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♦ Le printemps était arabe
10 ans après le Printemps Arabe…https://www.lejournaldepersonne.com/2... Le printemps était arabe mais il ne l’est plus. L’arabe de la rue l’a appris à ses dépens en s’immolant par le feu, il y a tout juste dix ans, jour pour jour.Ce fut une révolution sans lendemain.On a commencé par l’encenser, mais on a fini par casser cette flûte enchantée qui nous a laissé entrevoir des lendemains qui chantent ou ré-enchantent la vie des plus démunis… mais il n’en fut rien et il n’en sera rien. L’avenir restera bien confus et incertain. On parle de désenchantement et on rit au nez de celui qui ose parler de la révolution du Jasmin.On a découvert enfin que « la démocratie » ne rime pour ainsi dire à rien… elle coûte plus qu’elle ne rapporte… elle sert la liberté mais sa liberté ne sert à rien… ça démange mais ça ne mange pas de pain.La démocratie n’est pas si sûre, elle rassure mais ne rend pas les hommes moins immatures.C’est ce que l’arabe de la rue semble avoir découvert à Tunis comme au Caire, au Caire comme à Tripoli que la démocratie n’est qu’une couverture pour couvrir les fossés qu’elle ne cesse d’ouvrir.Dans le pot de confiture, qui est d’ailleurs hors de prix, l’arabe qui pouvait se le payer, y découvrait le goût amer de sa propre déconfiture.C’est ce qui s’appelle : le pot pourri de la réalité : mi-figues mi-raisins.Les arabes seraient ils incapables de démocratie ? Ou c’est la démocratie qui n’est pas si fiable que ça ?C’est cette seconde hypothèse qui leur semble la plus probable et qui rend la démocratie quelque part peu souhaitable.Que dit l’arabe vacciné contre le virus de l’occidentale vérité ?Il dit que : Ce qui tue la démocratie, c’est la corruption. Or c’est la corruption qui maintient la démocratie en vie. Donc tout ce qu’elle nous promet n’est que de l’intox.Un paradoxe avec un brin de génie qui pousse le réalisme politique jusqu’au cynisme moral :Etant donné que le mal démocratique est partagé par le plus grand nombre, il est démocratiquement bon. Freedom ! freedom ! freedom !Dans tout régime politique il y a des corrupteurs et des corrompus pour faire avancer le Bhim (l’âne tunisien) qui rappelle l’âne de Buridan qui meurt de faim parce qu’il n’arrive pas à choisir entre deux tas d’avoine identiques : Ou bien c’est le mal ou bien ce n’est pas le bien.En démocratie, toute interaction est tirée par les cheveux. Toute transaction est un sac de nœuds.Car la démocratie s’achète et se vend au plus offrant… ceux qui vous soutiendront le contraire, y sont, soit vendus, soit achetés… traîtres ou prêtres. Si vous voulez vraiment savoir dans quel sens souffle le vent, prenez les devants en vous disant que tout s’achète et tout se vend.C’est ce qui explique sans aucun doute, que toutes les révolutions arabes qui voulaient laver plus blanc que blanc se sont retrouvées sur le banc des islamistes qui n’ouvraient leur bec que pour leur proposer un nettoyage à sec… de Sidi Bouzid jusqu’à la Mecque.
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