, pour solde de tout compte des turpitudes wahhabites. Renvoyer tel de vulgaires laquais.

    Un parfait contre exemple d’un mouvement de libération national qui signe dans l’ordre subliminal la désertion du leadership sunnite du champ de bataille contre Israël , à la notable exception de l’Algérie, de la Tunisie et du Koweît, au profit des chiites: l’Iran, le Hezbollah libanais, le Hached As Chaabi, la milice chiite irakienne et les Houthistes du Yémen. Et naturellement le Liban, seul pays au monde à voir abrogé un traité de paix avec Israël par un soulèvement populaire de la frange progressiste de la population de Beyrouth, en 1983, fait unique dans les annales diplomatiques internationales.
    Épilogue: A propos de l’Islamisme, en guise de théologie de Libération

    La fable selon laquelle l’islamisme est la version musulmane de la théologie de libération du Monde occidentale est une imposture

    La théologie de la Libération chez les Catholiques a été une «alliance de classe». Une «alliance horizontale», c’est à dire une alliance des paysans ouvriers, croyants ou non croyants, chrétiens ou non chrétiens, des civils et des prêtres contre la hiérarchie religieuse, la hiérarchie militaire, la junte au pouvoir en Amérique Latine, de même que les capitalistes.

    Quiconque ne participait pas à au combat de libération était contourné, mis de côté. Pas de viols, ni de profanation encore moins la destruction des symboles religieux à l’instar des Bouddhas de Bamyan ou des stèles de Tombouctou de l’Islam noir. L’objectif était la Libération du peuple de toute forme d’oppression.

    L’Islamisme, présentée comme étant la théologie de libération dans l’Islam, est une «alliance verticale». Une «alliance sectaire» regroupant EXCLUSIVEMENT BIEN EXCLUSIVEMENT des musulmans sunnites de la mouvance salafiste takfiriste.
    L’objectif est le primat sunnite de rite wahhabite et sa soumission à l’imperium américain, le principal protecteur d’Israël, et non le renversement de l’ordre social. Quiconque ne relevait de l’Islam sunnite wahhabite subissait le contrecoup, décapitation ou conversion forcée au wahhabisme
    La théologie de Libération en Amérique s’est appuyée sur le peuple pour lutter à la libération du peuple.

    L’Islamisme s’est appuyé sur les ennemis du peuple arabe et musulman pour faite triompher leurs anciens colonisateurs; Youssef al Qaradawi, le Mufti du Qatar et de l’Otan, qui supplie l’Otan de bombarder la Syrie, un pays qui a mené 4 guerres contre Israël demeurera une souillure morale indélébile.
    Ce milliardaire polygame avait lancé son appel depuis Doha où il était à l’abri d’une attaque israélienne protégé par l’imposante base d’Aydid, la plus importante base américaine du tiers monde, dont le rayon d’action couvre une zone s’étendant de l’Afghanistan au Maroc.

    Au terme d’une lutte quasi centenaire, l’objectif initial des Frères Musulmans, la restauration du Califat en vue d’impulser une renaissance de la nation islamique (Oumma) se fracasse sur les dures réalités d’une balkanisation du monde arabe, foyer historique de l’Islam, sous les fourches caudines israélo-américaines. Drôle de «frérots». Des charlots plutôt

    Pour le locuteur arabophone, la réactivation des relations Turquie-Israël sur ce lien:

    A LIRE :
    TRADUCTION DE LA LÉGENDE DE L’ILLUSTRATION

    «La folie des grandeurs d’Erdogan et les prémisses de la faillite des Frères Musulmans» de Mohamad Mathlouti, écrivain tunisien.

                                      

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  •                                       ♦ LA CONFRÉRIE DES FRÈRES MUSULMANS À L’ÉPREUVE DE LA NORMALISATION ISRAÉLO-ARABE 1/2                                                                                                                                                                                        

    Le Hamas revendique son indépendance par rapport aux Frères Musulmans.

    Maroc: «L’Ordre de Mohamad» à l’artisan du «Muslim Ban»… Chapeau bas au «Commandeur des Croyants», sans doute la martingale gagnante du «Président du Comité Al Qods» pour la cause palestinienne.

    Tuile supplémentaire: L’intégration d’Israël au CENTCOM a projeté la confrérie dans une impasse idéologique absolue en ce qu’il signe, dans l’ordre symbolique, l’alignement des parrains des «frérots» à la stratégique israélo-américaine.

    La normalisation collective arabe paraît devoir placer les Frères Musulmans devant un redoutable défi, conduisant d’ores et déjà le Hamas à prendre ses distances tant vis à vis de la confrérie que de cette reptation généralisée.

    La revendication de l’indépendance de la branche palestinienne de la confrérie constitue un fait sans précédent dans les annales de la nébuleuse islamiste, s’apparentant à un bouleversement de l’ordre d’une révolution copernicienne. Elle risque de provoquer un séisme au sein de la Confrérie et de saper sa crédibilité en la privant de son principal argument de propagande: le combat pour la Palestine.

    Cette décision a été dévoilée dans un entretien off que le chef du mouvement islamiste palestinien, Ismail Haniyeh a eu avec des dirigeants libanais proches de la résistance anti-israélienne, lors de son dernier séjour à Beyrouth, et que le directeur du quotidien libanais Al Akhbar M. Ibrahim Al Amine, révèle dans les colonnes de son journal, en date du 28 décembre 2020, rompant la confidentialité de la conversation.

    De surcroît, la ratification de l’accord de normalisation Maroc-Israël par le premier ministre islamiste Saadeddine Al Othmani, de même que la réaction timorée de Rachef Ghannouchi, le chef du parti islamiste An Nahda de Tunisie, a fait craindre au nouveau chef du Hamas, Ismail Haniyeh, une nouvelle erreur stratégique de la confrérie, comparable à son alignement sectaire sur les pétromonarchies dans la guerre contre la Syrie, à l’effet de la discréditer définitivement.

    Ci joint, l’intégralité de la déclaration de M. Ismail Haniyeh.

    «Le Hamas ne constitue pas un membre organique de l’organisation mondiale des Frères Musulmans. Nous avons une grande cause qui s’appelle la Palestine. Nous ne pouvons plus nous déterminer sur des événements qui se produisent à travers le monde sans tenir compter de leurs répercussions sur la cause palestinienne», a notamment déclaré le chef du bureau politique du Hamas.

    «La position du Hamas a gagné en clarté. Nous ne déterminerons pas notre position en fonction de l’attitude d’une personne, d’un gouvernement ou d’un état à l’égard des Frères Musulmans. Certes, nous prenons en considération cet élément. Mais notre position sera dictée par l’attitude de ce gouvernement ou cet état à propos de la résistance à l’occupation israélienne».

    Égypte: Une grande puissance régionale ayant la plus grande proximité géographique avec la principale base de la résistance palestinienne, Gaza.

    M. Haniyeh a fait cette mise au point à propos des contacts entretenus par le Hamas avec Le Caire, alors que l’Égypte mène une sévère répression à l’encontre des Frères Musulmans égyptiens.

    «Hamas, non seulement considère l’Égypte comme une grande puissance régionale, mais également la grande puissance régionale ayant la plus grande proximité géographique avec la principale base de la résistance palestinienne, Gaza.

    «L’intérêt de la résistance palestinienne est d’entretenir des relations directes et constructives avec le gouvernement égyptien, de manière à assurer la protection des intérêts de la résistance à Gaza, et, partant les intérêts des Palestiniens», a-t-il fait valoir.

    Al Akhbar explique que M. Haniyeh a fait cette déclaration d’une grande netteté afin que les autres formations relevant de la confrérie prennent conscience de la «spécificité» du Hamas au sein de ce mouvement.

