Un pays ou une cause ou un mouvement non aligné sur les Etats-Unis et l’Union Européenne n’aura jamais le soutien de ce « démocrate »
Lorsque l’on entame quelques recherches il est facile de constater que la plupart des articles qui apparaissent tresse des louanges au député européen de 41 ans, symbole de la nouvelle gauche libérale post PS.
Le personnage est présenté dans les médias dominants comme un humaniste « initié très tôt aux problématiques des droits de l’Homme » (1), il existe peu d’articles critique sur son parcours et ses actions. Pourtant, Raphaël Glucksmann pourrait ouvrir une quincaillerie tant il porte de casseroles derrière lui. Fils du philosophe André Glucksmann, passé du gauchisme au libéralisme atlantiste et au sarkozysme, il n’a pas « tué le père » en s’inscrivant dans la droite ligne de celui-ci. Ses combats : l’antiracisme, les migrants, la démocratie, la lutte contre les régimes autoritaires…de grands mots qui font appel à l’émotionnel et ne sont que de la poudre aux yeux lorsque l’on prend le temps de se renseigner sur son parcours.
D’abord en bon fils de bonne famille il ne se fatigue pas au travail et bénéficie des réseaux de papa où il associe militantisme pour des réfugiés tchétchènes, réalisation d’un documentaires sur le Rwanda et sur la dite révolution orange en Ukraine. Il est également à l’initiative de voyages d’étude au Rwanda pour le compte de l’UEJF (Organisation des étudiants juifs de France) aux côtés notamment de Benjamin Abtan, de l’association SOS-Racisme, ancienne « succursale » du Parti socialiste (2).
Tantôt decrit comme documentariste tantôt comme philosophe, il se définit avant tout comme « consultant en révolution » (3). Il co-fonde l’association « Etudes sans frontières » avec l’appui de… son père, de Bernard Kouchner, de Romain Goupil, de Jack Lang, de Pierre Lellouche ou encore de Pascal Buckner, pour ceux qui ignorent qui sont ces différents personnages, une simple lecture de leurs pages wikipedia sera largement suffisant pour se faire une idée, droit-de-l’hommisme et atlantisme encore.
A partir de 2004 il collabore à la revue « la règle du jeu » fondé par l’ancien « ministre » des affaires etrangeres de Nicolas Sarkozy et ami de la famille, Bernard-Henri Levy, qui prône le libéralisme, l’atlantisme et …le soutien aux droits de l’homme, toujours le même cocktail.
Il va par la suite intégrer le groupe de réflexion du « Cercle de l’Oratoire » crée après le 11 septembre pour dénoncer l’antiaméricanisme, qui soutiendra avec force les interventions miliaires américaines en Afghanistan et en Irak, et qui fera naitre la revue Le meilleur des mondes à laquelle participera évidemment aussi Raphaël Glucksmann. Parmis les membres du « Cercle de l’Oratoire » l’on retrouve : Raphaël Glucksmann bien entendu, mais aussi … Pascal Bruckner, André Glucksmann, Romain Goupil ou encore la journaliste Cécilia Gabizon (en charge des questions de l’islam au sein du Figaro), soit toute la fine fleur des représentants du néoconservatisme et de l’atlantisme en France. Dans un article de Libération daté du 9 mai 2006, le journaliste Eric Aeschimman y décrit l’obsession totalitaire de ses membres : » Car, sans surprise, les « anti-anti-Américains » vivent dans la hantise de l’islamisme, et parfois de l’islam tout court. « Je suis comme tout le monde, ce qui me vient de l’islam, ce sont des images de violence. J’essaie de garder un regard amical, mais c’est difficile », confie Florence Taubman. Dans la petite tribu de l’Oratoire, on parle beaucoup d’« islamo-fascisme », de « fascisme vert », de « totalitarisme islamique ». Autant de dénominations choisies pour inscrire l’islamisme dans la lignée du nazisme et du communisme et montrer qu’une nouvelle fois les démocraties sont confrontées au mal absolu. Pour Stéphane Courtois, « nous sommes repartis pour un nouveau tour de totalitarisme ». « Après le nazisme et le communisme, l’islamisme est la troisième tentative de détruire la liberté individuelle », juge André Sénik » (4).
