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♦ LE CAS « DRARENI »
Je m’appuierai, pour expliquer ce cas sans passion aucune, sur le commentaire d’un internaute.
« Je vais essayer d’être objectif en comparant des situations pour mieux comprendre le contexte :
Prenons un exemple très simple, Drareni, correspondant de TV5 et occasionnellement de France 24 (ce qui est son droit le plus absolu puisqu’il est accrédité auprès de ces chaînes) commence à tweeter pour appeler ou relayer des appels aux « Hirakistes » pour sortir du cadre des manifestations du vendredi et même de manifester la nuit…Bon, si demain le correspondant d’un journal algérien en France fait un tweet pour encourager les gilets jaunes à manifester hors du cadre des manifestations autorisées, voilà ce qui va se passer :
- S’il est de nationalité algérienne, il sera illico mis dans le premier avion pour
Alger,
- S’il est français ou même bi national, il tombera sous le coup de la loi, à savoir
l’article 431-9 du Code Pénal français, qui punit de 6 mois d’emprisonnement
et de 7500 Euros d’amende les appels à manifester hors du cadre des
manifestations autorisées.
La seule différence avec l’Algérie, c’est que ce journaliste ne fera l’objet d’aucun avertissement, il sera soit expulsé, soit écroué dans l’heure qui suivra le tweet…Pour Drareni, les autorités ont été plus que bienveillantes, elles lui ont foutu la paix pendant toute la durée du Hirak.
Suite à son tweet appelant à manifester la nuit, il a reçu en tout et pour tout 4 avertissements puis il est interpellé le 9 janvier pour être relâché dans la soirée après un simple avertissement.
En bon Algérien qui se respecte, Drareni prend la mansuétude pour de la faiblesse et il remet le couvert. Cette fois- ci il est interpellé début mars, placé sous contrôle judiciaire, et accusé, à juste titre, d’incitation à attroupement non armé. Fin mars il est placé sous mandat de dépôt à la prison d’El harrach puis transféré à la prison de Koléa.
Il tombe sous le coup de l’article 100 du Code Pénal algérien qui prévoit une peine d’emprisonnement de 1 à 6 mois et d’une amende de 2000 à 5000 DA ou de l’une de ces deux peines seulement.
Comme son tweet a été effectivement suivi d’effet, Drareni pourra toujours remercier les abrutis qui sont sortis brailler en nocturne, mais pour cela il devra attendre sa sortie de prison…Pour le 2ème chef d’inculpation, il porte sur des appels à ne pas participer aux élections ! On rêve… On est en plein délire, un correspondant d’une chaîne étrangère qui appelle à ne pas participer aux élections ?
Quand on prend la responsabilité de correspondre pour une chaîne étrangère, on met son militantisme de côté, à un moment il faut faire des choix dans la vie… Le cumul des 2 chefs d’inculpation lui vaudra donc 3 ans… »Drareni a vraiment cru qu’il vivait dans une république bananière, où la justice est incapable de le punir parce que soutenu par RSF, TV5 ou France 24 et quelques hurluberlus. Il a pensé pouvoir impunément surfer sur la vague du hirak en alternant les casquettes du hirakiste militant, du journaliste « indépendant », ou du correspondant de chaînes de TV étrangères. Il est l’illustration même des dévoyeurs du Hirak. publication de Abderrahmane Belkadi
« ♦ Ca m’énerve : le fait-divers de l’élite est trop important pour ne pas être médiatiséUne part de la vérité sur la chute de l’URSS »
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