    Au delà de l’Égypte, le Hamas a procédé à une redéfinition de ses relations sur le plan régional, engageant un dialogue intensif avec l’Iran et le Hezbollah, de même que la Syrie, via la formation paramilitaire chiite libanaise.

    Syrie: la Syrie a une position cardinale. Si elle était en meilleure état, nul ne se serait hasardé à normaliser avec l’ennemi.

    M. Haniyeh a exprimé le souhait de «tourner la page» du différend avec la Syrie, se fixant comme objectif des «relations pleines et entières». «Nous réclamons cette relation, car nous savons pertinemment la position de la Syrie à l’égard de la résistance et que l’intérêt de la résistance l’exige», a-t-il plaidé.

    M. Haniyeh a fait l’éloge de la Syrie en ces termes:

    Ce que la résistance a obtenu de la Syrie, elle ne l’a obtenu d’aucun autre pays arabe. Le développement de notre puissance, la formation de nos cadres, le perfectionnement de notre expertise, tout y compris un lieu sûr, à l’abri des pressions et des conditions… nous l’avons obtenu de la Syrie», a-t-il admis.

    «Les différends entre le gouvernement syrien et la branche syrienne des Frères Musulmans n’ont jamais eu des répercussions sur les relations du Hamas avec Damas. Et Quand un pays arabe interdisait les collectes en notre faveur, le président Bachar Al Assad donnait instructions que des collectes soient organisées dans les mosquées de Syrie.

    «La Syrie constitue la pierre angulaire du système arabe. Si la Syrie était dans un meilleur état, nul ne se serait hasardé à normaliser ces relations avec l’ennemi», a-t-il conclu.

    Pour le locuteur arabophone, l’intégralité de cette déclaration sur ce lien: Les Frères Musulmans et la Palestine: les confidences d’Ismaïl Haniyeh Al Akhbar 28 décembre 2020

    Une prise de distance qui prive les FM d’un argument de poids et ancre le Hamas dans l’axe de la contestation à l’hégémonie israélo-américano-pétro monarchique.

    La prise de distance du Hamas va priver la confrérie de son argument de propagande de poids en ce que la branche palestinienne constitue la seule formation du mouvement en confrontation directe avec Israël, –voire la seule formation sunnite en confrontation directe avec Israël–, à rebours des orientations générales des «frérots», que cela soit leurs parrains, la Turquie et le Qatar, de même que la branche syrienne des FM, qui se sont acharnés dans la destruction de la Syrie; ou encore la Tunisie du temps de la présidence de Mouncef Marzouki et son alliance avec An Nahda, la branche tunisienne des FM, où près de 5.000 djihadistes tunisiens s’étaient rendus en Syrie pour participer à la destruction du pays et non à la libération de la Palestine.

    Ou enfin l’Égypte du temps de l’islamiste Mohamad Morsi, qui avait décrété le jihad contre la Syrie…. Le Jihad contre la Syrie, un pays qui avait pourtant mené avec l’Égypte 4 guerres contre Israël et non de dénoncer le traité de paix avec Israël, comme l’a fait le petit Liban soumis à deux invasions israéliennes avec la complicité des milices chrétiennes; voire même lever le blocus de Gaza, dirigé par le Hamas, l’homologue égyptien de la confrérie… tant il est vrai qu’il est plus facile de crier avec le loup que d’affirmer son indépendance, à la manière des Talibans qui ont contraint les États Unis à négocier pendant deux ans à Doha avant de consentir à leur assurer une sortie honorable d’Afghanistan.

    Khaled Mécha’al, l’ancien dirigeant du Hamas, avait déblayé la voie à un tel recentrage en procédant à un acte de contrition avant de céder la place à son successeur.

    Ce démarquage paraît devoir ancrer le Hamas définitivement dans l’axe de la contestation à l’hégémonie israélo-américano-pétro monarchique dans la zone.

    Échaudé par sa mésaventure de Syrie, le Hamas a pris ses distances avec la Confrérie des Frères Musulmans, dont il était considéré jusqu’à présent comme sa branche palestinienne et se recentre la Palestine, dans une démarche qui constitue un désaveu de ses dérives antérieures à propos de la guerre de Syrie et de la politique de ses parrains occultes: le Qatar et la Turquie.

    Ce recentrage sur son corps de métier en somme, sa raison d’être initiale, intervient au terme de deux décennies de déviance qui ont sapé la crédibilité des tenants de l’islamisme politique, au point de faire apparaître la confrérie des Frères Musulmans, la matrice de toutes les formations intégristes, cumulant un mauvais choix sur un mauvais pari, comme un vestige de la guerre froide.

    Les égarements des Frères Musulmans

    En un invraisemblable égarement, les Frères Musulmans se sont distingués lors de la séquence dite du printemps arabe, par sept fautes majeures, qui ont favorisé sa répression par l’Égypte, sa criminalisation par l’Arabie saoudite et la désaffection de bon nombre de ses sympathisants à travers le monde, et partant son tragique isolement:

    A – Le déboulonnement lors de la chute de Tripoli, en 2011, de la statue de Nasser, artisan de la première nationalisation réussie du tiers monde, le Canal de Suez et, à ce titre, cible d’une triple agression de la France et de la Grande Bretagne et d’Israël; C’est à dire des deux puissances coloniales de l’époque et leur créature; complétée onze ans plus tard par une nouvelle agression en 1967, avec les encouragements des monarchies pro américaines, le chah d’Iran, le Roi Hussein de Jordanie et le Roi Faysal d’Arabie.

    B – La tenue à Paris en juillet 2011, d’un congrès de l’opposition syrienne, sous l’égide des Frères Musulmans et de Bernard Henry Lévy, le fer de lance de la stratégie médiatique israélienne sur le théâtre européen, dont le parrainage fut désastreux pour la crédibilité de l’opposition syrienne…. Avec en corollaire la militarisation du conflit syrien plongeant la Syrie, voie de ravitaillement stratégique du Hezbollah libanais face à Israël, dans une guerre sans fin, faisant le jeu des pétromonarchies du Golfe, en détournant quelque peu le groupe contestataire à l’hégémonie israélo-américaine dans la zone, écartant durablement toute transition démocratique dans ce pays en lui substituant un conflit inter-étatique visant à déterminer la hiérarchie des puissances dans l’ordre régional.

    C – La Fatwa du Jihad contre la Syrie décrétée par Mohamad Morsi avec la caution de 107 Oulémas salafistes wahhabites, contre un pays qui a livré en alliance avec l’Égypte quatre guerres contre Israël; gravissime cas de déconnexion mentale jamais égalée dans le monde.

    D – La supplique de Youssef Al Qaradawi, le milliardaire Mufti du Qatar, demandant à l’OTAN de bombarder la Syrie, seul pays du champ de bataille avec le Liban à n’avoir pas signé un traité de paix avec Israël.

    E – La trahison de Khaled Mecha’al, chef du bureau politique du Hamas, en 2011, et son ralliement sur une base sectaire à la coalition islamo-atlantiste dans sa guerre contre la Syrie, un pays qui lui avait offert l’asile politique pendant 14 ans après avoir échappé à une tentative d’empoisonnement en Jordanie de la part des services israéliens. Une faute impardonnable, s’il en est, qui lui vaudra son exfiltration du commandement de son mouvement et son exil au Qatar.