Sur la page Wikipedia du groupe, il est stipulé les quatre piliers de l’association :
– « la dénonciation de l’américanophobie,
– la dénonciation des « totalitarismes », parmi lesquels figure l’« islamisme radical », aussi appelé « islamo-fascisme », « fascisme vert » ou « totalitarisme islamique »,
– la dénonciation de l’antisionisme, la revue adoptant le point de vue l’associant à l’antisémitisme,
– la remise en question de ce qui est décrit comme « archaïsmes » et « mythes » de la gauche traditionnelle ».
R. Glucksmann réalisera une interview de l’ancien président tchèque Vaclav Havel (pro-Bush et pro-guerre en Irak) dans le premier numéro de la revue.
Le 29 avril 2007 Raphaël Glucksmann le « révolutionnaire » assiste au meeting de Nicolas Sarkozy en présence de son père, et co-écrira avec le paternel son premier livre Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy. Le journaliste du Monde Diplomatique Pierre Rimbert le décrit alors comme un admirateur de l’ancien président, il met également en avant la bienveillance des grands médias envers Raphaël Gluksmann : « De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis« (5).
Puis arrive la Géorgie, un sujet que peu de journalistes approfondissent avec le « philosophe » et qui est pourtant très révélateur de l’escroquerie intellectuelle du monsieur. En octobre 2011 il organise le voyage de Nicolas Sarkozy dans la capitale Tbilissi pour appuyer le président ultra-libéral et atlantiste Mikheil Saakachvili dans sa guerre en Ossétie du Sud, une région peuplé majoritairement de citoyens russophones. Glucksmann a rencontré le leader géorgien plusieurs années auparavant et est devenu son conseiller (6), il participe à l’écriture de ses discours et le présente « avant tout comme un ami », il publiera même avec lui un livre d’entretiens intitulé « Je vous parle de liberté ». Glucksmann relatera sur le site de Bernard-Henri Levy le début de son engagement géorgien : « Tout juste revenu à Paris en provenance de Bakou, ayant vu les premières images du conflit alors que j’étais en transit à l’aéroport de Moscou (où l’on présentait l’invasion planifiée, et même annoncée depuis des mois, par Poutine comme une « agression géorgienne » évidemment) je regarde mon téléphone qui vibre : « BHL portable ».
« Raphaël, c’est Bernard. Tu as des nouvelles de Géorgie ? Il faut faire quelque chose….
– J’ai eu Tbilissi, il y a dix minutes. Les gens sont désemparés, ils se sentent seuls, lâchés…
– Evidemment… Il faut y aller. Je sens qu’il le faut. Tu viens avec moi ? »
Il dira de BHL : « Ce qui m’a toujours plu chez Bernard, comme chez mon père d’ailleurs, c’est ce refus chevillé au corps de confondre objectivité et neutralité. J’aime précisément ce qu’on lui reproche : une faculté rare à prendre parti quand c’est nécessaire. » (7).
Une grande partie de l’article est une déclaration d’admiration envers Bernard-Henri Levy, lui aussi grand défenseur des belles causes, parcourant le monde pour défendre les opprimés de ce monde.
Le 25 août 2008 Raphaël Glucksmann publie une tribune dans Libération ou il affirme : « Certes, Saakachvili n’est pas Gandhi. Mais, sous son impulsion, la Géorgie a changé de visage : la corruption a été presque réduite à néant, les journalistes étrangers y jouissent d’une liberté totale, les élections s’y déroulent sous le contrôle des organisations internationales, l’économie décolle sans rente pétrolière, le gouvernement est formé de jeunes gens dont la double nationalité américaine, anglaise ou israélienne fait ressembler Tbilissi à une Babel occidentale plantée au coeur du Caucase » (8). Lorsque l’on connais la réputation et le bilan de M. Saakachvili, cela prêterait presque à sourire si ce n’était pas si dramatique pour un grand nombre de citoyens et prisonniers politiques.
