Un vrai-faux procès ne sera jamais ni le premier, ni le dernier à prétendre à la Justice sans la rendre. C’est ce qui s’appelle : un déni de Justice ou tout simplement une parodie.
Tant pis pour ceux qui croient encore que la Justice est exempte de caprices alors qu’elle est loin d’être à l’abri du vice depuis qu’elle s’est politisée pour être médiatisée ou médiatisée pour être politisée. Tant mieux pour le parquet national financier. Le verdict de l‘affaire des écoutes téléphoniques qui vient de tomber peut être assimilé à une parfaite contre vérité puisqu’elle ridiculise tout autant l’accusation que les accusés et jette l’opprobre sur toute une institution nommée improprement « Justice » où l’illégal se substitue au légal pour des raisons prétendument morales. C’est terrifiant pour tout justiciable.
Ça s’agite dans les palais comme dans les chaumières… mais de quoi il s’agit au juste ?
Acte 1 : l’ex-président de la République Française a été mis sur écoute téléphonique parce que la Justice le soupçonnait d’avoir exécuté l’homme qui a financé sa campagne électorale ou plutôt d’avoir été financé par l’homme qu’il a exécuté au nom des droits de l’homme. Mouammar … qui a eu le malheur de faire le bonheur de Nicolas.
Acte 2 : les écoutes téléphoniques ont révélé une toute autre architectonique : la chronique d’une tentative de corruption savamment orchestrée par notre ex-président, son avocat et un haut magistrat. Les deux compères : Sarkozy et Herzog ont tenté de corrompre le juge Azibert pour obtenir un renseignement confidentiel susceptible d’innocenter Sarkozy dans un tout autre procès.
Ce n’est pas très compliqué, c’est même un peu simplet. C’est très courant comme procédé : précisément l’échange de bons procédés… donnant-donnant… jusqu’à ce que le hasard vous rattrape au tournant et révèle votre détournement.
Acte 3 : le forfait n’a pas été prouvé lors des auditions mais seulement éprouvé par des juges intimement convaincus de la culpabilité des accusés. Et même si les accusés n’ont pas eu le temps de passer à l’acte, leur projet a suffi aux juges pour les jeter en pâture à l’opinion impudique. Présomptueux, les juges avaient une très FORTE PRÉSOMPTION DE CULPABILITÉ et grâce à un faisceau d’indices concordants, ils se sont autorisés la plus présomptueuse décision de justice : 3 ans de prison avec 1 an ferme pour les trois inculpés pour corruption et trafic d’influences. Acte 4 : on se demande sans oser se le demander : Qui va juger ces juges ? qui n’ont pas seulement usé mais abusé du droit puisqu’ils ont fait usage en connaissance de cause, d’un échange téléphonique entre un avocat et son client effectué sous le sceau du secret… et qui n’aurait jamais dû servir de pièce à conviction… sauf si les juges disposent de passe-droit propre aux régimes totalitaires… la France peut désormais remercier son parquet national financier qui a coupé l’herbe sous les pieds d’un Fillon et qui vient d’enterrer vivant un ex-président… rien que pour signifier au pouvoir exécutif qu’il est à la merci du pouvoir judiciaire… pouvoir contre pouvoir… Merci et au-revoir ! Et toute décision de justice passe par cet entonnoir où le doute ne profite plus à l’accusé mais à l’accusateur… Et maintenant à qui le tour ? Acte 5 : une justice aléatoire qui vole et juge les vols, viole et juge les viols, justice LOL où l’ont meurt de rire parce qu’on nous interdit de rire de la mort. Cependant, si on s’attarde un peu plus sur le cas de notre ex-président, on aura du mal à le prendre pour une victime… à moins de considérer qu’il est sa propre victime expiatoire… ou tout bêtement victime d’un vice rédhibitoire… il vient de tomber pour un pêché qu’il n’a pas commis peut-être parce qu’il n’est pas tombé pour le pêché qu’il a commis. J’ai dit hasard… mais j’aurais dû dire : Providence. Conclusion :
Certains ont cru voir derrière cette parodie de justice, une justice sans parodie… que le hasard a rendue… à ceux qui se souviennent encore de Mouammar Kadhafi… Le président fera appel et il sera acquitté… mais l’histoire ne l’acquittera pas… puisqu’il est déjà mort politiquement ! une info scénario