    F – L’incendie par les islamistes égyptiens de la maison de Mohamad Hassanein Heykal, l’ancien confident de Nasser et ancien directeur du grand journal égyptien Al Ahram, provoquant la destruction d’une des plus riches bibliothèques du Monde arabe, un trésor historique incomparable…. dans le prolongement de la pulsion destructrice des islamistes contre les bouddhas de Bamyane et des stèles de l’islam noir de Tombouctou (Mali)

    G- Enfin et dernier et non le moindre, la caution donnée par le chef du Parti de la Justice et du développement du Maroc, Abdel Ilah (esclave de Dieu) Benkirane à une normalisation des relations entre Israël et le Maroc.

    La position du Parti de la Justice et du développement du Maroc à l’égard de la normalisation israélo-marocaine: un scandale politique et moral.

    A ce propos, Al Akhbar indique que la réaction de Rached Ghannouchi, le chef d’An Nahda tunisien, un admirateur du président turc Recep Tayyib Erdogan, à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël a été d’une «grande timidité» et, à ce titre, «choquante».

    «Si la Tunisie ne s’est pas engagée sur la voie de la normalisation avec Israël, ce n’est pas tant en raison de la position timorée d’An Nahda, mais grâce à la ferme position du président Kais Es Saied, hostile à toute forme de normalisation».

    Sur les jongleries de Rached Ghannouchi, cf ce lien

    https://www.madaniya.info/2017/02/15/islam-aggiornamento-rached-ghannouchi-l-automne-du-patriarche-3-3/

    Sur Kais Es Saied, ce ce lien

    https://www.madaniya.info/2020/09/21/tunisie-kais-saied-president-par-la-volonte-eclatante-du-peuple-souverain/

    De même la position du Parti de la Justice et du développement, la branche marocaine de la confrérie a constitué un «scandale politique et moral» à l’effet de provoquer un «séisme parmi ses adhérents», d’autant plus manifeste que le Roi Mohamad VI du Maroc, Commandeur des croyants, est président du Comité Al Qods, chargé théoriquement de la protection de ce 3eme Haut Lieu de l’Islam.

    Machiavélisme suprême ou summum de la perfidie? Dans ce Royaume aux mœurs florentines, le monarque a assigné «la sale besogne» à son premier ministre Saad Eddine Al Othmani d’apposer sa signature sur le document de normalisation entre le Maroc et Israël, maintenant les mains souveraines dans une blancheur immaculée de cette souillure dont l’opprobre rejaillira immanquablement sur son féal islamiste, au delà, sur la mouvance confrériste dans son ensemble.

    Une normalisation qui officialisait, enfin, au grand jour la connivence souterraine de la monarchie chérifienne et Israël, d’un demi siècle marquée notamment par l’assassinat de Mehdi Ben Barka, le chef charismatique de l’opposition marocaine et l’espionnage au profit de l’État hébreu du sommet arabe de Casablanca (1964).

    Sur le plan protocolaire, le cosignataire marocain de l’accord israélo-marocain aurait dû être un membre de l’appareil sécuritaire marocain (le directeur du renseignement militaire, voire le directeur de la sûreté générale marocaine ou encore le chef des services de renseignement), équivalent du signataire israélien, M. Meir Ben Shabbat, conseiller à la sécurité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Sur les tortuosités du régime marocain, cf ce lien: Les services de renseignement marocains continuent au grand jour de bafouer les libertés individuelles. Les opposants tenaces sont englués dans des scandales sexuels fabriqués de toutes pièces. Voilà de retour l’«État policier», ranimé par l’état d’urgence sanitaire.

    Échange de bons procédés entre Mohamad VI et Donald Trump

    Suprême infamie: Le président sortant Donald Trump a gratifié le Roi du Maroc, de la prestigieuse Légion du mérite des États Unis pour son «impact positif» sur le paysage politique du Moyen-Orient.
    La Légion du mérite est une médaille militaire remise pour un fait d’armes exceptionnel ou à des responsables étrangers, qui peut uniquement être accordée par le président.

    En retour, le président américain a reçu la plus haute distinction du royaume chérifien, notamment pour son travail dans la promotion de l’accord de normalisation avec Israël. Lors d’une cérémonie privée au bureau ovale, la princesse Lalla Joumala Alaoui, ambassadrice du Maroc aux États-Unis, a remis à Donald Trump «l’Ordre de Mohamad», une récompense décernée uniquement aux chefs d’État.
    Dans un pays médiatisé à l’extrême, la cérémonie s’est déroulée à huis clos…. comme s’il s’agissait d’un geste honteux. Les médias n’ont pas été en effet autorisés à assister à la cérémonie de remise des prix…… sans doute pour ne pas immortaliser la vilenie de conférer une distinction honorifique à un président ayant fait l’objet d’une double procédure de destitution, de surcroît «l’Ordre de Mohamad» à l’artisan du «Muslim Ban».
    Chapeau bas au Commandeur des Croyants, sans doute la meilleure martingale du «Président du Comité Al Qods» pour la cause palestinienne. A n’y prendre garde, à force de faire un usage inconsidéré de «l’Ordre de Mohamad», l’on risque de déconsidérer le prénom porteur de l’ordre, qui est tout de même celui du prophète de l’Islam.

    «Faute d’une attitude nette à l’égard de la normalisation avec Israël, se posera le problème de la crédibilité de la confrérie des Frères Musulmans et partant de son aptitude à diriger un véritable mouvement d’indépendance national. Et accréditer l’idée d’un groupement mû par la conquête du pouvoir et ses avantages», en déduit Al Akhbar.

    L’impasse idéologique des Frères Musulmans face à intégration d’Israël dans le Centcom.

    Tuile supplémentaire: L’intégration d’Israël dans le dispositif militaire régional américain du Centcom, basé au Qatar a projeté la confrérie dans une impasse idéologique absolue en ce qu’il signe, dans l’ordre symbolique, l’alignement des parrains des frérôts à la stratégique israélo-américaine.

    La réconciliation des frères ennemis du wahhabisme (Arabie saoudite-Qatar) sous l’égide du Jared Kushner, gendre du président Trump et membre influent du lobby juif américain, doit être vue dans cette optique.

    https://www.madaniya.info/2017/06/08/arabie-saoudite-qatar-guerre-freres-ennemis-wahhabisme-guerre-de-defausse/

    Le CentCom (commandement central) est le maillon intermédiaire du dispositif stratégique américain à travers le monde assurant la jonction entre l’OTAN (Atlantique Nord) et l’OTASE (l’Otan de l’Asie du sud est). Sa zone de compétence s’étend de l’Afghanistan au Maroc. Jusqu’à présent Israël était rattaché au dispositif européen de l’OTAN.

    Son intégration au Centcom (Moyen orient) est une conséquence directe de la normalisation collective arabe avec Israël à l’automne 2020, dans une alliance contre l’Iran. Au total, six pays arabes l’Égypte, la Jordanie, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont reconnu l’Etat hébreu.

    Cette décision de Donald Trump a été prise le 13 janvier à une semaine de la fin du mandat du factieux président américain. Par ses effets désastreux sur la crédibilité de la confrérie des Frères Musulmans, elle apparaît comme l’ultime coup de poignard de l’Amérique à ses anciens servants.

    Ah les ravages de la servilité à tout crin………Pour solde de tout compte d’un vestige de la guerre froide.

    Pour aller plus loin sur ce thème, cf le lien :  La fin sans gloire du Deus ex machina de la révolution arabe

    Manœuvres conjointes inter palestiniennes à Gaza et fourniture de missiles anti chars russes Kornet de la Syrie au Hamas, via le Hezbollah.