Glucksmann milite également activement pour que la Géorgie intègre l’OTAN (cette organisation si pacifiste) et l’Union Européenne. Il créera d’ailleurs en janvier 2010 une « Maison de l’Europe » dans la capitale géorgienne. Son peu d’intérêt pour les victimes géorgiennes du régime de M. Saakachvili se double d’un mépris de classe et d’une condescendance lorsqu’il déclarera plus tard dans Le Monde : « On s’est trompé. On a cru que les gens nous sauraient gré d’avoir rempli les frigidaires et d’avoir accru le pouvoir d’achat, alors que leur préoccupation était l’identité géorgienne. On a perdu parce qu’on a abandonné le débat d’idées » (9).
En effet le rêve géorgien de Raphaël Glucksmann ne se passe pas tout à fait comme prévu et rapidement le régime se voit contesté par la population, les manifestations se font nombreuses dans la capitale Tbilissi et notre « droit-de-l’hommiste » est aux côtés du despote pour le conseiller dans cetre crise.
Les critiques contre le régime sont font de plus en plus nombreuses et un scandale de sévices infligés par des prisonniers par la police éclate un mois avant les élections législatives de 2012. Le site « Les-crises.fr » qui a enquêté sur le président géorgien apporte les informations suivantes : dans une vidéo diffusée sur deux chaînes proches de l’opposition, on pouvait voir des détenus violés à l’aide de balais ou de bâtons de policiers. Selon la rédactrice en chef du magazine indépendant Liberali, « ce n’était pas le premier cas de torture en prison. Rien que l’année dernière 2011, il y a eu 140 cas identifiés de tortures ou de mauvais traitements sur des prisonniers. C’est donc la poursuite d’une tendance effroyable. L’ancienne ministre des Affaires étrangères de Géorgie Salomé Zourabichvili, s’interroge alors sur le silence de Raphaël Glucksmann : » Marié à celle qui a été vice-ministre de l’Intérieur, puis ministre, ignorait-il vraiment tout des excès de la police, des tortures dans les prisons et de la situation des droits de l’homme dans le pays ? ».
En effet, à cette époque, la ministre de l’Intérieur était Eka Zguladze, ancienne vice-ministre de l’Intérieur (de 2005 à 2012) et épouse de Raphaël Glucksmann. Eka Zguladze fut notamment responsable de la réforme générale de la police géorgienne. Selon Artchil Tchkoïdze, président du parti Géorgie eurasienne et neutre, « cette police est devenue une vraie armée de Mikhaïl Saakachvili qui rackettait les entreprises, dépossédait les gens de leur argent, exerçait la pression sur les partis d’opposition, assassinait les gens dans la rue et torturait les gens en prison ». Par ailleurs, une note destinée au Secrétariat d’État du gouvernement des EU, intitulée « Qui dirige la Géorgie : ce sont les Eka », rendue publique par Wikileaks, révèle que le rôle d’Eka Zguladze fut en réalité bien plus important puisque cette dernière voyagea régulièrement entre Bruxelles et Tbilissi pour négocier l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN. (10)
Apres sa perte de pouvoir Mikhaïl Saakachvili, sous le coup de poursuites judiciaires dans son pays, s’exile aux Etats-Unis puis en Ukraine ou il obtient du nouveau gouvernement ultra-libéral et pro États-Unis la nationalité ukrainienne ainsi qu’un poste de gouverneur dans la région de Odessa. Il n’est pas le seul. En effet, Eka Zgouladze devient.. vice-ministre de l’intérieur et obtient donc aussi la nationalité ukrainienne. Glucksmann prend lui aussi la direction de Kiev accompagné par son ami et ex-ministre des affaires étrangères de Géorgie. La présidence du nouveau régime mené par Petro Porochenko sera marquée par une sévère politique d’austérité sous l’égide du FMI (augmentation du prix de l’énergie et des produits alimentaires, baisse des aides pour les plus pauvres) et par des affaires de corruption.
