-
♦ En dépit des B-52 US, le pipeline "Eilat-Aqaba" est mort...
Le pétrolier britannique ciblé par une nuée de "bateaux piégés télécommandés"? ( Photo: carte satellite de Djeddah et de la position du pétrolier/iswnews) lait bien entendre que le « petit incendie a été rapidement maîtrisé, qu’il n’y a pas eu de morts ni de blessés, que tout va pour le mieux dans le meilleur du monde », mais qui au regard de l’ampleur de la panique qui s’est emparée du camp des agresseurs, relèverait d’un véritable séisme.
Le tweet d’al Houthi dit : « il semblerait que les Américains et les Britanniques soient totalement inaptes à assurer la sécurité des ports saoudiens. Et bien si Riyad nous en fait la demande, on le ferait à leur place » !
Le défi est de taille : depuis le 22 novembre, date à laquelle la Résistance yéménite a tourné la fête de Néom en cauchemar et a pris de court pour la quatrième fois en l’espace de six ans le réseau intégré de DCA US dans tout le Moyen-Orient en faisant percer les couches successives de Patriot soutenues par des dizaines de radars, d’avions-espions, de satellites en frappant en plein cœur et avec un seul missile Qods-2, la raffinerie de Djeddah, les ports saoudiens ressemblent fort aux ports yéménites! A cette différence près que ce blocus "balistique" ou encore "à bateau piégé" qui a poussé depuis lundi 14 décembre les autorités portuaires à suspendre toutes les activités à Djeddah, n’en est qu’à ses débuts et que l’obstination US/OTAN/Israël pourrait l’empirer.
WAS, agence de presse saoudienne faisant passer en boucle l’image du capitaine du pétrolier britannique Bw Rhine, ne cesse de jurer ses grands dieux que ce sont de « vagues bateaux piégés télécommandés » qui se seraient approchés du pétrolier avant de se faire sauter et de provoquer l’incendie et la fuite de quelques 60 000 de barils de pétrole, apanage de la couronne britannique. Or cette hypothèse, si elle est juste, n’arrange pas grand-chose à la panique ambiante, car elle trahit du coup la parfaite étourderie des gardes-côtes saoudiens mais aussi celle des forces spéciales britanniques, visiblement frappées de la même cécité que des radars des Patriot US à qui sa Majesté Salmane a eu le tort de confier la tâche de veiller à la sécurité de l’or noir saoudien. Pour peu, on serait même tenté de croire que la version « bateau piégé » devrait être revue et corrigée en version « nuées de bateaux piégés », car une toute petite embarcation ne saurait provoquer un si vaste incendie et une grosse marée noire et partant la fermeture totale de Djeddah pour « une durée indéterminée ».
Cela rappelle vaguement une certaine guerre pétrolière en 2019 qui avait pour le théâtre le golfe Persique. C’est à croire même qu’en à peine un an, cette guerre- là que Trump finissant a tenté de faire fructifier en créant une coalition navale contre l’axe de la Résistance dont la prolongation serait la fameuse "normalisation", a changé d’épicentre pour s'implanter en mer Rouge, là outre la Résistance, il y a la Russie et la Chine qui attendent leur heure. Tandis pis pour les parties qui comme l’Égypte n’ont pas compris qu’à force de vouloir plaire à "l’ami saoudien et israélien et américain"… elle risquerait de voir le feu s’étendre au canal de Suez, et leurs intérêts capitaux, encore une fois sacrifiés pour strictement rien!
Mais dans le camp anti-Résistance, ce n’est certainement pas l’Égypte qui devrait s’inquiéter le plus, mais son ami israélien qui tétanisé à l’idée d’avoir à subir la foudroyante riposte iranienne à la mort de Fakhrizadeh assassinée le 27 novembre près de Téhéran par le Mossad, se cache derrière les patrouilles des B-52 US qu’escortent tantôt les F-16 saoudiens tantôt les F-15 émiratis ou les F-18 israéliens, un Israël qui croit pouvoir retarder cette réponse. Or, visiblement, les nuées de bateaux télécommandés un peu comme cette mitrailleuse à guidage satellite télécommandée (arme de l'assassinant de Fakhrizadeh) sont désormais partout, y compris près d’Eilat à l’entrée nord du golfe d’Aqaba, soit cette zone où l’entité sioniste rêve de dresser son gazoduc choc et pomper le gaz palestinien à destination de l’Europe. Les nuées de bateaux piégés anonymes se feraient un large plaisir si Ansarallah les accompagne de ses tirs de missiles Qods-2, Qods-3, Qods-4 vu que la distance Djeddah-Eilat n’est que 1000 kilomètres….Israël, sa Majesté Elizabeth ou le clown Kushner seront-ils répondre ? Tout ce "beau" monde au nombre duquel figurent des armées de l'OTAN, US Army, British Army , French Army et Israël entre autre, n’a pas su éviter la chute de Maarib.
Des sources yéménites ont annoncé en effet la libération imminente par Ansarallah de l'importante et stratégique base militaire de Tadawin qui est sous le contrôle de la coalition d'agression et qui est située dans la province de Maarib. Alors que les différends entre les mercenaires soutenus par l'Arabie saoudite et ceux fidèles aux Émirats arabes unis se sont intensifiés dans la province de Maarib, les « Amis se faisant liquider, l'armée yéménite et les combattants des comités populaires (Ansarallah) ont assiégé le centre de la province, cumulant des gains importants sur les fronts sud, nord et ouest de la région stratégique de Maarib. Le cap est donc mis sur le nord sans que les raids effrayés de la coalition, contre les localités de Maarib puissent contrer l’offensive. Et entre temps, les forces de la Royal Army tentent de contrer l’avancée d’Ansarallah à Jizan par crainte des « nuées de bateaux piégés » qui pourraient faire au port la même chose qui s'est produite à Djeddah ...
« ♦[DECRYPTAGE] : Pauvreté, écologie, emploi : ce que promettait la campagne de Macron, et ce qu’il en est trois ans après ♦ Le printemps était arabe »
-
Commentaires