    Fait sans précédent dans les annales du combat palestinien à Gaza, des manœuvres conjointes se sont déroulées, fin décembre 2020, dans l’enclave palestinienne, avec la participation de toutes les fractions palestiniennes, les brigades des Martyrs d’Al Aqsa (Fatah), les brigades Ezzedine Al Qassam (Hamas), le Jihad Islamique de même que les branches militaires du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine (FDLP), comme pour symboliser l’unité du combat palestinien.

    En Écho, Hassan Nasrallah, le premier à avoir procédé au «pardon des offenses» à l’égard du Hamas, en 2018, en vue de maintenir la pression sur Israël sur ces deux fronts (le sud avec le Hamas à Gaza et le Nord avec le Hezbollah au sud Liban), a révélé que le Hezbollah avait livré au mouvement palestinien des missiles anti char russes Kornet, en vue de neutraliser les chars israéliens dans leur incursion dans l’enclave.

    «Ses missiles ont été prélevés sur nos stocks et livrés au Hamas avec l’autorisation préalable de la Syrie, qui en avait fait l’acquisition auprès de la Russie», a précisé M. Nasrallah dans une interview à la chaîne «Al Mayadeen», fin décembre 2020, confirmant que les pourparlers entre la Syrie et le Hamas était «en bonne voie pour parvenir à une réconciliation».

    Les manœuvres conjointes inter palestiniennes ont été suivies deux semaines plus tard par l’opération à grande échelle iranienne baptisée Payambar-e Azam 15 (Le Grand Prophète 15) dans le désert central d’Iran en mettant en œuvre une opération combinée de missiles et de drones. Un vaste exercice militaire comprenant le lancement d’un barrage de missiles balistiques sol-sol qui ont été suivis d’opérations par des drones bombardiers offensifs comme pour témoigner de la capacité balistique iranienne à détruire l’ensemble des bases américaines déployées au Moyen Orient.

    POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE HAMAS, CF CES LIENS

    Palestine: Khaled Mecha’al (Hamas) sur un siège éjectable,

    Sur les Frères Musulmans, un mauvais choix, sur un mauvais pari

    Les Frères Musulmans, un vestige de la guerre froide

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  • L’ambassadeur de Chine en Amérique, Cui Tiankai, a réitéré dimanche une demande de plus en plus pressante de Pékin pour que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) traite les États-Unis comme un lieu d’origine potentiel du coronavirus chinois, malgré l’absence de preuves scientifiques suggérant que cela soit possible.

    Le coronavirus chinois est apparu à Wuhan, en Chine, fin 2019. Le premier cas confirmé de coronavirus chinois, selon des documents chinois divulgués par le South China Morning Post, a été identifié le 17 novembre 2019. Aucune preuve n’existe dans le monde pour un nouveau cas confirmé de coronavirus apparu ailleurs dans le monde avant cette date.

    Le Parti communiste chinois n’a pas confirmé – ou nié – la légitimité de la fuite du South China Morning Post et ne considère pas cette date comme un point d’origine viable dans l’enquête sur le lieu où le virus a commencé à infecter des êtres humains. Les responsables du gouvernement chinois ont cité des rapports suggérant que les premiers cas de virus se sont produits dans des endroits comme l’Italie et le Brésil, mais ces rapports ne précisent pas de date antérieure au 17 novembre.

    Les porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères ont également affirmé, en leur qualité officielle, que le coronavirus chinois provenait d’une installation de l’armée américaine dans le Maryland, et que Washington avait couvert l’épidémie initiale en diagnostiquant des cas comme des incidents de lésions pulmonaires dues à la cigarette électronique. Pékin n’a jamais fourni de preuves à l’appui de cette affirmation ni expliqué comment une infection par un coronavirus hautement contagieux pouvait passer pour une lésion pulmonaire, qui n’est pas contagieuse et ne nécessite pas l’isolement du patient.

    Une équipe de chercheurs microbiologistes de l’O.M.S. est actuellement à Wuhan, d’où le virus est originaire, à la recherche d’indices sur l’endroit où le virus a commencé à infecter les humains. Comme le gouvernement chinois a admis avoir détruit toutes les premières preuves du virus dans la ville, les enquêteurs n’ont pas encore révélé qu’ils avaient trouvé des informations substantielles, mais ont insisté sur le fait que leur visite à Wuhan, qui a duré un an, « valait toujours la peine » d’y passer du temps.

    L’ambassadeur Cui, s’adressant à CNN dimanche, a fait pression sur l’O.M.S. pour qu’elle envoie des délégations similaires aux États-Unis.

     » Les médias ont fait état d’un certain nombre de cas précoces dans d’autres endroits du monde. Il est donc certainement nécessaire d’intensifier les recherches dans le monde entier afin de retrouver l’origine du virus », a déclaré M. Cui au réseau. « Ainsi, la race humaine pourrait être mieux préparée lorsque nous serons à nouveau confrontés à un autre virus. Alors, s’il vous plaît, ne politisez pas toute la question. Laissez les scientifiques faire leur travail professionnel. ”

    À la question de savoir si la Chine autoriserait l’équipe de l’O.M.S. à accéder pleinement aux sites pertinents de Wuhan, M. Cui a répondu : « Ils sont déjà à Wuhan. Ils sont à Wuhan depuis plusieurs jours. Ma question est la suivante : seront-ils autorisés à venir ici en Amérique pour faire la même chose ? ”

    Cui n’a fourni aucune preuve suggérant que l’équipe de l’O.M.S. se soit rendue aux États-Unis ou mentionnant l’existence de faits qui pourraient amener les scientifiques à croire que le virus est originaire d’Amérique.

    Dans la même interview, Cui a insisté : « Je pense que lorsque les gens font des accusations, ils doivent les prouver. ”

    Face à un autre sujet – les preuves accablantes d’atrocités systématiques et de grande envergure commises par son gouvernement contre les minorités ethniques dans l’ouest du Xinjiang, en Chine – Cui a affirmé que toutes les preuves étaient de la « désinformation » et que les camps de concentration tentaculaires de la Chine pour les minorités musulmanes étaient des « centres de formation professionnelle », l’explication officielle du Parti communiste.

    Le message de M. Cui invitant les scientifiques à traiter les États-Unis comme un lieu d’origine potentiel de coronavirus est devenu une routine du ministère chinois des affaires étrangères, qui organise des réunions d’information quotidiennes pour les journalistes amis. Le Global Times, un organe de propagande géré par l’État, a noté que la demande du porte-parole Wang Wenbin pour une enquête de l’O.M.S. sur l’Amérique ce jour-là était le troisième message de ce type cette semaine.

    « Nous espérons que les parties concernées, comme la Chine, adopteront une attitude positive dans la recherche des origines et inviteront les experts de l’Organisation mondiale de la santé à mener des études sur les origines, contribuant ainsi à leurs efforts dans la lutte mondiale contre la pandémie », a affirmé M. Wang, en référence aux États-Unis.

    « La visite de la mission de l’O.M.S. en Chine s’inscrit cette fois-ci dans le cadre de la coopération scientifique mondiale sur la recherche de l’origine. C’est un premier arrêt plutôt que la fin », a insisté M. Wang.
    Wang a de nouveau fait pression sur l’O.M.S. pour qu’il envoie une équipe d’enquêteurs dans d’autres pays lundi.

    « De plus en plus de faits montrent que le virus et les épidémies ont été présents en de multiples endroits dès le second semestre de 2019 », a déclaré M. Wang. « Une analyse complète des informations pertinentes et des visites systématiques des sites concernés permettront de tirer une conclusion scientifique, objective et complète sur la source du virus. ”

    Wang a ajouté que les « experts » chinois étaient parvenus à une certaine forme de « consensus » avec l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé, sans donner de détails.