Voici donc le type de régime que l’humaniste Raphaël Glucksmann a défendu et pour qui il a travaillé. Il n’a certes pas directement de sang sur les mains et il n’a pas gouverné, mais il n’ignorait pas pour qui il travaillait. Par ailleurs ce type de personnage évite soigneusement de se salir directement. S’il affirme aujourd’hui que sa pensée économique a évoluée, il a gardé en lui une haine de la Russie de Poutine et se garde bien de critiquer l’impérialisme EU, ce qui explique sans doute qu’il est devenu le champion de la liberté et le défenseur de tous les peuples opprimés pourvu qu’ils le soient par d’autres que les Etats-Unis.
Se cachant derrière le fait qu’il ne peut pas parler de toutes les causes, il est à remarquer que celui qui cherche à culpabiliser l’acheteur moyen de Zara et d’autres marques à bas prix car ils seraient complices de l’exploitation des Ouïghours, ne se choque pas beaucoup de l’exploitation des palestiniens dans les colonies israéliennes, pas plus que des assassinats politiques en Colombie par l’extrême droite, du blocus criminel contre Cuba, où encore de la situation de Julian Assange (dont il dira qu’il n’a guère de sympathie pour lui à cause de ses rapports avec la chaine RT). Démocratie à géographie variable.
L’extrême droite, Glucksmann la combat là ou il peut se faire une « clientèle », c’est à dire en France, pays où il a été élu (avec …6% des voix) lors des élections européennes de 2019 avec le soutien du Parti socialiste mais dont il se préoccupe peu dans ses fonctions. Il est désormais très présent à chaque fait divers concernant un étranger menacé d’expulsion et sur le sujet des migrants. Celui qui affirmait en 2015 sur Mediapart : » Nous sommes tous des flics juifs arabo-martiniquais, dessinateurs libertaires de prophètes clients de supérette kasher » (11) se fait désormais le champion de la lutte contre le racisme et pour les droits de l’homme dans la droite lignée de cette gauche sociétale et libérale…et ça marche, notamment auprès de plusieurs personnalités. Rien de tel qu’un bon discours humaniste sans fond ni cohérence pour attirer quelques footballeurs débiles, des actrices bobos, des youtubeuses et instagrameuses si préoccupées par les droits de l’homme qu’elles vivent à Dubai mais malheureusement aussi des citoyens lambdas comme vous et moi.
Raphaël Glucksmann veut aussi reconstruire la « gauche » et l’Europe, et cela ne se fera pas avec Jean-Luc Mélenchon qu’il traite de « Thatcher de gauche » (12). Il a d’ailleurs soutenu Benoit Hamon lors de la dernière présidentielle, une candidature dont la seule utilité aura été d’empêcher Jean-Luc Mélenchon d’être au second tour. Ce soutien à l’ancien candidat du PS n’est pas une surprise, ce dernier est également un champion des grands discours dénués de fond et l’un des éléments forts de sa campagne sera …de déguster un kebab à Béziers ville dirigée par le maire Robert Ménard..pas vraiment le genre d’endroits qu’apprécient les Hamon, Glucksmann and co qui ne comprennent pas pourquoi des ploucs (français et immigrés) ont voté pour l’ancien président de Reporters sans Frontières. L’expert en révolutions se sent visiblement plus à l’aise à New York oû à Berlin, mais au mois reconnait-il que c’est un problème.
Dans la droite lignée de ce qu’a fait le Parti socialiste avec l’association SOS-Racisme, Glucksmann nous rejoue la partition new look mais avec la même escroquerie politique et intellectuelle. Certains à gauche reconnaissent qu’il a soutenu et été financé Mikhaïl Saakachvili mais mettent plutôt en avant ses combats actuels, comme s’il suffisait de n’écouter que le discours sans analyser le personnage, au moins la « cause » est mise sur le devant de la scène.
