• ♦ Entente Sportive de Sétif – L’Étendard du football national

     

    Entente Sportive de Sétif

    L’Étendard du football national

                                                                                                                                   Trophees-des-Coupes-dAlgerie-des-editions-1963-a-droite-et-1964-a-gauche.

    Des vertus de joueurs extraordinaires, d’entraineurs consciencieux, de supporters fidèles ont constitué des moments forts, des instants magiques et indélébiles que la mémoire ne pourra jamais effacer. L’entente, ce qu’elle a enfanté de légendes, une équipe aux couleurs mythiques; noir et blanc. Des tons opposés mais unis dans la même équipe ayant donné du sens à plusieurs générations de Sétifiens et d’Algériens                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Abdelhamid KERMALI  &  Mokhtar LAARIBI                                                                                                                                                                                                                                                                  

    Cette entente qui a fait vibrer, battre les cœurs, chavirer des millions d’Algériens, Sétif demeurera toujours une grande équipe.

    Sétif, région attirante et mystérieuse. Une histoire aussi riche que mouvementée. Berceau de la lutte politique dans les années 40. Théâtre des massacres du 08 mai 1945, où près de 45000 victimes tombèrent sous les balles assassines du colonialiste. Des massacres précurseurs et annonceurs du déclenchement de la plus glorieuse des guerres de révolution qui permit à notre cher pays de recouvrer son indépendance, sa souveraineté, sa liberté. Une région ayant offert, durant la glorieuse guerre, à l’Algérie ses glorieux héros. Une région ayant connu, dès la proclamation de l’indépendance, un développement tous azimuts. Une région où le dynamisme de ses habitants et sa position géographique vont concourir à faire de Sétif, une wilaya riche. Sans connaitre les effets néfastes du développement rapide, Sétif explose. Ce dynamisme édicté dans le sport permit à Sétif de hisser haut, comme elle l’avait fait durant la période coloniale, le drapeau algérien, à une époque où tout un peuple était avide de victoires, de moments de joie. L’Entente de l’Algérie (Wifak El Djazair ) avec sa pléiade de joueurs décrochait en 1988 le titre de champion du continent, devenant ainsi le porte-drapeau du football national et ouvrant la voie et l’appétit aux autres clubs, ainsi qu’à la mémorable épopée de l’Equipe Nationale.
    Les vertus de joueurs extraordinaires, d’entraineurs consciencieux, de supporters fidèles ont constitué des moments forts, des instants magiques et indélébiles que la mémoire ne pourra jamais effacer. L’entente, ce qu’elle a enfanté de légendes, cette équipe aux couleurs mythiques; noir et blanc. Des tons opposés mais unis dans la même équipe ayant donné du sens à plusieurs générations de Sétifiens et d’Algériens

    L’aigle noir, les noir et blanc, l’ESS, le WRS, L’EPS, peu importe peu tant qu’il s’agit de l’Entente. Cette entente qui a fait vibrer, battre les cœurs, chavirer des millions d’Algériens, Sétif demeurera toujours une grande équipe.

    Histoire de l’Entente Sportive Sétifienne

    Trois mois après l’indépendance, l’Entente entamait sa première saison en octobre 1962, avec un effectif nanti déjà de bagages et d’expérience. Les Sétifiens entraient dans le bain de la compétition le 14 octobre 1962, avec le début officiel du Critérium de l’Est. Les équipes de la région étant réparties en quatre groupes. L’Entente faisait partie du groupe 4 avec un effectif composé des Ferchichi, Saâdna,Bourouba, Guidjali, Boulekfoul Lakhdar, El Hadi Benmahmoud, Benkari, Koussim, Kemicha, Neggache, Kharchi, Mattem. Au fil des matchs, l’équipe ne cessait de s’améliorer dans son jeu et dans son organisation sur le terrain. Avec une excellente circulation de la balle et un mouvement incessant de ses individualités les plus en vue, démontrant toutes ses capacités, l’Entente décrochait sa première coupe d’Algérie un certain 11 mai 1963 contre l’ES Mostaganem sur le score de 2 à 0. L’année suivante, l’équipe aux racines familiales allait connaitre quelques problèmes. L’entame de la saison 63/64 a été marquée par le départ du président du club Dekoumi Brahim. Néanmoins, comme la saison précédente, l’Entente s’illustrait avec brio en coupe. L’équipe se dote ainsi d’un nouveau statut sur la carte footballistique de l’époque en se forgeant une renommée incontestable et respectée par la majorité de ses adversaires, avec des joueurs chevronnés et plein de lucidité. Après avoir survolé les premiers tours régionaux, l’équipe écarta tour à tour, le NAHD, le SCMO, puis l’USMA aux demi-finales, avant de s’offrir une deuxième coupe d’affilée, le 15 mai 1964, en s’imposant devant les Constantinois du MOC sur le score de 2 buts à 1. Deux autres années plus tard, les Ententistes renouèrent avec le succès en remportant le 18 juin 1967 face à la JSMSkikda, leur troisième coupe d’Algérie grâce à une réalisation du baroudeur et le buteur maison Koussim. Une idylle venait de naitre entre Dame coupe et l’Entente de Sétif. En effet, sur sa lancée, l’Entente parviendra à remporter sa quatrième coupe d’Algérie devant le NAHD, et couronné également par le titre de champion. Le premier doublé de l’histoire de l’Entente jalonnée de succès.