    Le Global Times a soutenu le message de Pékin la semaine dernière avec un article citant des « experts » pro-communistes qui ont également insisté sur le fait que le virus ne provenait probablement pas de Chine, malgré toutes les preuves disponibles qui le suggèrent.

    « Les États-Unis possèdent les souches de virus les plus diverses, ce qui en fait l’endroit le plus approprié pour mener des études sur les origines », a déclaré un « expert ». Un autre a averti l’O.M.S. : « Wuhan n’est qu’un arrêt pour la recherche de l’origine du virus, et ces experts ne doivent pas s’attendre à trouver une réponse ici. ”

    Lire la suite...

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  •  

    Il est amusant de voir à quel point les rédacteurs du New York Times ont recours au mensonge dans leurs tentatives de décrire l’incarcération du raciste de droite Andrej Navalny et de le présenter comme la meilleure chose qui soit arrivée depuis l’invention du fil à couper le beurre

    L’éditorial d’aujourd’hui est un véritable délire. Aleksei Navalny résiste à Poutine, et gagne : Le leader de l’opposition a été condamné à la prison, mais a mobilisé un vaste mouvement qui n’en fini pas de grandir.

     

    Cet éditorial est plein de mensonges et de désinformation :

    Un tribunal russe a ouvert mardi une nouvelle étape fatidique dans la lutte pour le pouvoir entre Aleksei Navalny, ce leader de l'opposition russe qui parle franchement et sait utiliser Internet, et le président Vladimir Poutine, en condamnant M. Navalny à son premier vrai séjour en prison.
    
    À première vue, cela semble être une nette victoire pour M. Poutine, qui s'est effectivement proclamé président à vie. ...
    
    Mais dans cette saga à la David contre Goliath, M. Navalny, 44 ans, a réussi à mettre M. Poutine sur la défensive grâce à son courage et à sa persévérance. L'emprisonnement a été l'initiative de M. Navalny. M. Poutine avait essayé pendant des années de ne lui donner que de brèves peines pour éviter d'en faire un martyr. ...
    
    Le Kremlin a tenté de donner un vernis de légitimité à la procédure judiciaire en la déplaçant dans une grande salle d'audience au centre de Moscou et en permettant à M. Navalny de parler autant qu'il le souhaitait. Mais l'issue était prédestinée : M. Navalny a été accusé d'avoir violé sa liberté conditionnelle suite à une condamnation de 2014 que la Cour européenne des droits de l'homme avait démystifiée comme étant "arbitraire et manifestement déraisonnable". L'accusation a servi à souligner la raison principale pour laquelle M. Navalny n'a pas pu effectuer les visites nécessaires auprès des autorités : Les preuves suggèrent qu'il a été presque empoisonné à mort en août par la police secrète. Il a ensuite été évacué vers l'Allemagne.

    La phrase en gras est un mensonge. Le 17 janvier, le ministère russe des affaires étrangères a relayé une déclaration (en anglais !) de la direction du service pénitentiaire fédéral de Russie à Moscou qui dément cette affirmation :

    Auparavant, le 30 décembre 2014, le tribunal du district de Zamoskvoretsky de Moscou avait condamné M. Navalny à 3 ans et 6 mois de prison et à payer une amende de 500 000 roubles pour fraude et blanchiment d'argent. Le tribunal a décidé de suspendre la peine avec une période de probation de 5 ans. Le 4 août 2017, le tribunal du district Simonovsky de Moscou a prolongé la période de probation de M. Navalny de douze mois supplémentaires.
    
    Cependant, le Service pénitentiaire fédéral de Russie a enregistré de multiples violations des conditions de probation par M. Navalny au cours de l'année 2020 ; à savoir, M. Navalny n'a pas réussi à se faire enregistrer au Département des services correctionnels de la Direction de Moscou du Service pénitentiaire fédéral deux fois par mois selon le calendrier prévu. Il a manqué deux rendez-vous d'enregistrement en janvier 2020, et un dans chacun des mois suivants : Février, mars, juillet et août 2020. La dernière fois que M. Navalny s'est présenté au Département des services pénitentiaires, c'était le 3 août 2020. Pendant tout ce temps, le Département des services correctionnels a averti M. Navalny que ces violations pourraient entraîner la révocation de son sursis et son remplacement par une véritable peine de prison.
    
    Le département des services correctionnels a suspendu l'obligation pour M. Navalny de se faire enregistrer pour la durée de son traitement à l'hôpital de la Charité à Berlin, en Allemagne. Toutefois, les déclarations officielles de l'hôpital de la Charité indiquaient que le traitement de M. Navalny avait été achevé le 23 septembre 2020. Plus tard, M. Navalny a confirmé ce fait dans une notification qu'il a envoyée au Service pénitentiaire fédéral de Russie. En l'absence apparente de toute raison valable, M. Navalny ne s'est présenté à aucun des rendez-vous d'enregistrement réguliers auprès du Service pénitentiaire fédéral de Russie, d'octobre 2020 jusqu'à la fin de sa période de probation, violant ainsi à nouveau les conditions de probation.

    Soit les rédacteurs du New York Times ne connaissent pas les faits, soit ils les évitent parce qu’ils ne correspondent pas à leur récit :

    C'était M. Navalny qui était dans le box vitré des prisonniers. Mais c'était M. Poutine et sa cohorte corrompue qui étaient jugés derrière l'armée de policiers anti-émeute rassemblée dans le centre de Moscou pour empêcher les protestations de masse, menées dans toute la Russie, qui ont suivi le retour de M. Navalny dans son pays, le 17 janvier. "Des centaines de milliers de personnes ne peuvent pas être enfermées", a déclaré M. Navalny à ses millions d'adeptes sur les médias sociaux. "De plus en plus de gens vont le reconnaître. Et quand ils le reconnaîtront - et ce moment viendra - tout cela s'effondrera, parce que vous ne pouvez pas enfermer tout le pays."

    Il y avait, au maximum, quelque 40 000 personnes qui manifestaient dans toute la Russie lorsque Navalny est revenu. Beaucoup d’entre eux étaient des écoliers. Au total, il y a eu beaucoup moins de manifestants qu’à d’autres occasions.

    Nina Byzantina @NinaByzantina - 15:11 UTC – 23 Janvier 2021
    
    Sur le bâtiment au-dessus de ces manifestants anti-gouvernementaux en Russie, on peut lire une enseigne au néon disant : "Cirque : animaux dressés." Oui, ils le sont.

    Agrandir

     

    La semaine suivante, moins de la moitié d’entre eux sont retournés dans la rue. L’organisation de Navalny a depuis lors cessé tout appel à de nouvelles manifestations. Ils savent que personne ne les suivra. Le « vaste mouvement » que le NYT prétend voir n’existe pas.

    La répression policière massive et les gelées hivernales pourraient étouffer les manifestations. Mais le vaste mouvement que M. Navalny a mobilisé est quantitativement différent des forces d'opposition précédentes, et continue de se développer. L'opposition a maintenant 40 bureaux répartis dans toute la Russie, et la plupart de ses millions d'adeptes sont des jeunes qui n'avaient auparavant jamais défié le Kremlin. Parmi les personnes âgées de 18 à 24 ans, la popularité de M. Poutine a chuté de 36 % en décembre 2019 à 20 %.

    La dernière phrase est un mensonge flagrant et intentionnel. Le lien fourni renvoie à un article du Washington Post qui ne contient aucun chiffre de ce type.

    Il y a pourtant de nouveaux sondages en provenance de Russie. Le New York Times les ignore car, une fois encore, ils ne correspondent pas à son récit :

    Quelque chose a changé, nous dit-on encore et encore. Après deux décennies de mauvaise gestion, les Russes en ont de plus en plus marre de Vladimir Poutine et de son "régime". Les récentes protestations provoquées par l'arrestation d'Alexei Navalny ne sont que la partie émergée de l'iceberg, sous lequel se trouve une énorme vague de mécontentement qui ne demande qu'à éclater.
    