Une bien triste façon de voir le monde, aucune cause n’a besoin d’un si mauvais représentant aux mains sales. L’écart abyssal entre les propos et les actes devrait pourtant détourner n’importe quel humaniste de ce personnage. Mais beaucoup de gens se contentent de fermer les yeux et d’en faire le nouveau héros des opprimés, quelle blague, on s’envoit des liens et des storys sur le personnage sur les réseaux sociaux comme nous collectionnions les images panini dans notre enfance.. Après tout la Géorgie on sait même pas ou ca se situe et on s’en fout, l’Ukraine pareil (c’est vers la Russie non ?), idem pour tout le reste puisqu’il soutient les Ouïghours et les migrants. L’émotionnel sans la réflexion a de beaux jours devant lui et certains politiques l’ont bien compris.
Pour terminer, je me contenterai de rappeler que Raphaël Glucksmann est devenu au parlement européen le député chargé des droits de l’Homme à l’Union Européenne, et n’y défend pas la question palestinienne pas plus que les sujets dont je parlais tout à l’heure, et il est devenu également président de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union Européenne.
Il y a déclaré : « Il y a depuis quelques années un immense problème d’ingérences étrangères dans nos démocraties, de campagnes systématiques d’États étrangers, tels la Russie ou la Chine, mais aussi d’acteurs non étatiques, tels Steve Bannon ou certaines fondations islamistes internationales ». Là aussi on ne s’étonnera pas de ne pas le voir dénoncer les « ONG » américaines les plus antidémocratiques du monde comme la NED (National Endowment for Democracy) où l’USAID (United States Agency for International Development), dont les actions de déstabilisations dans les pays de l’est de l’Europe et dans le monde ne sont un secret pour personne aujourd’hui (13,14). Pour peu qu’un pays, une cause ou un mouvement ne soit pas aligné sur les Etats-Unis et l’Union Européenne, il n’aura aucune chance d’avoir le soutien du démocrate Glucksmann.
Chers amis sensibles au discours plein de fumée de notre « philosophe », l’humanisme avec un grand H mérite bien mieux que des personnages comme Raphaël Glucksmann, que des nouveaux BHL atlantistes à la communication si bien rodée, il est représenté par d’autres voix plus sincères et cohérentes que des personnages troubles de la bourgeoisie de gauche que les droits humains n’intéressent que lorsque cela les arrange.
#BoycottRaphaëlGlucksmann ..et plus que jamais #FreeAssange.
Frédéric ANDRE
(1) https://www.lesinrocks.com/2015/12/26/actualite/actualite/raphael-gluc…
(2) https://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/01/26/rwanda-une-passion-f…
(3) https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/03/21/la-revolution-c-est-s…
(4) https://www.liberation.fr/grand-angle/2006/05/09/les-meilleurs-amis-de…
(5) https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/RIMBERT/59364
(6) https://www.dailymotion.com/video/x9a7i2
(7) http://www.bernard-henri-levy.com/2008-en-georgie-par-raphael-glucksma…
(8) https://www.liberation.fr/tribune/2008/08/25/lecons-georgiennes_78635
(9) https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2015/07/24/raphael-glucksmann-fi…
(10) https://www.les-crises.fr/mikhail-saakachvili-le-despote-georgien-deve…
(11) https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/24…
(12) https://www.leparisien.fr/elections/europeennes/raphael-glucksmann-mel…
(13) https://www.legrandsoir.info/quand-une-respectable-fondation-prend-le-…
(14) https://www.legrandsoir.info/l-usaid-reconnait-le-caractere-secret-de-…
URL de cet article 36880
https://www.legrandsoir.info/raphael-glucksmann-ou-la-nouvelle-escroquerie-de-la-gauche-liberale-et-atlantiste.html