    La traversée du désert
    Passé les heures de gloire, l’ESS n’a pas été épargnée par les difficultés et la malchance durant une longue période. Après sa chevauchée fantastique durant toute une décennie, l’Entente filait un mauvais coton et allait connaitre une véritable traversée du désert, occasionnée par des velléités de grandeur chez certains et la mauvaise organisation au sein du club, malgré la présence de joueurs huppés et talentueux, une période pendant laquelle, les Noir et Blanc ne parvinrent plus à atteindre les sommets, hormis deux qualifications aux stades des demies finales de coupe d’Algérie en 75 et 76. Le choix d’une politique de rajeunissement à grande échelle s’imposait. Cette stratégie donnera ses fruits en 1980 lorsque l’Entente renouait avec le succès en s’imposant en finale de coupe d’Algérie devant l’USM Alger, douze ans après son dernier sacre. Une cinquième étoile scintilla dans le ciel Sétifien. Un trophée accueilli à sa juste valeur d’autant qu’il permet à l’Entente de représenter l’Algérie, pour la première fois de son histoire, en coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe.

    La brillante équipe de l’entente sportive de Sétif championne d’Algérie 1987 et championne d’Afrique 1988 avec De Gauche à Droite : Debout : Serrar – Boulehdjilet – Osmani – Nabti – Zorgane – Bernaoui Assis : Bendjabellah – Rahmani – Adjissa – Gharib – Adjass

    Le sacre continental
    Certes, la première participation de l’Entente à une compétition continentale a permis aux joueurs de se frotter au gotha africain même si l’équipe sétifienne fut éliminée en quarts de finale par les camerounais de l’Union de Douala. L’espoir brisé d’une génération de joueurs talentueux, Griche, Khalfa, Saoud,…, cédant le terrain à une autre pleine de fougue et animée de grande volonté, tel les Adjissa, Zorgane, les frères Bendjaballah et autres. Douée, cette génération concurrença en 1986 le jumbo JET de Tizi Ouzou avant de lui ravir le titre de champion d’Algérie une saison plus tard. Une consécration venue récompensée cinq années d’apprentissage et d’efforts. Ce sacre leur permet de prendre part à la coupe d’Afrique des clubs champions. Une première dans les annales de l’Entente de Sétif, même si la saison d’après l’équipe rétrograda en seconde division. Comme une « bête » blessée », l’Aigle noir sortit ses griffes pour « arracher » haut la main le titre de champion d’Afrique des clubs en battant à Constantine un certain 09 décembre 1988 l’équipe Nigériane d’Iwanwanyou, par 4 buts à zéro. Et le trophée continental quitta Sidi Rached pour Sidi El Khier. L’Entente entrait dans la légende en inscrivant ses lettres de noblesses. Deux années plus tard, l’entente récidiva en remportant sa Sixième coupe d’Algérie avant de s’adjuger la coupe Afro-asiatique face_à l’Essad du Qatar. C’est ainsi que Sétif l’Africain devint Sétif l’Afro-asiatique. Un trophée dédié, comme convenu, particulièrement par les joueurs, au défunt Mokhtar Arribi décédé le 04 septembre 1989. Un hommage à la hauteur de ce grand Monsieur du sport national. Après cette période faste et pleine de prestige, l’équipe fait peau neuve et renouvelle ses batteries. Conséquences, pour la deuxième fois depuis l’indépendance, l’Entente plonge en deuxième division. Une traversée du désert qui durera jusqu’au 1997. Cependant, les changements d’effectif et la valse des entraineurs contraignirent l’Entente à jouer les seconds rôles.

    L’équipe championne d’Algérie 2014-2015 ; de gauche à droite, debout : Mellouli – Ziaya – Ze Ondo – Meguateli – Demmou – Khedairia ; assis : Djahnit – Zerara – Younes – Legraa – Belameiri

    Le Renouveau
    Le début de la décennie 2000 marque le retour des Aigles au premier plan. Sous l’impulsion de son président, Abdelhakim Serrar, l’Entente devient une véritable machine à gagner et remporte 8 titres entre 2007 et 2010. Les Sétifiens s’illustrent également à nouveau sur le plan continental en atteignant la finale de la Coupe de la CAF 2009 perdue face au Stade Malien. De victoires en trophées «  El kahla oua El Baydha » se réimpose sur la scène internationale en remportant en 2007 le titre de champion arabe des clubs aux dépends du club Faycali de Jordanie. La même année, les partenaires de Hadj Aissa s’octroient avec panache le titre de champion d’Algérie. Une dynamique ayant permis aux Ententistes de remporter en 2008, pour la deuxième année consécutive le sacre arabe face au club Marocain du Widad Casablanca. Il était dit que le vent de triomphe soufflera toujours sur la cité d’Ain Fouara.

                                                                                                                             Champion de la coupe d’UNAF en 2010.                                                                                                                                                                                                                   La Fontaine d’Ain El Fouara est le lieu de célébration des titres de l’ES Sétif.                                                                                                                                                                                                                                                 

    Sur le plan local, l’Entente de Sétif marquera de son empreinte le football national. Durant cette période, le trophée de la Coupe d’Algérie atterrira par deux fois en 2010 et 2012 à Ain-Fouara. Et sous la houlette du nouveau président Hamar, le club remportera le titre de champion d’Algérie en 2013 tout en s’illustrant, de surcroit, dans les compétitions continentales.
    En 2014, malgré le départ de plusieurs joueurs notamment les plus expérimentés et les plus chevronnés, l’Entente avec un effectif renouvelé et jeune décroche avec panache la champion’s league Africaine, un certain 1er novembre au stade Tchaker de Blida, lui ouvrant la voie pour être le premier club algérien à participer au Mondial des clubs.
    Assoiffé de titres, l’Ess s’adjuge deux titres de champions d’Algérie en 2015 et 2017, avant de sombrer dans le ventre mou du classement ces dernières saisons.
    Pour l’année 2021, l’entente refait surface et réussit à glaner une honorable deuxième place.

    P.N.R                                                                                                                                                                               Entente Sportive de Sétif - L’Étendard du football national - La patrie news              

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