    Mais est-ce le cas ? ...
    Pour répondre à cette question, nous nous tournons vers l'organisation sociologique russe connue sous le nom de Centre Levada. Il y a plusieurs raisons à cela. Premièrement, Levada réalise des enquêtes depuis longtemps, ce qui permet de comparer les données sur une longue période. Ensuite, Levada est bien connu pour son orientation libérale et anti-gouvernementale, et ne peut donc en aucun cas être accusé de biaiser ses enquêtes pour favoriser l'État russe.
    
    Aujourd'hui, Levada a publié sa dernière série d'indicateurs. Examinons-les, en commençant par celui qui intéresse toujours tout le monde : la cote d'approbation de Vladimir Poutine.
    
    Cette note indique que 64 % des personnes interrogées ont répondu oui à la question "Approuvez-vous les activités de Vladimir Poutine en tant que président ?" C'est une baisse par rapport aux 69 % de septembre de l'année dernière, mais une hausse par rapport aux 60 % enregistrés en juillet au plus fort de la première vague de coronavirus.
    
    S'il y a une raison de s'inquiéter pour M. Poutine, c'est que son taux d'approbation est plus faible chez les jeunes que chez les plus âgés. Alors que 73% des personnes âgées de 55 ans ou plus l'approuvent, seuls 51% des 18-24 ans le font. Mais là encore, 51 % c’est toujours une majorité.

    Le New York Times affirme que la popularité de Poutine auprès des jeunes est « tombée » à 20 %. Il donne de manière trompeuse un lien, que peu de gens suivront, comme source de son affirmation, même si la page liée ne soutient pas une telle assertion. Ceci alors que les sondages actuels montrent qu’une majorité de jeunes russes approuvent Poutine.

    Le Times et d’autres médias « occidentaux » construisent constamment et intentionnellement un récit sur la Russie qui n’a pas grand-chose à voir avec la réalité. C’est dangereux, car cette histoire bidon constitue la base de la politique « occidentale » envers la Russie. Lorsque la Russie réagit durement à des demandes et à des politiques « occidentales » irréalistes, le tollé et la déception sont grands. Mais ils n’en tirent jamais aucune leçon.

    Moon of Alabama  Le 6 février 2021

    Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone

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  • Truquages des photos, accusations non étayées et maintenant les témoignages bidons évolutifs .

     

    Le Grand Soir et le livre "Xinjiang pour en finir avec les fake news"(1) ont démontré maintes fois comment des organisations de défense des Ouïghours" sont liées à la CIA. A été également mis en évidence le système des photos et vidéos truquées.
    Mais il semblait difficile, par contre, de prouver la fausseté des témoignages humains des "rescapés du goulag chinois". Moon of Alabama s’est attaqué avec succès à cette tâche en fournissant ses sources.
    Démonstration imparable.
    LGS

    Il y a deux mois, nous avons documenté des changements étonnants au fil du temps dans le témoignage d’une femme ouïhgoure qui avait affirmé avoir été incarcérée en Chine :

    Au fil des ans, [Sayragul] Sautbay a donné plusieurs interviews. Les détails de son histoire ont continué à évoluer dans une direction sinophobes.

     

    - Dans les premiers entretiens, Sautbay a affirmé avoir été une instructrice travaillant dans un camp de rééducation. Lors d’entretiens ultérieurs, elle affirme avoir été détenue.
    - Dans des entretiens plus récents, elle affirme avoir été témoin de torture et de violence dans les camps. Lors d’entretiens antérieurs, elle avait réfuté ces affirmations.
    - Dans une histoire, elle affirme avoir observé des viols de masse. Lors d’entretiens plus anciens, elle a insisté sur le fait qu’elle n’avait observé aucune violence.
    - Alors qu’elle prétend maintenant que les détenus du camp ont été forcés de manger du porc, elle avait précédemment affirmé qu’aucune viande n’était servie dans les camps.

    .
    Les changements dans son histoire sont survenus après que Sautbay est tombée entre les mains d’un groupe de propagande :

    Après avoir obtenu l’asile en Suède, Sautbay s’est associée à une organisation ouïghoure financée par les États-Unis. Son histoire a alors radicalement changé. Le membre du parti et professeur de langue était devenu une détenue. Il y a eu soudainement une violence considérable dans le camp et les gens qui auparavant n’avaient jamais eu de viande ont été soudainement obligés de manger du porc. ...
    L’association suédoise ouïghoure fait partie du Congrès mondial ouïghour basé à Munich, une organisation affiliée à la CIA qui a pris de l’importance ces dernières années dans le cadre de la campagne sinophobe menée par les États-Unis.

    Un changement similaire peut être observé dans le témoignage d’une autre femme ouïghoure qui fait actuellement le tour des médias. Tursunay Ziawudun, une femme ouïghoure qui a déménagé l’an dernier aux États-Unis, affirme maintenant avoir observé des viols de masse dans des camps de détention chinois.

    La BBC a titré hier à la une : « Leur objectif est de détruire tout le monde : les détenus du camp ouïghour allèguent un viol systématique. »

    Les témoignages de première main à l’intérieur des camps d’internement sont rares, mais plusieurs anciens détenus et un gardien ont déclaré à la BBC qu’ils avaient subi ou vu des preuves d’un système organisé de viols de masse, d’abus sexuels et de torture.
    Tursunay Ziawudun, qui a fui le Xinjiang après sa libération et se trouve maintenant aux États-Unis, a déclaré que les femmes étaient retirées des cellules « chaque nuit » et violées par un ou plusieurs Chinois masqués. Elle a déclaré avoir été torturée puis violée en groupe à trois reprises, à chaque fois par deux ou trois hommes.

    Ziawudun a été interviewée pour la première fois (vidéo) au bureau de l’organisation kazakhe des droits de l’homme Atajurt à Almaty, au Kazakhstan, le 15 octobre 2019. Un résumé en anglais de l’interview est disponible ici. Il n’y a aucune allégation de viol ou de traitement trop sévère. Le plus gros problème semble avoir été les « troubles urinaires » que certaines personnes ont développés parce que les bâtiments du camp étaient neufs et que le béton n’était pas encore complètement sec.

    L’organisation qui a réalisé le premier entretien avec Ziawudun a agi en tant qu’intermédiaire entre ces personnes et les médias « occidentaux » :

    L’Organisation kazakhe des droits de l’homme Atajurt a fourni une énorme quantité d’informations sur les camps de concentration chinois et le régime dystopique au Xinjiang. Nous avons accueilli des journalistes du monde entier, notamment de Hong Kong, du Japon, de Russie, des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne, entre autres. ...
    Les principaux médias, dont CNN, la BBC et le New York Times, ont tous visité le bureau d’Atajurt à Almaty ; les journalistes et les militants des droits de l’homme savaient à quel point Atajurt était une source d’information précieuse.

    Atajurt avait également fait de la propagande sur le cas de Sayragul Sautbay qui a ensuite continué à modifier son témoignage :

    J’ai eu connaissance du procès grâce aux efforts d’un groupe appelé Atajurt, cofondé par Serikzhan Bilash, un Kazakh d’origine chinoise, l’un des plus de 200 000 oralmandar, ou « rapatriés », vivant actuellement au Kazakhstan. Atajurt a été créé en 2017 dans le but de défendre les droits humains des Kazakhs de souche au Xinjiang. Le mari de Sauytbay, un orateur qui, comme Bilash, était maintenant un citoyen kazakh, avait d’abord hésité à faire connaître son cas, mais Bilash l’a persuadé que l’attention étrangère était son meilleur espoir. « Nous n’avons jamais eu de procès comme celui-ci, ouvert au public, aux journalistes étrangers », a-t-il déclaré sur les marches devant le tribunal. « Cela montrera au monde ce qui se passe au Xinjiang. »

    Il n’y a aucune information sur qui a financé le très important Atajurt. Le Kazakhstan a depuis fermé l’organisation et Serikzhan Bilash, son fondateur, s’est enfui en Turquie. Tursunay Ziawudun a également déménagé du Kazakhstan en Turquie avant de venir aux États-Unis.

    Deux semaines après son entretien avec Atajurt, Tursunay Ziawudun a été interviewée par Radio Free Asia, contrôlée par le gouvernement américain :

    Les autorités ont emmené Ziyawudun dans un camp d’internement le 11 avril 2017 sans donner de raison, ni à elle, ni à sa famille, dans le cadre du déploiement d’une nouvelle politique d’incarcération de masse dans la région, a-t-elle déclaré, bien que « la situation n’était pas aussi grave car ils venaient seulement de commencer à arrêter des gens » et elle a été libérée après un mois, en partie à cause d’une mauvaise santé.

    Ziawudun a de nouveau été détenue l’année suivante :

    Cependant, Ziyawudun n’a pas pu obtenir de passeport et n’a pas pu rejoindre son mari au Kazakhstan. Le 10 mars 2018, elle a de nouveau été détenue sans raison.
    Cette fois, a-t-elle dit, la situation dans l’établissement était devenue bien pire, et bon nombre des douzaines de femmes avec lesquelles elle partageait son logement ont subi un mauvais traitement, y compris une stérilisation forcée.

    Il n’y a cependant aucune allégation directe selon laquelle elle a été violée ou a observé des viols. On parle de viol dans l’interview mais les affirmations sont indirectes, ambiguës et ont été suscitées par l’intervieweur :

    Interrogé sur les rapports récents d’anciens détenus faisant état de viols et autres abus dans le système des camps XUAR, Ziyawudun s’est effondrée.
    « Nous étions toutes impuissantes et incapables de nous défendre », a-t-elle déclaré.

    "Nous avons toutes subi toutes sortes de mauvais traitements, mais même lorsque nous avons vu de tels abus, nous étions impuissantes à faire quoi que ce soit."

    Les responsables du camp venaient au milieu de la nuit et emmenaient les femmes, a-t-elle dit.

    « Ils criaient :’Lève-toi et viens avec nous’, et après cela, nous ne les avons plus jamais revues », dit-elle.

    Eh bien, se pourrait-il que ces femmes aient été libérées ?

    Un deuxième entretien avec Tursunay Ziawudun a été publié par BuzzFeed News le 15 février 2020 :

    Ziyawudun, 41 ans, est l’une des rares musulmanes ouïghours à avoir quitté l’un des camps désormais célèbres pour les minorités musulmanes en Chine et à se rendre à l’étranger - au Kazakhstan voisin.

    Après environ 10 mois de détention sans jamais être inculpée d’un crime, Ziyawudun a été libérée en décembre 2018. Au Kazakhstan, Ziyawudun pensait qu’elle était enfin en sécurité après des mois de cauchemars, d’interrogatoires et d’humiliations rituelles aux mains des responsables du camp. Ses cheveux longs ont été coupés, elle a été forcée de regarder, pendant des heures interminables, de la propagande d’État à la télévision et chaque seconde de sa vie était filmée par des caméras de sécurité. Chaque nuit, elle avait eu du mal à dormir, terrifiée à l’idée d’être violée.

    Son mari est citoyen kazakh et elle a initialement obtenu un visa de séjour. Les choses s’amélioraient. Mais l’année dernière, elle a reçu une terrible nouvelle : elle devait retourner en Chine pour demander un nouveau type de visa kazakh si elle voulait rester.

    Le gouvernement kazakh dit que c’est une question de procédure, mais Ziyawudun sait que son retour en Chine signifiera probablement qu’elle sera renvoyée en captivité.

    Ziyawudun a été détenue deux fois. La première fois, c’était en avril 2017 :

    La police les a conduits à un endroit qu’ils ont appelé une « école de formation professionnelle ». À l’époque, Ziyawudun était terrifiée - mais par rapport aux choses bien pires qui ont suivi, l’installation lui semble maintenant apaisante.

    « Pour être honnête, ce n’était pas si grave », dit-elle. "Nous avions nos téléphones. Nous avons pris les repas dans les cantines. À part être obligé de rester là-bas, tout le reste allait bien"

     

    Le soir, les instructeurs ont appris aux détenus à faire des danses traditionnelles chinoises dans la cour du bâtiment, a-t-elle dit. Parfois, il y avait des conférences - un imam travaillant pour l’État pouvait venir parler de l’importance d’éviter les pratiques « extrêmes » comme le port du foulard.

    Ziyawudun a été libéré quelques semaines plus tard.
    En mars 2018, elle a de nouveau été détenue dans un centre de rééducation. Les conditions, dit-elle, étaient plus dures mais pas insupportables :

    Personne n’a parlé de viol dans le camp. Toutes les conversations étaient surveillées par des gardes ou des caméras de surveillance. Mais c’était dans l’esprit de Ziyawudun tout le temps. Si elle était violée, elle le savait, il n’y aurait personne pour en parler, aucun endroit pour dénoncer le crime. Après tout, elle avait atterri dans le camp parce que les autorités estimaient qu’elle n’était « pas fiable ». Si l’une des femmes était violée, qui la croirait ? Elle ne s’était jamais sentie plus vulnérable de sa vie.
    La vraie torture, a-t-elle découvert, s’est déroulée en silence, dans l’esprit des détenus.

     

    "Je n’ai été ni battue ni maltraitée", a-t-elle déclaré. "Le plus dur était mental. C’est quelque chose que je ne peux pas expliquer - vous souffrez mentalement. Être gardé quelque part et forcé d’y rester sans raison. Vous n’avez aucune liberté. Vous souffrez".

    Ziyawudun a été libérée en décembre 2018 et vivait depuis au Kazakhstan. Elle a finalement déménagé en Turquie.

    En septembre 2020, le Uyghur Human Rights Project, basé aux États-Unis, l’avait prise pour l’utiliser comme agitatrice contre la Chine :

    Tursunay Ziyawudun, l’une des rares survivantes des camps de concentration ouïghours connues pour avoir pu fuir vers le monde extérieur, est arrivée saine et sauve aux États-Unis. ...
    « Nous sommes extrêmement soulagés que Tursunay soit désormais en sécurité aux États-Unis », a déclaré le directeur exécutif de l’UHRP, Omer Kanat. "L’UHRP remercie chaleureusement les gouvernements qui ont sauvé des Ouïghours à risque. Chaque sauvetage est un bienfait du ciel."

    En tant que l’une des rares personnes capables de fournir des témoignages oculaires sur ce qui se passe dans les camps, Mme Tursunay est un témoin critique. Elle a passé neuf mois en détention, où elle a souffert de malnutrition, de déshydratation, de nourriture forcée, d’injection de drogues inconnues et de torture physique et mentale. Son témoignage sera d’une importance vitale pour la future détermination des atrocités criminelles devant les tribunaux.

     

    Le Uyghur Human Rights Project aidera au rétablissement de Mme Tursunay et lance un appel pour qu’elle reçoive un traitement immédiat pour un problème de santé grave. Des dons pour aider à couvrir ses frais de subsistance et ses soins médicaux peuvent être envoyés avec une brève note de précision.

    Ni dans son entretien avec Atajurt ni dans ses entretiens avec RFA ou BuzzFeedNews, Tursunay Ziawudun ne prétend avoir été violée. Le rapport du Uyghur Human Rights Project sur son arrivée aux États-Unis indique qu’elle a souffert de plusieurs formes de mauvais traitements, mais le viol n’est pas mentionné comme l’un d’entre eux.

    Comme dans le cas de Sayragul Sautbay, ce n’est que quelques mois après avoir reçu l’encadrement approprié que Tursunay Ziawudun fait les déclarations scandaleuses de viol. La BBC sait que ces affirmations sont probablement fausses comme elle le
    note soigneusement :

    Il est impossible de vérifier complètement le récit de Ziawudun en raison des sévères restrictions que la Chine impose aux journalistes dans le pays, mais les documents de voyage et les dossiers d’immigration qu’elle a fournis à la BBC corroborent la chronologie de son histoire.

    Les faits corroborent en effet le calendrier, mais ils ne corroborent aucune des autres affirmations de Ziawudun.

    Il y a beaucoup plus de détails dans l’histoire de la BBC de Tursunay Ziawudun qui diffèrent de ses déclarations précédentes. Ses « boucles d’oreilles ont été arrachées » là où auparavant « la police a dit aux femmes d’enlever leurs colliers et boucles d’oreilles ». Dans l’interview de BuzzFeed, elle a déclaré : « Je n’ai pas été battue, ni maltraitée. » Dans son récit ultérieur à la BBC, elle est lourdement battue :

    « Les bottes de police sont très dures et lourdes, alors au début, j’ai pensé qu’il me battait avec quelque chose », a-t-elle déclaré. "Puis j’ai réalisé qu’il piétinait mon ventre. Je me suis presque évanoui - j’ai senti une bouffée de chaleur me traverser."

    Les petits détails diffèrent également. Là où il y avait auparavant un seau pour faire pipi pendant la nuit, il y a maintenant un trou dans le sol.

    Certaines parties de ce qu’elle dit à la BBC semble provenir d’un mauvais script porno :

    « Ils ne violent pas mais mordent aussi sur tout le corps, vous ne savez pas s’ils sont humains ou animaux », dit-elle, pressant un mouchoir sur ses yeux pour arrêter ses larmes et s’interrompant pendant un long moment pour se ressaisir.

    "Ils n’ont épargné aucune partie du corps, ils ont mordu partout laissant des marques horribles. C’était dégoûtant à regarder."

    "J’ai vécu ça trois fois. Et ce n’est pas seulement une personne qui te tourmente, pas seulement un prédateur. Chaque fois, ils étaient deux ou trois hommes."

    Les récits des deux femmes, Sayragul Sautbay et Tursunay Ziawudun, ont « évolué » après avoir été traités par un ensemble d’organisations mises en place pour faire de la propagande contre le programme antiterroriste et de développement de la Chine au Xinjiang.

    À l’instar de l’organisation suédoise qui gérait Sautbay, le Uyghur Human Rights Project basé aux États-Unis qui gère Ziawudun fait partie du tristement célèbre Congrès mondial ouïghour (WUC) :

    Comme cette enquête le démontre, le WUC n’est pas un mouvement populaire, mais un parapluie soutenu par le gouvernement américain pour plusieurs groupes basés à Washington qui dépendent également fortement du financement et de la direction des États-Unis. Aujourd’hui, c’est le visage principal et la voix d’une opération séparatiste dédiée à la déstabilisation de la région du Xinjiang en Chine et finalement au renversement du gouvernement chinois.
    Tout en cherchant à orchestrer une révolution de couleur dans le but de changer de régime à Pékin, le WUC et ses ramifications ont noué des liens avec les Loups gris, une organisation turque d’extrême droite qui s’est activement engagée dans la violence sectaire, de la Syrie à l’Asie de l’Est.

     

    Aucun de ces liens ne semble avoir troublé les sponsors du WUC à Washington. Au contraire, ils ont ajouté à l’attrait du réseau, en le consolidant comme l’une des armes politiques les plus puissantes que les États-Unis utilisent dans leur nouvelle guerre froide contre la Chine.

    Les allégations de viol des femmes dans les camps de rééducation du Xinjiang sont aussi crédibles que celles que Nyirah al-Sabah a faites au sujet de bébés qui auraient été jetés hors des incubateurs koweïtiens :

    Son histoire a d’abord été corroborée par Amnesty International, une ONG britannique, qui a publié plusieurs rapports indépendants sur les meurtres et les témoignages des évacués. Après la libération du Koweït, les journalistes ont eu accès au pays. Un rapport d’ABC a révélé que "des patients, y compris des bébés prématurés, sont morts, lorsque de nombreux infirmiers et médecins du Koweït ... ont fui" mais les troupes irakiennes "n’avaient assurément certainement pas volé des incubateurs d’hôpitaux et laissé mourir des centaines de bébés koweïtiens". Amnesty International a réagi en publiant une correction, le directeur exécutif John Healey accusant par la suite l’administration Bush de "manipulation opportuniste du mouvement international des droits humains".

    Moon of ALABAMA
    4 février 2021.
    Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone

    Note (1) "Xinjiang pour en finir avec les fake news". Maxime Vivas, Editions la Route de la Soie, 176 pages, 14 euros.

    URL de cet article 36895
    https://www.legrandsoir.info/volatilite-des-temoignages-sur-la-question-ouighoure.html
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  • "Comment les médias racontent le Covid". Un film de Bernard Crutzen sur le traitement médiatique de la crise par les médias belges francophones. Ce qu'ils disent, comment ils le disent, et ce qu'ils taisent. Avec une attention particulière à la notion de "complot". Partagez largement, pour faire bouger les lignes !                                                                                                                                                

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  • Le Coran n’est pas qu’un livre. Il est écrit pour que tu le lises, même si tu ne le lis pas. C’est une ordonnance qui te prescrit tout ce qu’il faut pour guérir, tout ce qu’il faut pour être aguerri. C’est une chance que d’apprendre qu’il y a quelqu’un là-haut qui prend soin de toi, qui t’explique quand tu vas mal, comment faire pour aller bien : citer ou réciter le bien pour aller mieux. C’est ce qu’on appelle : UNE RECITATION. Parce qu’il n’y a qu’un chemin, un chemin qui conduit tout droit vers la porte de la Loi.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Et que dit la Loi ? Trois choses : Lève-toi ! Relève-toi ! Elève-toi ! C’est ce qu’on appelle UNE INCITATION, une sorte d’exhortation à recevoir le bonheur qui se propose à celui qui dispose de la clé pour lui ouvrir ou ne pas lui ouvrir.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Et que signifie la Loi ? Qu’il y a… une terre à nourrir et un ciel à découvrir… Mais cela n’est possible que si, et seulement si, tu vois qu’il y a deux autres que toi : un dehors et un dedans. Le premier à l’extérieur de toi, ton semblable et le second, à l’intérieur de toi, le dissemblable, l’incommensurable, l’ineffable.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Un jour, il fera jour. Pour toujours, ce sera la fin de la nuit… pour celui qui aura parcouru le chemin qu’il aurait choisi pour faire le bien ou pour faire le lien entre lui et l’infini. Suis le guide. C’est le plus long et le plus court chemin qui soit. Il dure un instant, un instant d’éternité… est-ce que ça te dit de le traverser ? C’est ce qu’on appelle UNE INVITATION.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          une info scénario #Coran #Livre #récitation #incitation #invitation #Islam https://www.lejournaldepersonne.com/2...   
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